J’ai eu la chance de voir à l’œuvre plusieurs grands quarts de ma génération. Que ce soit Brett Favre à son retour à Green Bay la saison dernière ou Tom Brady lors d’un match au Gillette Stadium de Foxborough, je me fais toujours un grand plaisir d‘analyser ce qui semble se passer dans la tête de ces grands joueurs avant et pendant un jeu offensif.

Or, depuis que j’effectue des voyages dans des stades de la NFL, je n’avais jamais pu assister à un match mettant en vedette le grand Peyton Manning.

J’ai finalement remédié à la situation avant que l’aîné des frères Manning ne décide de prendre sa retraite dans quelques années. La semaine dernière, avec trois collègues de travail à RDS, j’ai assisté à la rencontre du Monday Night en direct du Lucas Oil Stadium. Et Manning m‘en a mis plein la vue en prenant sa revanche face aux Texans de Houston.

La première chose qui m’a frappée, c’est la prestance de Peyton. Même durant l’échauffement, le futur membre du Temple de la renommée était intimidant. Difficile de regarder ailleurs; c‘est avec admiration que j‘ai observé avec quelle rigueur le grand numéro 18 se prépare pour un match.

Et durant le match, ce fut encore plus éloquent : la facilité avec laquelle il parvient à lire la défensive adverse pour ensuite le transmettre à ses coéquipiers à l‘attaque, c‘est franchement impressionnant.

C'était la première fois que j'assistais à un match à Indianapolis. Personnellement, je ne comprends toujours pas pourquoi le toit du Lucas Oil stadium était fermé. Il me semble que lorsque le temps le permet, c'est tellement plus agréable de jouer un match à l'extérieur. Mais bon, Peyton Manning doit préférer évoluer dans un stade où les conditions météorologiques ne changent pas. Et comme il est l'artisan de la construction de ce stade car honnêtement, si les Colts n'avaient pu compter sur Peyton au cours des dernières années, ils jouraient toujours au RCA Dome il a bien le droit de décider dans quelles conditions il veut bien performer.

Mais bon, lorsqu‘un Monday Night est présenté à l‘extérieur, il y a possibilité d‘y avoir des feux d‘artifices et des avions de chasse de l‘armée américaine. Or, au Lucas Oil Stadium, rien de tout cela ne s‘est produit. J‘ai donc été quelque peu déçu. Je n‘ai pas senti que la ville d‘Indianapolis était l‘hôte d‘un grand happening.

8 sur 10

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