(PC) - Mike Ribeiro sait qu'une semaine ne fait pas une saison. Malgré tout, le centre du Canadien a gagné en confiance juste avant la pause olympique en récoltant trois passes en autant de rencontres associé à Alex Kovalev et Alexander Perezhogin. Ribeiro compte bien poursuivre sur cette lancée lors de la reprise des activités, mardi, à Uniondale, face aux Islanders de New York.

«L'important est de revenir comme j'ai terminé, fait-il valoir. Je sais que je dois bien jouer pour que l'équipe participe aux séries. Je dois contribuer comme le reste du club.»

Ribeiro apprécie de jouer avec Kovalev après avoir été relégué au quatrième trio à la suite de contre-performances répétées. Son temps d'utilisation a d'ailleurs augmenté. Lors du dernier match contre Atlanta, Ribeiro a joué 18:27. Il s'agissait de sa plus importante soirée de travail depuis le 26 décembre (20:40) contre ces mêmes Thrashers.

«On se parle beaucoup, dit-il au sujet de Kovalev. Il aime aussi jouer avec Perezhogin. On sent que ça lui tente de jouer depuis cinq ou six parties.»

L'arrivée de Gainey

Ribeiro rappelle avoir disputé deux bons matchs dès l'arrivée de Bob Gainey derrière le banc. Il a obtenu un but et une passe dans la victoire contre San Jose, puis deux buts dans le gain contre Dallas. Il a ensuite ajouté une aide dans la défaite à Calgary.

«Ces deux buts m'ont donné confiance. La confiance, c'est gros dans notre métier, explique-t-il. Je me sentais mieux et mes habitudes de travail étaient également meilleures.»

Ribeiro a quand même été relégué au quatrième trio par la suite, Gainey n'étant pas satisfait de son rendement.

«Je voulais m'en sortir, dit-il. Je ne suis pas allé voir Bob à son bureau. J'ai plutôt donné un meilleur effort. Je voulais obtenir une autre chance.»

Gainey a reconnu ses efforts en le plaçant au centre de Kovalev et Perezhogin.

«Les choses ont bien marché avec Kovalev. J'avoue que c'est plus facile d'amasser des points dans le deuxième trio que dans le quatrième. Mes chances d'avoir des points sont meilleures qu'avec Aaron (Downey)», ajoute-t-il en riant.

Le pire différentiel

Ribeiro affiche le pire différentiel de l'équipe à moins-12, une statistique dont il n'est pas fier.

«Je regarde ça plus que n'importe quoi, dit-il. Je veux absolument baisser cette colonne. Au moins descendre à un seul chiffre.»

Ribeiro, qui vient de fêter son 26e anniversaire de naissance, dit s'entretenir fréquemment avec Guy Carbonneau qu'il admirait dans sa jeunesse.

«J'aime lui parler parce qu'il n'est pas plus gros que moi, dit-il. Il me donne des conseils que j'essaie d'appliquer durant les matchs.

«Il me parle de positionnement dans notre zone. Il m'aide aussi dans les mises en jeu. C'est tellement important les mises en jeu. On perd beaucoup d'énergie à vouloir récupérer une rondelle perdue lors d'une mise en jeu», ajoute Ribeiro dont le taux d'efficacité est de seulement 45,6 pour cent.