Kolby Smith m'a impressionné
Football mercredi, 28 nov. 2007. 21:00 dimanche, 15 déc. 2024. 07:40
Il n'y a pas eu que des aspects négatifs lors de notre revers de 20-17, dimanche face aux Raiders d'Oakland. Cette partie a permis d'assister à l'émergence de la recrue Kolby Smith.
À vrai dire, personne ne savait à quoi s'attendre de Kolby. Ça été une belle surprise de le voir amasser 150 verges au sol. J'ai été particulièrement impressionné par sa robustesse et sa solidité. Il était très difficile à arrêter, tellement il courait avec intensité.
Kolby attaquait les ouvertures. Il ne perdait pas de temps en dansant derrière la ligne. On le voyait exploser et prendre son envol. On l'a vu récolter beaucoup de verges après un premier contact avec un défenseur. Quand il était en fâcheuse position, il savait s'en sortir. Même si les Raiders ne sont pas les meilleurs contre la course au sol, le jeune a été impressionnant. J'ai hâte de voir ce qu'il fera au prochain match.
Ça été son match en attaque. Il a aussi marqué deux touchés. C'est un joueur que peu de gens voyaient, lui qui n'avait été qu'un choix de cinquième ronde. Il n'était même pas un partant à l'université. L'entraîneur avait vu des belles choses. Il nous a dit qu'il aimait la façon qu'il attaquait les trous.
Dave Rayner rate son coup
Le botteur Dave Rayner a raté une importante tentative de placement au quatrième quart. Il n'y a aucune raison particulière qui explique cet insuccès si ce n'est qu'il a simplement raté son botté. Dave a cru qu'il y avait une pénalité parce que les arbitres ont lancé un mouchoir mais il n'y en avait pas. Il n'y a rien d'autre à ajouter.
Au cours des derniers jours, les Chiefs ont embauché le vétéran botteur John Carney, âgé de 43 ans. Il est un des plus prolifiques botteurs de la NFL. Vétéran de 19 saisons, il a connu beaucoup de succès, notamment avec les Chargers et les Saints. Je sais qu'il a moins de puissance dans sa jambe pour les bottés de reprise, mais il est très précis pour les placements. L'an dernier, il a conservé une moyenne de réussite de 92% avec les Saints, ce dont peu de botteurs peuvent se vanter. S'il joue encore à son âge, c'est parce qu'il est un vrai professionnel et qu'il se prépare très bien.
Carney n'a pas la puissance de Dave Rayner, mais il est toutefois plus constant. Quand un botteur rate un botté aussi court que 32 verges, ça affecte toute l'équipe. On a d'ailleurs perdu deux parties par la marge de trois points cette saison. Perdre de cette façon, ça fait mal. Si le botté avait été réussi, le momentum serait venu de notre côté mais en ratant le placement, ça donne une poussée d'énergie à nos adversaires, qui récupèrent le ballon en bonne position sur le terrain. Toutes les fois où notre botteur a raté son coup, l'autre équipe a récupéré le ballon pour aller marquer des points.
Un quatrième revers de suite
Le vétéran quart réserviste Damon Huard ne se plaint de son sort car il connaît son rôle au sein de l'équipe. Il sait qu'il doit appuyer notre partant Brodie Croyle, qui n'a pas mal fait dimanche contre les Raiders. Plus tôt dans la saison contre les Colts, il avait bien fait aussi et nous avions perdu par trois points dans un match où nous avions aussi raté deux placements. Il n'est pas à blâmer parce qu'il a su nous placer en position pour l'emporter et nous avons échoué.
Il y avait longtemps que je n'avais pas connu une aussi longue séquence perdante. Ça me fait penser à ma première saison à Seattle où nous avions terminé avec une fiche de 6-10. Quand tu perds autant, ce n'est jamais plaisant. La semaine de préparation est plus longue et les entraîneurs sont plus tendus. Tout le monde est stressé. Comme on déteste perdre, ce n'est pas facile. Dans notre cas, notre dernière victoire remonte avant notre semaine de relâche. Ça fait donc six semaines que nous n'avons pas savouré la victoire.
Personnellement, le football est mon travail et je ne ramène pas les problèmes de l'équipe à la maison. Je suis capable de ne pas mélanger les deux aspects de ma vie. Quand je suis à la maison, j'essaie d'y penser le moins possible. Après huit ans, j'ai vécu toutes les situations et je sais que nous allons finir par retrouver le chemin de la victoire.
Si j'étais une recrue, je pense que je m'en ferais moins avec les résultats de l'équipe. La priorité d'une recrue est de s'assurer de garder son poste et la performance de l'équipe passe en deuxième. La victoire est importante mais comme tu n'es jamais assuré de jouer le match suivant, tu te bats constamment pour ta place.
Comme vétéran, tu sais que le vent va tourner et que la victoire va revenir. Je me considère chanceux parce que j'ai été habitué à gagner ces dernières années à Seattle.
Il n'y a pas de panique encore. Notre entraîneur Herm Edwards nous a dit que nous n'étions qu'à deux parties des Chargers de San Diego et que rien n'était encore joué. On affronte les Chargers en fin de semaine et avec un gain, on ne serait qu'à une partie.
L'équipe a changé son approche dans ce dernier droit de la saison régulière. Plutôt que de regarder la tête de section, on prend un match à la fois. On n'a pas à s'en faire avec la position que nous occuperons dans un mois. On verra une fois rendu là.
Décès de Sean Taylor
Notre entraîneur a parlé de la mort tragique de Sean Taylor, des Redskins de Washington. C'est triste de voir un jeune de 24 ans mourir de cette façon.
L'entraîneur a prôné la discipline personnelle. On se doute que les détails de cette histoire ne révéleront rien de très gratifiant sur Taylor. On s'attend à ce que ce soit laid. D'ailleurs, notre entraîneur nous a demandé de réfléchir à ce qu'on aimerait laisser comme image au jour de notre mort. Edwards a ajouté que l'image que Taylor va laisser, ne serait pas très jolie.
C'est pas mal plus fort que la simple image de la NFL.
*Propos recueillis par RDS.ca
À vrai dire, personne ne savait à quoi s'attendre de Kolby. Ça été une belle surprise de le voir amasser 150 verges au sol. J'ai été particulièrement impressionné par sa robustesse et sa solidité. Il était très difficile à arrêter, tellement il courait avec intensité.
Kolby attaquait les ouvertures. Il ne perdait pas de temps en dansant derrière la ligne. On le voyait exploser et prendre son envol. On l'a vu récolter beaucoup de verges après un premier contact avec un défenseur. Quand il était en fâcheuse position, il savait s'en sortir. Même si les Raiders ne sont pas les meilleurs contre la course au sol, le jeune a été impressionnant. J'ai hâte de voir ce qu'il fera au prochain match.
Ça été son match en attaque. Il a aussi marqué deux touchés. C'est un joueur que peu de gens voyaient, lui qui n'avait été qu'un choix de cinquième ronde. Il n'était même pas un partant à l'université. L'entraîneur avait vu des belles choses. Il nous a dit qu'il aimait la façon qu'il attaquait les trous.
Dave Rayner rate son coup
Le botteur Dave Rayner a raté une importante tentative de placement au quatrième quart. Il n'y a aucune raison particulière qui explique cet insuccès si ce n'est qu'il a simplement raté son botté. Dave a cru qu'il y avait une pénalité parce que les arbitres ont lancé un mouchoir mais il n'y en avait pas. Il n'y a rien d'autre à ajouter.
Au cours des derniers jours, les Chiefs ont embauché le vétéran botteur John Carney, âgé de 43 ans. Il est un des plus prolifiques botteurs de la NFL. Vétéran de 19 saisons, il a connu beaucoup de succès, notamment avec les Chargers et les Saints. Je sais qu'il a moins de puissance dans sa jambe pour les bottés de reprise, mais il est très précis pour les placements. L'an dernier, il a conservé une moyenne de réussite de 92% avec les Saints, ce dont peu de botteurs peuvent se vanter. S'il joue encore à son âge, c'est parce qu'il est un vrai professionnel et qu'il se prépare très bien.
Carney n'a pas la puissance de Dave Rayner, mais il est toutefois plus constant. Quand un botteur rate un botté aussi court que 32 verges, ça affecte toute l'équipe. On a d'ailleurs perdu deux parties par la marge de trois points cette saison. Perdre de cette façon, ça fait mal. Si le botté avait été réussi, le momentum serait venu de notre côté mais en ratant le placement, ça donne une poussée d'énergie à nos adversaires, qui récupèrent le ballon en bonne position sur le terrain. Toutes les fois où notre botteur a raté son coup, l'autre équipe a récupéré le ballon pour aller marquer des points.
Un quatrième revers de suite
Le vétéran quart réserviste Damon Huard ne se plaint de son sort car il connaît son rôle au sein de l'équipe. Il sait qu'il doit appuyer notre partant Brodie Croyle, qui n'a pas mal fait dimanche contre les Raiders. Plus tôt dans la saison contre les Colts, il avait bien fait aussi et nous avions perdu par trois points dans un match où nous avions aussi raté deux placements. Il n'est pas à blâmer parce qu'il a su nous placer en position pour l'emporter et nous avons échoué.
Il y avait longtemps que je n'avais pas connu une aussi longue séquence perdante. Ça me fait penser à ma première saison à Seattle où nous avions terminé avec une fiche de 6-10. Quand tu perds autant, ce n'est jamais plaisant. La semaine de préparation est plus longue et les entraîneurs sont plus tendus. Tout le monde est stressé. Comme on déteste perdre, ce n'est pas facile. Dans notre cas, notre dernière victoire remonte avant notre semaine de relâche. Ça fait donc six semaines que nous n'avons pas savouré la victoire.
Personnellement, le football est mon travail et je ne ramène pas les problèmes de l'équipe à la maison. Je suis capable de ne pas mélanger les deux aspects de ma vie. Quand je suis à la maison, j'essaie d'y penser le moins possible. Après huit ans, j'ai vécu toutes les situations et je sais que nous allons finir par retrouver le chemin de la victoire.
Si j'étais une recrue, je pense que je m'en ferais moins avec les résultats de l'équipe. La priorité d'une recrue est de s'assurer de garder son poste et la performance de l'équipe passe en deuxième. La victoire est importante mais comme tu n'es jamais assuré de jouer le match suivant, tu te bats constamment pour ta place.
Comme vétéran, tu sais que le vent va tourner et que la victoire va revenir. Je me considère chanceux parce que j'ai été habitué à gagner ces dernières années à Seattle.
Il n'y a pas de panique encore. Notre entraîneur Herm Edwards nous a dit que nous n'étions qu'à deux parties des Chargers de San Diego et que rien n'était encore joué. On affronte les Chargers en fin de semaine et avec un gain, on ne serait qu'à une partie.
L'équipe a changé son approche dans ce dernier droit de la saison régulière. Plutôt que de regarder la tête de section, on prend un match à la fois. On n'a pas à s'en faire avec la position que nous occuperons dans un mois. On verra une fois rendu là.
Décès de Sean Taylor
Notre entraîneur a parlé de la mort tragique de Sean Taylor, des Redskins de Washington. C'est triste de voir un jeune de 24 ans mourir de cette façon.
L'entraîneur a prôné la discipline personnelle. On se doute que les détails de cette histoire ne révéleront rien de très gratifiant sur Taylor. On s'attend à ce que ce soit laid. D'ailleurs, notre entraîneur nous a demandé de réfléchir à ce qu'on aimerait laisser comme image au jour de notre mort. Edwards a ajouté que l'image que Taylor va laisser, ne serait pas très jolie.
C'est pas mal plus fort que la simple image de la NFL.
*Propos recueillis par RDS.ca