Antony Auclair a pris du galon au cours de sa deuxième saison avec les Buccaneers de Tampa Bay. L’ailier rapproché a enfilé l'uniforme pour les 16 matchs de la saison régulière, et on l'a visé plus souvent sur des jeux de passes, même si son rôle principal consiste à protéger son quart-arrière.

« Je pense que, ce dont je suis vraiment content, c'est d'avoir fait mon travail. On m'a lancé sept ballons, les sept ont été attrapés. Moi c'est ça qui est important, et j'ai fait de bons blocs sur des joueurs bien payés. D'avoir fait mon travail et d'avoir répondu à l'appel quand on a appelé mon numéro, c’est ce qui me satisfait », a mentionné l’athlète de 25 ans.

Auclair s'est dit beaucoup plus à l'aise au sein de l'équipe cette saison. En plus d'avoir acquis plus de maturité, il a développé une belle complicité avec les autres receveurs de passes de l'équipe.

« Surtout dans la salle des ailiers insérés, on avait des activités. Cette année on avait une ligue de bowling le lundi soir. C'est quand même cool de sortir et de penser à autre chose. Ça facilite tellement les choses d'avoir des amis proches dans l'équipe, à qui pouvoir se confier et eux qui se confient à toi en retour, tu as l'impression de ne pas être tout seul dans le bateau alors c'est vraiment cool. Ça fait toute la différence », lance l’ancien du Rouge et Or de l’Université Laval.

En plus de s'adapter à un niveau de jeu plus élevé, Auclair s'est endurci mentalement. Il doit composer avec une réalité fort différente de ce qu'il avait connu auparavant.

« Les entraîneurs te crient dessus et c'est compétitif au bout. Tu arrives là-bas, les gars se battent pour mettre à manger sur leur table et avoir une maison. Il y en a qui arrive de la rue et ce ne sont pas des blagues. Et toi tu te bats pour prendre leur travail alors, ce n’est pas toujours joyeux comme environnement », a révélé Auclair.

Auclair a terminé la saison avec une récolte de 48 verges en sept attrapés.

« J'ai fait mon travail, c'est l'important »
« Nous n'avons pas pu réaliser notre potentiel »
« Si je ne joue pas à Tampa, je sais que je peux jouer ailleurs »
« Matthieu Betts n'a besoin que d'une chance »