5 clés pour accéder au dépassement de soi
En forme mardi, 30 mars 2021. 07:32 vendredi, 13 déc. 2024. 19:10Je dois l’avouer, j’ai une importante dépendance…
Je suis toujours en quête d’être fière de moi, je suis « drivée » par le chemin vers l’accomplissement de mes prochains objectifs, puis dès que je les ai atteints, ça me nourrit d’énergie pour mes nouveaux projets. Bref, tout ça c’est une constante roue !
Cette soif de me sentir accomplie m’a mené à faire du plongeon de haut vol dans un lac glacé cet hiver et à organiser mon défi suivant, plonger à partir d’une montgolfière. Par contre, cette même soif me challenge aussi dans mes fonctions quotidiennes, autant sur le plan du travail que dans mon rôle de mère. C’est aussi faire preuve de dépassement de soi que d’intégrer la méditation dans sa routine journalière ou d’essayer de nouveaux sports en famille. Le dépassement de soi occupe une place très importante dans plusieurs aspects de la vie.
Cette dynamique me rend heureuse puis j’ai cherché, entre autres pour le cadre de mes conférences, à en comprendre les grandes lignes afin d’échanger avec les gens à propos de cette recette, qui contribue au bonheur.
Ce qui en ressort, c’est qu’il existe cinq clefs principales qui nous permettent de s’investir dans notre dépassement de soi :
- Connaître notre fondation (nos forces et nos expériences).
- Se lancer des défis, à partir de références déjà réalisées.
- S’organiser un plan avec nos impératifs et nos objectifs.
- Ne pas se comparer.
- Se féliciter.
1 . Notre fondation
Pour se dépasser c’est bon de connaitre nos forces car on sera notre propre allié. Connaitre nos qualités et ce qu’on a d’acquis puis de réalisé est primordiale. Je n’aurais pu décider de tenter mon plongeon de haut vol dans le lac glaçé, si je n’avais jamais fait de haut vol dans un climat froid. Mes années d’expérience dans ce sport m’ont menées à réaliser que je suis capable de bien plonger même en contextes extrêmes comme le froid du mois mai en Irlande et celui du Fjord du Saguenay en plein automne. Ces mêmes années d’apprentissage et d’adaptation au visuel et à la température qui changent constamment d’une compétition à l’autre, m’ont permises de développer la qualité de trouver mes marques facilement, cet aspect de ma personnalité fait maintenant partie de ma fondation.
2. Se lancer des défis
Afin de se trouver des challenges réalistes et accessibles, c’est bon de partir de références qu’on connait déjà comme point de départ. Par exemple on veut marcher plus. On peut commencer par se procurer un appareil ou une application qui calcule nos pas journaliers, si ce n’est déjà fait, puis garder notre rythme de vie habituel quelques jours en cumulant nos informations. On regarde ensuite notre moyenne de pas par jour puis on se donne l’objectif d’augmenter celui-ci de 1000 pas chaque jour de la semaine suivante. Basé sur comment cette semaine s’est passée, on pourra décider de maintenir ce nouvel objectif ou d’augmenter à nouveau le nombre de pas.
3. Élaborer un plan
C’est bien beau de souhaiter des choses, mais si on ne fait que les souhaiter rien ne bougera. Une fois qu’on sait ce qu’on veut accomplir, ça doit devenir notre projet, puis un projet, ça se concrétise une étape à la fois. On commence par cibler l’objectif et établir les échelons intermédiaires pour y arriver. Une fois qu’on a structuré nos idées, un échéancier facilite leur concrétisation. Attention par contre, on doit demeurer réaliste face à nos impératifs pour que ce calendrier rencontre notre emploi du temps au quotidien. Exemple, je me remets à la course à pied car je souhaite courir la Wings for life le 9 mai prochain parce que j’aime courir et que la cause me tient à cœur (c’est vrai que je vais faire cette course virtuelle, rejoignez-moi pour ce beau défi c’est une super occasion de directement mettre en pratique les conseils cités dans ce texte.)
Ce serait irréaliste pour moi de viser faire 30 km le 9 mai prochain car je suis au cours de cette même période en sprint d’entrainement en plongeon de haut vol pour mon projet d’aérostat. Je sais que pour protéger mon corps je dois allouer une période de récupération après mes entrainements de haut vol et de musculation avant de courir, je sais aussi qu’à cause de la force de l’impact de mes plongeons je ne peux pas faire du jogging la même journée que je fais du high dive. Je suis également consciente que je m’entraine déjà cinq jours semaine, donc que je ne pourrai courir qu’une à deux fois par semaine d’ici le 9 mai.
Je fais donc quelques sorties en écoutant mon corps pour la durée et la distance puis à partir de cette référence, je me donnerai un objectif d’augmenter un peu celle-ci, toutes les semaines pendant les 6 semaines à venir. J’appliquerai également les bons conseils cités dans cet article de Dominic Labelle.
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4. Ne pas se comparer
La phrase le dit d’elle-même, il s’agit ici de dépassement de soi, pas des autres. La personne que l’on souhaite battre, c’est nous même. Nulle ne sert de se comparer à quelqu’un dont la situation est différente de la vôtre, peu importe le domaine. Vous souhaitez cuisiner plus souvent? Parfait, vous êtes votre référence, normalement vous préparez deux soupers par semaine et mangez du fastfood, du réchauffé ou du prêt à manger les autres soirs ? Ok on part de là, on ajuste notre horaire et notre liste d’épicerie en conséquence et dans peu de temps on cuisine déjà deux fois plus, c’est une super amélioration, pas de besoin de cuisiner autant et aussi bien de Ricardo pour avoir amélioré notre qualité de vie!
5. Se féliciter
C’est exactement pour ça qu’on veut se dépasser. On cherche à mériter d’être fier de soi. Il faut prendre le temps de savourer les réussites, elles nous alimentent et elles consolident notre confiance en soi. C’est cette même confiance qui rendra toute la suite du processus possible. Lorsqu’on fragmente notre grand défi en étapes, chaque étape terminée est un accomplissement en soi dont on peut être fier. Un mois avant mon plongeon de 22 m en hiver, je suis allé faire mes tests de la falaise de 3m seulement, ce soir-là, même si c’était 19 m moins haut que l’objectif ultime, j’étais fière de moi et de toute mon équipe, on avait accompli la première étape de cet audacieux projet.
Oser choisir le dépassement de soi, c’est s’offrir une vie plus savoureuse. Je vous le souhaite.
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