LONDRES - Les responsables de l'écurie de Formule 1 Caterham auraient reçu 1,6 million $ (1 million de livres) en 48 heures depuis la mise sur pied d'un plan de financement public dont l'objectif était d'améliorer sa situation financière et d'être sur la grille de départ lors du dernier Grand Prix de la saison, dans deux semaines.

Caterham, dont la gestion relève maintenant de spécialistes en insolvabilité en attendant de trouver un éventuel acheteur, espère amasser 3,7 millions $ (2,35 millions de livres) d'ici vendredi, afin de prendre part à la course du 23 novembre, à Abou Dhabi.

Selon Finbarr O'Connell, administrateur chez Caterham, le temps n'est pas encore venu de crier « mission accomplie » et il reste encore beaucoup d'argent à recueillir.

O'Connell a ajouté qu'une « partie aux reins solides financièrement est entrée dans le portrait et envisage acheter l'équipe », dans la foulée de la campagne de financement.

Ecclestone évoque une F1 à deux vitesses

Le promoteur de la Formule 1 Bernie Ecclestone a évoqué dimanche une F1 à deux vitesses, pour tenter de limiter les coûts des petites écuries en difficulté, une heure avant le départ du Grand Prix du Brésil.

« C'est peut-être une idée : disputer un Championnat constructeurs en même temps qu'un Championnat des équipes. Et les (petites) équipes auraient des voitures similaires, des moteurs similaires. Ce serait un retour au passé, quand nous avions le même moteur et la même boîte de vitesses, nous nous occupions juste de faire des châssis », a dit Ecclestone lors d'un point presse informel dans le paddock du circuit d'Interlagos.

Le grand argentier de la F1, âgé de 84 ans, avait estimé samedi que « la F1 n'était pas en crise », à la suite de la mise en faillite des écuries Marussia et Caterham, absentes aux États-Unis et au Brésil. Ces difficultés de trésorerie sont dues, selon lui, à une mauvaise gestion de la part de leurs responsables, qui ont « plus dépensé que ce qu'ils avaient en poche ». Il l'a répété dimanche matin.

« En ce moment, il n'y a aucun accord pour engager une troisième voiture (au sein des grosses écuries) », a aussi indiqué M. Ecclestone, contrairement à ce qu'affirmait le Times dimanche matin sur son site internet, en citant Red Bull, qui a démenti ce projet, et Ferrari.

La troisième voiture est l'une des solutions envisagées, en coulisse, si le plateau de F1 descend à 16 voitures (au lieu de 18 aux États-Unis et au Brésil), soit le minimum promis par Ecclestone, par contrat, aux organisateurs de tous les GP de la prochaine saison.