Courir... pour fuir l'égarement!
En forme lundi, 7 mars 2022. 07:46 samedi, 14 déc. 2024. 03:53Atrocité inacceptable. Je cherche les qualificatifs pour décrire la folie qui se déroule présentement.
Le monde du sport est affecté. Enfin, c’est toute l’humanité qui a honte du comportement humain. Peu importe où l’on se retrouve sur la planète, le respect de l’autrui devrait toujours prévaloir.
J’ai quelquefois abordé le sujet dans mes chroniques et je ne suis pas le seul à le prétendre. Les effets positifs de la course à pied sur le cerveau, comparables à ceux obtenus à la boxe où on incite les gens trop explosifs au niveau du caractère, à se défouler en frappant sur un sac de sable !
La déroute du cerveau peut être incontrôlable dans certaines circonstances. Il devient utile de disposer d’un moyen pour l’apaiser, davantage lorsqu’on est conscient du problème. Chaque humain se doit d’être responsable de ses faits et gestes. Lorsqu’il a été conçu, le bien prévalait et c’est en cours de route que le mal est venu s’interposer.
L’autre jour, j’en parlais à Pasquale. Je lui expliquais combien il devenait important de sauver une personne lorsque nous étions témoins de sa détresse, de rejoindre les services ambulanciers pour lui apporter l’aide nécessaire. Alors, présentement, comment comprendre que l’on détruit des familles ? Comment peut-on vivre avec la conscience tranquille après un tel gâchis ?
PAIX
Courir ramène les droits fondamentaux à leur base. La course à pied orchestre des effets positifs et nous aide à comprendre la valeur du bien. Elle nous fournit l’armement nécessaire qui nous permettra de contrer les attaques du mal qui tenteront par divers moyens de nous influencer.
Surtout après avoir traversé une pandémie qui a suscité un vrai KO à travers la planète, comment peut-on en ajouter une couche supplémentaire ?
Quoi de mieux qu’une partenaire de course pour véhiculer un message de paix. Lors de mon entraînement de mardi dernier, le sujet est logiquement apparu lors de notre conversation alors que face à un vent glacial, on pouvait ressentir toute la frayeur dans nos propos.
Dégoutée, Ariane qui n’a que 24 ans, se refusait d’accepter un tel désastre, sachant les grands conflits qui ont marqué l’histoire, qui ont fait un nombre incalculable de victimes et qui en bout de ligne, n’auront que marquer l’histoire mais de la très mauvaise façon.
COURIR, UN STABILISATEUR ESSENTIEL
Lorsque j’ai couru le marathon de Berlin il y a quelques années, je m’étais rendu en Pologne car je tenais à visiter le camp d’Auschwitz, un passage obligé pour moi, un endroit qui a servi de tombeau à ciel ouvert pendant la 2e guerre mondiale. Il devenait important que je ressente la douleur que l’humain avait osé infliger aux siens, pour absolument rien, on va se le dire.
L’humain ne doit jamais s’égarer des vraies valeurs qu’on lui a conférées.
Pour les gens en général, la course à pied viendra régler de nombreux ennuis mais apporter également le stabilisateur essentiel qui permettra d’éviter des égarements comme celui auquel on assiste actuellement.
Mardi matin, après l’entraînement, un climat de paix régnait dans mon cerveau.
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