Disney en famille et ma famille les arbitres
Baseball mercredi, 4 mars 2009. 14:17 dimanche, 15 déc. 2024. 16:26
Orlando, Floride - Joindre l'utile à l'agréable! Et pourquoi pas? Je devais être en Floride pour ma préparation en vue de la Classique mondiale de baseball pour le 1er mars. Alors, pourquoi ne pas profiter de la semaine de relâche scolaire pour se rendre à Disney World en famille avec mon épouse et les enfants? Inutile de vous dire que nous avons eu une très belle semaine avec Mickey et sa ribambelle d'amis!
Un petit séjour qui a filé très rapidement, trop rapidement. Déjà, dimanche matin, ma famille est retournée à Montréal. Au cours de cette même journée, le superviseur en chef des arbitres de la Fédération internationale de baseball (IBAF), monsieur Richard Runchey, est venu me chercher à mon hôtel situé sur le site même de Disney.
Profitant d'un dîner ensemble, nous avons discuté de tout et de rien : l'économie américaine, nos familles respectives, les péripéties d'Alex Rodriguez et bien sur de la Classique mondiale de baseball!
« A-Rod va finalement jouer pour l'équipe de la République dominicaine. C'est une bonne chose, puisque les projecteurs seront braqués sur ces grands athlètes et non pas sur nous!", a blagué mon superviseur. Comme tout arbitre, il aime bien travailler dans l'ombre. En fait, l'objectif ultime de tout arbitre qui se respecte est de terminer le match qu'il officie sans que les joueurs et entraineurs n'aient même remarqué sa présence.
Par contre, si le besoin s'en fait sentir, il faut obligatoirement que l'arbitre prenne le match sous sa responsabilité et qu'il contrôle la rencontre. Non pas pour « voler le show » comme certains le croient dur comme fer, mais bien pour minimiser les risques de blessures, les tirs à la tête des joueurs, les altercations, etc. Nous arbitrons des matchs de baseball pas de hockey!
Le niveau de respect attendu et octroyé aux officiels de baseball est fort différent de celui accordé à nos confrères qui œuvrent au hockey. Très souvent cette distinction entre les deux sports est minimisée au Québec. La culture du hockey influence à divers degrés l'attitude des athlètes, des entraîneurs et des officiels impliqués dans le baseball.
Pour ma part, d'avoir eu la chance de travailler dans un environnement québécois où autant les joueurs que les entraîneurs évoluent avec émotion et passion m'aura permis de me développer et de me démarquer sur la scène nationale et internationale comme officiel. Messieurs, je vous en remercie sincèrement! Sans des entraîneurs comme Richard Émond, Sylvain Saindon, Martin Pouliot et plusieurs autres, je ne serais pas ici aujourd'hui. Encore une fois merci.
Revenons à Orlando si vous le voulez bien. Lundi soir, les arbitres qui seront d'office lors de la Classique mondiale de baseball 2009 ont tenu une réunion préparatoire. Une rencontre exhaustive qui a duré tout près de cinq heures. J'ai eu la chance d'y rencontrer les arbitres professionnels avec qui nous travaillerons. J'ai été impressionné aux contacts des Joe West, Hunter Wendelstedt, Ed Rapuano, Paul Emmel, Marvin Hudson et plusieurs autres.
En soirée, Rich Rieker nous a tous amenés souper dans un restaurant renommé d'Orlando. Dès mon entrée au restaurant, Ed Rapuano m'a offert de m'asseoir à la table qu'il partageait avec ses confrères de travail. Ces officiels, plus grands que nature, sont très accueillants et chaleureux. La soirée fut très agréable en compagnie de Rapuano, Rieker, Dreckman, Wegner et Diaz. Plusieurs anecdotes savoureuses furent partagées sans retenue aucune!
Et maintenant, se sont les choses très sérieuses qui commencent. Dans quelques minutes, je prendrai la route en direction de Viera où j'arbitrerai dans un match opposant l'équipe d'Italie aux Nationals de Washington. J'y oeuvrerai avec mon compatriote Corrie Davis et avec Laz Diaz et Hunter Wendelstedt, qui en passant est le fils de l'arbitre du baseball majeur Harry Wendelstedt.
À bientôt!
Stéphane Dupont
Collaborateur au texte : Jacques Lanciault
Un petit séjour qui a filé très rapidement, trop rapidement. Déjà, dimanche matin, ma famille est retournée à Montréal. Au cours de cette même journée, le superviseur en chef des arbitres de la Fédération internationale de baseball (IBAF), monsieur Richard Runchey, est venu me chercher à mon hôtel situé sur le site même de Disney.
Profitant d'un dîner ensemble, nous avons discuté de tout et de rien : l'économie américaine, nos familles respectives, les péripéties d'Alex Rodriguez et bien sur de la Classique mondiale de baseball!
« A-Rod va finalement jouer pour l'équipe de la République dominicaine. C'est une bonne chose, puisque les projecteurs seront braqués sur ces grands athlètes et non pas sur nous!", a blagué mon superviseur. Comme tout arbitre, il aime bien travailler dans l'ombre. En fait, l'objectif ultime de tout arbitre qui se respecte est de terminer le match qu'il officie sans que les joueurs et entraineurs n'aient même remarqué sa présence.
Par contre, si le besoin s'en fait sentir, il faut obligatoirement que l'arbitre prenne le match sous sa responsabilité et qu'il contrôle la rencontre. Non pas pour « voler le show » comme certains le croient dur comme fer, mais bien pour minimiser les risques de blessures, les tirs à la tête des joueurs, les altercations, etc. Nous arbitrons des matchs de baseball pas de hockey!
Le niveau de respect attendu et octroyé aux officiels de baseball est fort différent de celui accordé à nos confrères qui œuvrent au hockey. Très souvent cette distinction entre les deux sports est minimisée au Québec. La culture du hockey influence à divers degrés l'attitude des athlètes, des entraîneurs et des officiels impliqués dans le baseball.
Pour ma part, d'avoir eu la chance de travailler dans un environnement québécois où autant les joueurs que les entraîneurs évoluent avec émotion et passion m'aura permis de me développer et de me démarquer sur la scène nationale et internationale comme officiel. Messieurs, je vous en remercie sincèrement! Sans des entraîneurs comme Richard Émond, Sylvain Saindon, Martin Pouliot et plusieurs autres, je ne serais pas ici aujourd'hui. Encore une fois merci.
Revenons à Orlando si vous le voulez bien. Lundi soir, les arbitres qui seront d'office lors de la Classique mondiale de baseball 2009 ont tenu une réunion préparatoire. Une rencontre exhaustive qui a duré tout près de cinq heures. J'ai eu la chance d'y rencontrer les arbitres professionnels avec qui nous travaillerons. J'ai été impressionné aux contacts des Joe West, Hunter Wendelstedt, Ed Rapuano, Paul Emmel, Marvin Hudson et plusieurs autres.
En soirée, Rich Rieker nous a tous amenés souper dans un restaurant renommé d'Orlando. Dès mon entrée au restaurant, Ed Rapuano m'a offert de m'asseoir à la table qu'il partageait avec ses confrères de travail. Ces officiels, plus grands que nature, sont très accueillants et chaleureux. La soirée fut très agréable en compagnie de Rapuano, Rieker, Dreckman, Wegner et Diaz. Plusieurs anecdotes savoureuses furent partagées sans retenue aucune!
Et maintenant, se sont les choses très sérieuses qui commencent. Dans quelques minutes, je prendrai la route en direction de Viera où j'arbitrerai dans un match opposant l'équipe d'Italie aux Nationals de Washington. J'y oeuvrerai avec mon compatriote Corrie Davis et avec Laz Diaz et Hunter Wendelstedt, qui en passant est le fils de l'arbitre du baseball majeur Harry Wendelstedt.
À bientôt!
Stéphane Dupont
Collaborateur au texte : Jacques Lanciault