C'est le travail de Georges Laraque qui a retenu l'attention dans le premier match de la série entre le Canadien et les Bruins. Sauf qu'en théorie, ce n'est pas lui qui devrait permettre à son équipe de voler une partie contre les favoris.

Bob Gainey aurait plutôt besoin de Tomas Plekanec et on est en droit de se demander si le joueur de centre de 26 ans a ce qu'il faut pour s'en sortir. L'an passé en séries, Plekanec avait déclaré qu'il jouait comme une fillette et il s'est de nouveau flagellé vendredi, mentionnant cette fois que chaque nouvelle partie était pire pour lui que la précédente.

"Tomas est un professionnel. Il est ici depuis quelques années, il a de l'expérience en séries éliminatoires. Nous avons besoin d'un autre bon joueur de centre et en ce moment, il est notre seule option", a tranché Gainey.

Pendant que rien ne va plus pour Plekanec, Glen Metropolit a disputé jeudi son meilleur match depuis qu'il endosse l'uniforme du Canadien. Le trio qu'il a complété avec Christopher Higgins et Alex Tanguay s‘est avéré une très belle surprise.

Dans le fond, c'est peut-être lui le joueur de centre du deuxième trio que Gainey recherche.

"Oui, ça m'a pris par surprise de jouer avec Alex, a avoué Metropolit. Il est tellement un bon fabricant de jeu, nous avons eu plusieurs occasions de marquer. Mais ceci étant dit, nous avons perdu. Tout le monde doit jouer mieux."

Deux entraîneurs, deux méthodes

À la veille du deuxième match de la série, Gainey a dirigé un entraînement plutôt mollo. Tout un contraste avec celui des Bruins, qui ont travaillé avec entrain et énergie pendant près d'une heure.

C'est que jeudi soir, Claude Julien n'a pas réellement aimé l'effort de son équipe, qui n'a pas disputé le genre de partie qui lui a permis de terminer premier dans l'Est en saison régulière.

"On a eu des hauts et des bas durant la partie, a évalué Stéphane Yelle. En première période, on a assez bien débuté le match, mais en deuxième il y a eu un ralentissement. En troisième, on a essayé de se regrouper et ça a bien marché."

"Pendant la moitié du match, on a été un peu nerveux. On sait que ça a été un match avec des hauts et des bas. Il y a des choses à améliorer. Il faut prendre les bonnes choses et corriger nos erreurs", a résumé Patrice Bergeron.

*D'après un reportage de Luc Gélinas.