Après les réjouissances des dernières semaines, nous avons connu un certain retour à l'ordre dimanche dernier en encaissant une défaite à domicile face aux Buccaneers de Tampa Bay, notre troisième de la saison (contre sept victoires).

Pendant toute la semaine de préparation, on savait que l’un des pièges à éviter était d’écouter ce qui disait sur les attentes envers les deux équipes. On savait pour notre part qu’on avait à faire un bon club capable d’exceller dans plusieurs facettes du jeu.

Malgré que nous soyons arrivés à notre stade bien préparés, l’exécution a fait défaut dans certaines phases du jeu. Ça fait deux ou trois matchs maintenant que notre unité défensive nous tient dans la rencontre en gardant courtes les séquences offensives de nos adversaires. Je l’avais écrit dans nos chroniques précédentes : notre but était de prendre du galon à l’attaque et de s’imposer de manière plus convaincante.

En ce sens, nous avons bien amorcé le match en y allant d’une longue série offensive d’une douzaine de jeux qui a écoulé la moitié du premier quart. Cependant, nous n’avons pas pu mettre le point d’exclamation sur cette poussée, puisque nous avons été stoppés à trois reprises à partir de la ligne de quatre des Bucs. On s’est alors contenté d’un botté de placement, et ça résume la partie au point de vue offensif.

Trois fois nous nous sommes rendus dans la zone payante pour finalement nous contenter de récoltes de trois points. Plus tard dans la partie, il y a eu une coûteuse interception lancée dans la zone des buts et ramenée jusqu’à la ligne de 40 qui a fait extrêmement mal au point de vue du momentum. Et comme si ce n’était pas suffisant, Tampa Bay a concrétisé sur ce revirement en allant inscrire sept points sur la possession qui en a découlé. Je le dis souvent, trois ou quatre jeux décident généralement de l’issue d’un match. Ceux-ci n’ont simplement pas été en notre faveur lors de la 11e semaine. La bagarre des revirements est tellement impérative dans un match de la NFL et on en a ici un autre exemple.

On aura besoin de l’effort maximal des 11 joueurs présents sur le terrain pour l’offensive afin de sortir de notre coquille. Ça se joue tellement à peu de choses; si un des membres de l’unité commet une bourde ou joue de mollesse, ça peut nous coûter quatre ou même sept points au tableau. On a tous espoir que ça débloque.  

En dépit de cela, il y a tout de même eu de belles choses. D’une part, nous n’avons alloué aucun sac du quart, même si nous étions en situation de passe évidente au quatrième quart. En fin de rencontre, nous avons pu traverser le terrain pour inscrire un touché qui nous rapprochait au score (19-17), en faisant l’utilisation de notre attaque sans caucus. Ce sont des situations qui représentent un beau défi pour la ligne offensive, surtout contre un front défensif talentueux comme celui des Buccaneers. 

Toutes les conditions sont réunies

Cela dit, il faut tourner la page rapidement. Et il est franchement impossible de manquer de motivation à l’approche de notre duel contre les Broncos, à heure de grande écoute. Dans la course aux éliminatoires – et au sommet de la division AFC Ouest – c’est une partie cruciale et cette information n’a échappé à aucun d’entre nous.

Nous avons exactement la même fiche que Denver, mais nous avons présentement le dessus sur eux grâce à notre fiche intra-division. La proximité géographique entre les deux villes fait en sorte que les clubs et leurs partisans ne s’apprécient pas du tout. Ça promet!

La dernière fois que nous avons visité le Mile High Stadium, nous avions exécuté notre plan de match à la perfection. C’était en 2015, le 15 novembre, et nous avions réussi à sortir le grand Peyton Manning du match en interceptant quelques-unes de ses passes en première mi-temps. Notre jeu au sol avait aussi été dominant. Ce sont ces souvenirs qu’on essaie de se remémorer durant notre préparation afin de pouvoir transposer cette superbe performance, un an plus tard presque jour pour jour.

Bon football à tous!

* propos recueillis par Maxime Desroches