Un match capital pour Trestman et les Bears
NFL mercredi, 5 nov. 2014. 08:41 dimanche, 15 déc. 2024. 06:28Avec une fiche peu reluisante de 3-5, aucune victoire à la maison, et revenant d'une semaine de congé qui a suivi l'une des pires dégelées de l'histoire de l'organisation face aux Patriots de la Nouvelle-Angleterre, les Bears de Chicago de Marc Trestman sont définitivement en état de crise, en plus d'être une cible de choix pour les médias aux États-Unis présentement.
Selon une source près de l'organisation, on dit que les joueurs des Bears n'entendraient tout simplement plus le message de l'entraineur-chef. Un manque de leadership au sein du vestiaire des Bears pourrait en effet, être en train de mettre le poste de Trestman en danger.
Des bagarres de plus en plus fréquentes et du pointage de doigt ne seraient que la pointe de l'icberg. Certains auraient même remis en doute l'engagement et le désir de cette équipe qui, ne l'oublions pas, avait des aspirations de Super Bowl en début de saison.
Les commentaires négatifs à l'endroit de Trestman et du directeur général Phil Emery ont même forcé les propriétaires à y aller publiquement d'un vote de confiance à l'endroit des deux bonhommes.
Il faut aussi dire que les succès de Bruce Arians en Arizona n'aide en aucun cas la cause de l'instructeur et de son DG. Rappellons-nous qu'Emery avait préféré Trestman à Arians, maintenant à la barre des surprenants Cardinals de l'Arizona (7-1) et qui représente un sérieux candidat au titre d'entraineur-chef de l'année au moment où l'on se parle.
L'autre chose n'aidant pas leur cause est le rendement exécrable du quart Jay Cutler, celui-là même à qui Emery a accordé un contrat de 18 millions par année sous la recommandation de nul autre que Trestman.
En effet, il apparaît de plus en plus évident pour tous, que Cutler ne sera jamais le leader escompté. Certes, il est talentueux, mais sa personnalité et sa façon d'être et d'agir, jumelée à sa très mauvaise habitude de ne pas protéger le ballon, coulent les Bears présentement.
Ajoutons aussi le refus de Trestman par moments de courir avec régularité dans une ligue comme la NFL. Quand tu as un quart exceptionnel, tu peux te permettre d'en mettre davantage sur ses épaules. Quand tu as Cutler, tu dois privilégier la course à la passe. Surtout quand tu as pris la décision de tout mettre tes investissements en attaque et rien en défense. Tu dois avoir comme approche de contrôler le ballon et le temps de possession.
Trestman aurait tout avantage à voler quelques pages du cahier de jeux des Cowboys de Dallas en fin de semaine. Une équipe qui a finalement compris que son quart ne peut pas transporter l'équipe sur ses épaules à lui seul et qui a une défense potable, mais pas extraordinaire.
Une chose est très claire à mon sens. Quand tu es l'entraîneur des Bears de Chicago, il y a deux choses qui sont primordiales à la rétention de ton emploi : gagner le Super Bowl et battre les Packers de Green Gay. Et pas nécessairement dans cette ordre.
C'est ce qui me fait dire que le match de dimanche est drôlement important pour Trestman et ses Bears!