Ça aurait pu être pire...
Football lundi, 16 oct. 2006. 19:57 samedi, 14 déc. 2024. 02:54
Même si j'ai subi une fracture du péroné, je suis bien content de savoir que mon genou n'est pas touché. Cela veut dire que j'ai des chances de revenir au jeu cette saison.
Le péroné peut prendre de trois à six semaines avant de guérir. Puisque la membrane qui entoure l'os n'est pas touché, c'est une question de semaine avant que je ne revienne au jeu.
Je vais profiter de deux semaines de congé et je pourrais peut-être revenir à temps pour les matchs éliminatoires.
Je me suis blessé lors d'une couverture sur un botté de dégagement. Un de mes coéquipiers s'est fait plaquer dans le dos, une manœuvre illégale. Étant dans le sens contraire de l'action, deux joueurs de la Saskatchewan ont ensuite roulé sur ma cheville, qui n'a tout simplement pas tenu le coup.
Encore l'indiscipline
Encore une fois, notre indiscipline nous a coûté la victoire. C'est d'autant plus décevant, car nous avons dominé du début à la fin. Nous avons vraiment la mauvaise habitude de nous tirer dans le pied.
Les entraîneurs nous demandent de jouer avec intensité, mais nous devons absolument penser avant d'agir. Et ce n'est pas avec de l'entraînement que nous allons venir à bout de notre indiscipline, mais bien en contrôlant nos émotions. C'est uniquement la responsabilité des joueurs et non celle des entraîneurs.
Je suis bien content de voir notre unité offensive y aller pour le long gain sur le tout premier jeu du match. En tentant de longs jeux, nous forçons les défensives adverses à s'étirer. De cette façon, les autres formations n'ont d'autres choix que de jouer sur les talons, car elles n'ont pas du tout la moindre idée de ce qui s'en vient. En agissant de la sorte, notre attaque au sol ainsi que notre jeu aérien court auront plus la chance de s'imposer.
Ce n'est pas fini
Il ne faut pas croire que nous avons fait une croix sur le titre de la division Est, car tout est encore possible. Nous allons mettre toutes nos énergies sur la partie de samedi contre les Eskimos. Même si ces derniers sont éliminés des matchs éliminatoires, ils seront assurément affamés. Danny Maciocia est un homme fier et il voudra que son équipe soit à la hauteur. Edmonton est une équipe orgueilleuse qui souhaite, j'en suis sûr, terminer la saison sur une bonne note.
Jim Popp pense lui aussi à la prochaine rencontre et non à la finale de l'Est. Il est sur la même longueur d'onde que ses joueurs, ce qui plaît beaucoup aux joueurs. Il nous a répété que le match contre les Eskimos sera le plus important de notre saison. Notre objectif commun est de terminer en première position. Dans le fond, c'est ce qui importe.
Un avantage, la semaine de congé?
Il est difficile de déterminer si la semaine de congé associée au championnat de division est un avantage ou un inconvénient. La saison dernière, nous avons vaincu les Argonauts chez eux en finale de l'Est alors qu'il y a deux ans, c'est eux qui nous avaient battus à domicile. Je crois qu'il est beaucoup plus facile de poursuivre sur une lancée et de jouer une partie par semaine. Parfois, une pause ralentit le rythme auquel que nous sommes habitués. Toutefois, la semaine de congé permet de soigner les blessures. Dans mon cas, cela pourrait faire toute la différence entre participer à la finale de l'Est ou regarder le match des lignes de côté sans pouvoir aider mes coéquipiers.
*Propos recueillis par RDS.ca
Le péroné peut prendre de trois à six semaines avant de guérir. Puisque la membrane qui entoure l'os n'est pas touché, c'est une question de semaine avant que je ne revienne au jeu.
Je vais profiter de deux semaines de congé et je pourrais peut-être revenir à temps pour les matchs éliminatoires.
Je me suis blessé lors d'une couverture sur un botté de dégagement. Un de mes coéquipiers s'est fait plaquer dans le dos, une manœuvre illégale. Étant dans le sens contraire de l'action, deux joueurs de la Saskatchewan ont ensuite roulé sur ma cheville, qui n'a tout simplement pas tenu le coup.
Encore l'indiscipline
Encore une fois, notre indiscipline nous a coûté la victoire. C'est d'autant plus décevant, car nous avons dominé du début à la fin. Nous avons vraiment la mauvaise habitude de nous tirer dans le pied.
Les entraîneurs nous demandent de jouer avec intensité, mais nous devons absolument penser avant d'agir. Et ce n'est pas avec de l'entraînement que nous allons venir à bout de notre indiscipline, mais bien en contrôlant nos émotions. C'est uniquement la responsabilité des joueurs et non celle des entraîneurs.
Je suis bien content de voir notre unité offensive y aller pour le long gain sur le tout premier jeu du match. En tentant de longs jeux, nous forçons les défensives adverses à s'étirer. De cette façon, les autres formations n'ont d'autres choix que de jouer sur les talons, car elles n'ont pas du tout la moindre idée de ce qui s'en vient. En agissant de la sorte, notre attaque au sol ainsi que notre jeu aérien court auront plus la chance de s'imposer.
Ce n'est pas fini
Il ne faut pas croire que nous avons fait une croix sur le titre de la division Est, car tout est encore possible. Nous allons mettre toutes nos énergies sur la partie de samedi contre les Eskimos. Même si ces derniers sont éliminés des matchs éliminatoires, ils seront assurément affamés. Danny Maciocia est un homme fier et il voudra que son équipe soit à la hauteur. Edmonton est une équipe orgueilleuse qui souhaite, j'en suis sûr, terminer la saison sur une bonne note.
Jim Popp pense lui aussi à la prochaine rencontre et non à la finale de l'Est. Il est sur la même longueur d'onde que ses joueurs, ce qui plaît beaucoup aux joueurs. Il nous a répété que le match contre les Eskimos sera le plus important de notre saison. Notre objectif commun est de terminer en première position. Dans le fond, c'est ce qui importe.
Un avantage, la semaine de congé?
Il est difficile de déterminer si la semaine de congé associée au championnat de division est un avantage ou un inconvénient. La saison dernière, nous avons vaincu les Argonauts chez eux en finale de l'Est alors qu'il y a deux ans, c'est eux qui nous avaient battus à domicile. Je crois qu'il est beaucoup plus facile de poursuivre sur une lancée et de jouer une partie par semaine. Parfois, une pause ralentit le rythme auquel que nous sommes habitués. Toutefois, la semaine de congé permet de soigner les blessures. Dans mon cas, cela pourrait faire toute la différence entre participer à la finale de l'Est ou regarder le match des lignes de côté sans pouvoir aider mes coéquipiers.
*Propos recueillis par RDS.ca