Jean Pascal et Yunieski Gonzalez ont tous deux respecté la limite de poids en vue de leur combat de samedi, à Las Vegas.

Sergey Kovalev et son aspirant Nadjib Mohammedi en ont fait autant.

« Krusher » a fait osciller le pèse-personne à 174,5 livres alors que Nadjib Mohammedi affichait 1,5 livre de moins. Pascal a quant à lui affiché un poids de 178 livres, contrairement à 177 livres pour le Cubain.

Un face à face sans histoire

Autrefois adversaires sur un même ring, Pascal précédera cette fois le combat principal mettant en vedette le champion unifié des mi-lourds Kovalev. Le Lavallois s’était incliné devant lui par K.-O. technique en mars dernier et Kovalev avait par la suite admis qu’il lui avait offert une des plus sérieuses oppositions dans sa carrière. Pascal a depuis redoublé d’ardeur pour revenir sur le droit chemin.

« J’ai appris que je dois encore tout améliorer, a déclaré Jean Pascal lors d’une brève entrevue au réseau HBO tout juste avant la pesée. C’est ce que j’ai fait pendant le camp d’entraînement. J’ai tenté d’améliorer les petits détails. »

Pascal a été impliqué dans huit combats de championnat du monde, alors qu’en comparaison, son rival n’a que 16 combats professionnels derrière la cravate. Même si en apparence l’expérience joue en faveur du Québécois, ce dernier est conscient que c’est dans le ring que tout se jouera réellement.

« On ne sait jamais dans la boxe. Ça ne prend qu’une fraction de seconde pour tout changer. Je m’attends à connaître un bon combat pour les amateurs. Ça va être la guerre. »

« J’aime faire plaisir à la foule. Chaque fois que j’embarque dans le ring, je donne toujours mon 110 %, gagne ou perd. »

Tout est en place
« Ça va être la guerre »