Le monde qui gravite autour de la boxe est plutôt hétéroclite. On y retrouve des gens d’affaires, des cols bleus, des passionnés, des artistes, des gens peu recommandables et j’en passe.

Prenez le conseiller d’Adonis Stevenson, Al Haymon. Il provient du monde de la musique. Son bras droit Sam Watson a deux fils qu’il a greffés à l’équipe. Vous les voyez dans le ring, avant et après les combats, à poser en compagnie des boxeurs d’Al Haymon. L’un d’eux, Brandon Watson, provient d’un tout autre monde… celui du baseball professionnel!

L’arrivée à Washington

Repêché par l’organisation des Expos en 1999, Brandon Watson n’a jamais eu la chance de jouer à Montréal. Le voltigeur évoluait au niveau AAA à Edmonton lors de la dernière saison des Expos.

En 2000, l’athlète de Los Angeles portait les couleurs des Expos… du Vermont au niveau A.

«Nous sommes venus voir jouer les Expos au Stade olympique. Il n'y avait pas beaucoup d'amateurs, mais l'équipe était bonne. J'aurais aimé jouer ici, mais c'est à Washington que j'ai fait mes débuts. Pour les anciens des Expos, c’était plus agréable de jouer à Washington devant de plus grosses foules. Mais je sais que tous aimaient la ville de Montréal.»

Son premier match dans les majeurs a été fracassant! Le 9 août 2005 à Houston contre les Astros, le frappeur gaucher a frappé un double et un coup de circuit en 4e manche dans une victoire des Nationals au compte de 6 à 5! Dans l’ordre des frappeurs, Watson était au 1er rang devant Jose Vidro, Nick Johnson, Vinny Castilla et Brad Wilkerson.

Ce circuit contre Ezequiel Astacio a été le seul qu’il a réussi en 40 matchs dans les majeures. Sa carrière n’aura pas été la plus impressionnante, mais il en garde de bons souvenirs. «J'ai eu du plaisir à jouer pendant 11 saisons. C'était une belle expérience..»

Du champ gauche… au centre du ring!

En 2011, après une pause d’un an, Brandon Watson termine sa carrière dans la Ligue Can Am avec les Bears de Newark dirigés par un certain Tim Raines! Cette année-là, les Capitales de Québec sont couronnés champions.Brandon Watson

À ce moment, son père Sam Watson est déjà impliqué dans le monde de la boxe et graduellement il initie ses enfants Brandon et Marcus à cette faune.

«Le baseball te permet de rencontrer des gens de toutes les nationalités, et c'est pareil en boxe. Les langues sont différentes. Ça m'a aidé.» À défaut de parcourir les stades nord-américains, Brandon Watson se promène sur les rings du monde entier.

Plus facile d’approche qu’Al Haymon, mais tout de même réservé, Brandon Watson n’a pas voulu entrer dans les détails des rouages de PBC lors de l’entrevue. Mais lorsqu’appelé à commenter ce que représente Adonis Stevenson pour l’entreprise, Watson s’est montré très enthousiaste.

«Adonis, c'est Superman! C'est un bon gars et tout le monde aime les K.-O.! C'est un plaisir de voir sa carrière se développer de la sorte.»