La saison est encore jeune, mais...
MLB mercredi, 10 avr. 2013. 15:48 mercredi, 11 déc. 2024. 19:30Justin Upton ne frappera pas 135 circuits, Matt Harvey ne gagnera pas tous les matchs et Clayton Kershaw devrait (probablement) concéder un point. Mais le petit échantillon de performances obtenu lors des neuf premiers jours de la saison 2013 a présenté certains signes révélateurs.
Justin Upton est à sa place
Il semblait heureux à son arrivée au camp d’entraînement des Braves, il semblait aussi heureux à la fin de celui-ci et il l’est encore davantage aujourd’hui dans sa nouvelle équipe. Selon le Elias Sports Bureau, Justin Upton est le premier joueur depuis Alex Rodriguez, en 2007, à frapper six longues balles à ses sept premières parties de la saison. Il est toutefois le premier de l’histoire de la MLB à le faire à sa première campagne avec une équipe.
Kershaw est meilleur que jamais
Il y a aura de ces jours cette saison où il dominera ses opposants avec sa balle rapide, et rien que ça. Mais jusqu’à présent, le gaucher des Dodgers a puisé dans son large répertoire comme jamais auparavant. Il utilise un pourcentage plus élevé de balle courbes et de tombantes afin de déstabiliser ses adversaires. À ses deux premiers départs, il a lancé un pourcentage de balles rapides de seulement 56,5 %, son plus bas en carrière.
Balle rapide : 56,5 % (moyenne de 92,6 mp/h)
Glissante : 24,6 % (85,1 mp/h)
Courbe : 15,7 % (73,8 mp/h)
Changement de vitesse : 3,1 (85,3 mp/h)
Il y a une variation d’environ 20 mp/h, ce qui est énorme, d’autant plus que sa courbe trouve régulièrement le centre du marbre.
Jed Lowrie passe sous le radar
Il est un bon joueur depuis quelques années ─ quand il ne se trouve pas sur la liste des blessés ─ et il se considère probablement chanceux d’être atterri chez les Athletics et d’avoir échappé à l’organisation des Astros. Présentement, son OPS de 1,567 est la meilleure des majeures après celle de Justin Upton. Même si nous ne recommandons pas de parier à Las Vegas sur la possibilité de le voir être élu joueur par excellence, les faits sont là : quand il joue, il performe bien.
Roy Halladay est une source de problème
La vélocité de sa balle rapide n’était pas si mal lundi lors de son départ contre les Mets, frôlant les 91 mp/h de façon constante. Mais sur ses 99 lancers en plus de quatre manches, l’angle de son bras était bas et il ne contrôlait pas sa balle.
Contre Matt Harvey – l’artilleur des Mets – Halladay a lancé trois balles et aucune prise, puis a dû lancer six fois de plus, incluant une fausse balle, avant d’en finir. Il a concédé six buts sur balles et 12 coups sûrs, dont trois circuits, en sept manches et un tiers cette saison, pour une moyenne de points mérités de 14,73.
Les Phillies continuent d’être derrière Halladay, principalement parce qu’ils ont beaucoup de respect envers lui et en partie parce qu’il est l’un des plus hauts salariés de l’équipe et qu’ils ont besoin qu’il produise. Mais après un camp printanier ardu, la situation risque d’arriver à un point où les Phillies devront trouver une autre alternative parce qu’il ne fait pas du tout le boulot et qu’il surtaxe les releveurs. Ces derniers ont pris part à neuf manches et deux tiers au cours de ses deux départs.
L’enclos des releveurs de Seattle est une puissance
Le spécialiste des fins de partie Tom Wilhelmsen a possiblement la balle courbe la plus foudroyante de tout le baseball majeur et Carter Capps possède toute une rapide avec du mouvement. Qui plus est, Charlie Furbush, Oliver Perez et Stephen Pryor n’ont pas alloué un seul point jusqu’à maintenant. Les frappeurs adverses affichent un OPS de ,565 contre les releveurs des Mariners.
Si les Mariners sont efficaces au bâton, ils seront dans la course tout au long de l’été.
De mieux en mieux pour Adam Jones
Il a connu une saison digne d’un joueur étoile l’année dernière avant d’éprouver des ennuis durant les séries éliminatoires, mais il connaît actuellement un départ canon. Ce qui est surtout impressionnant, c’est qu’il n’a été retiré que deux fois en 30 présences au bâton. Les lanceurs risquent d’employer la méthode « Josh Hamilton » avec lui en provoquant un but sur balle. Jones excelle lorsqu’il fait face à deux prises : il est 6 en 12 et compte un coup de circuit.
Matt Harvey est officiellement une bête
Les chiffres le disent : le droitier des Mets n’a alloué qu’un point en 14 manches et a réalisé 19 retraits contre seulement quatre buts sur balle. Sur Twitter, Curt Schilling a déclaré ceci : « Le nom de Matt Harvey sera mentionné parmi ceux de Verlander, Strasburg, Kershaw, Felix dans les 12 prochains mois ».
La performance des frappeurs adverses aussi reflète bien la situation : Michael Young a fait face à une tonne de glissantes dans sa vie, mais il n’a toujours pas réussi à toucher à celle d’Harvey. Ben Revere ne se fait pas souvent retirer, mais il en a eu plein les bras contre lui.
Ce qui est drôle, c’est qu’Harvey n’est même pas à son meilleur