Olivier Aubin-Mercier veut continuer à s'améliorer dans l'UFC

De bonnes performances des Québécois 3:33

mardi, 25 août 2015. 14:29

MONTRÉAL – Pour une rare fois dans sa carrière, Olivier Aubin-Mercier est resté collé au plan de match tout au long de son combat face à Tony Sims.

Le Québécois a enregistré la victoire par décision unanime des juges. Malgré tout, il n’était pas totalement satisfait de sa performance 48 heures après le gala UFC présenté à Saskatoon. L’ancien participant de la téléréalité The Ultimate Fighter : Nations aurait préféré mettre fin au combat avant la limite.

« J’aurais aimé mieux le finir. J’ai vu que j’avais encore beaucoup de choses à travailler. L’une de celles-là, c’est de, oui suivre le plan de match, mais de trouver un juste milieu », a-t-il expliqué avec son grand sourire habituel lors d’un entretien dans les studios de RDS, mardi.

« Quand je lui ai pris le dos dans la première minute du premier round, je croyais que c’était fini. [...] Il a bien fait quand même parce que s’il avait essayé de s’en sortir, peut-être j’aurais pu l’avoir à ce moment », a indiqué Aubin-Mercier (7-1) qui a remporté six de ses sept victoires par soumission.

Olivier Aubin-Mercier et Tony Sims Le poids léger a encore une fois démontré qu’il était un excellent lutteur. Son passé de judoka l’a aussi bien servi pour terminer certaines de ses six amenées au sol. En tout, Aubin-Mercier a eu le contrôle de son adversaire pendant 11 min 48 s.

« J’ai fait beaucoup de judo et beaucoup de lutte pour me préparer à ce combat. Ç’a quand même bien fonctionné. Ce qu’on voulait faire aussi, c’était de garder la pression. Quand je manquais une amenée au sol, je continuais à avancer et je crois que ça l’a joué dans la tête de Tony », a souligné celui qui a bien utilisé les triangles au corps pour limiter les mouvements de Sims.

Aubin-Mercier n’a toutefois placé que trois frappes significatives au cours de l’affrontement. Il s’agit d’un record de l’UFC pour un combattant qui a savouré la victoire.

Les entraîneurs du Montréalais, Richard Ho du H2O MMA Gym et Firas Zahabi du Tristar Gym, étaient vraiment content que leur protégé ait suivi le plan de match à lettre. Par contre, ils considèrent que celui-ci aurait pu utiliser sa boxe un peu plus.

« Ils m’ont dit qu’ils croyaient que j’aurais pu échanger un peu plus avec lui. Je suis d’accord avec ça. Je suis resté un peu debout avec lui et je voyais tous ses coups venir. C’est un secret bien caché mon style debout. C’est sûr que je vais avoir des occasions de le montrer dans le futur », a assuré le combattant de 26 ans.

Aubin-Mercier a atteint la limite de trois rounds pour la deuxième fois de sa carrière. Il était fier d’avoir montré qu’il était capable de suivre le rythme pendant les 15 minutes du combat. « C’était trois rounds de lutte, ce qui est probablement la chose la plus difficile dans le sport », a-t-il fait valoir.

Le père de famille prendra des vacances bien méritées avec sa copine et sa fille au cours des prochaines semaines. Il n’est pas encore fixé à savoir s’il combattra de nouveau avant la fin de l’année. Mais le représentant de la Belle Province ne fermerait pas la porte à un affrontement contre Chris Wade, le combattant qu’il était censé retrouver dans l’octogone à Saskatoon.

Wade a subi une blessure quelques semaines avant le combat le forçant à laisser sa place à Tony Sims. Wade a un style comparable à celui d’Aubin-Mercier.