Un retour de vacances difficile
Football jeudi, 8 nov. 2007. 19:43 dimanche, 15 déc. 2024. 15:56
Vous savez comment les retours de vacances sont habituellement difficiles. Pour nous, tout se déroulait sans heurt contre les Packers de Green Bay, qui s'étaient pointés au Arrowhead Stadium avec une seule défaite à leur fiche dimanche dernier.
C'était évidemment avant que Brett Favre n'en décide autrement.
Avec cinq minutes à faire au match, un touché de Tony Gonzalez nous plaçait en bonne position pour revenir par-dessus la barre de ,500. On menait par six points, notre défensive jouait très bien depuis le début du match et l'adversaire devait marquer un touché pour reprendre l'avantage. Sincèrement, j'aimais nos chances. Mais on sait ce qui s'est passé
Les Packers ont réussi trois gros jeux en trois minutes pour inscrire 17 points et nous battre par 11. Favre et sa nouvelle cible favorite, Greg Jennings, ont complété un jeu de 60 verges, puis Charles Woodson a réussi un retour de botté de dégagement de 27 verges qui a préparé un placement de 45 verges avant de lui-même marquer un touché sur un retour d'interception de 46 verges.
Tout s'est passé tellement vite. Pas de doute, c'est le genre de match qui est particulièrement difficile à perdre.
Je ne crois pas qu'on puisse blâmer nos joueurs pour avoir baissé leur garde. Je n'ai pas constaté de relâchement ou d'excès de confiance quelconque. C'est simplement que pendant cinq minutes, tout a fonctionné pour eux et rien pour nous. Pendant qu'eux réussissaient les gros jeux, notre exécution faisait défaut. On a eu le ballon, on a eu nos chances, mais on n'a pas été capable d'avancer. J'avoue qu'on a manqué quelques plaqués, mais ce n'était pas une question d'erreurs mentales ou de perte de sang-froid.
C'est frustrant, parce que notre défensive avait été vraiment solide pendant 55 minutes. Je suppose que ce sont des choses qui arrivent quand on affronte Favre. Parlez-en aux Broncos de Denver, qui avaient été battus en prolongation par la combinaison Favre-Jennings une semaine auparavant.
Les entraîneurs nous disent souvent que nos adversaires aussi sont payés pour jouer et qu'ils vont réussir les gros jeux. C'est vrai, et je peux vous dire que Favre mérite chaque sou de son salaire.
Ce gars-là est quand même incroyable. Il y a deux ans, j'avais cru assister à son dernier match en carrière au Lambeau Field. Les Packers lui avaient rendu hommage, il y avait beaucoup d'émotion. Il est finalement revenu au jeu et je l'avais revu dans un contexte assez particulier à Seattle. Si vous retournez lire ma chronique du 26 novembre 2006, vous verrez tout ce que je pense de cet athlète incroyable, sans aucun doute l'un des plus grands quarts-arrières de l'histoire de la NFL.
Il y a de ces endroits
Les Packers de Green Bay sont une des équipes mythiques de la NFL, une organisation très riche en histoire. Je les ai affrontés à plus d'une reprise dans ma carrière et même si je n'irais pas jusqu'à dire que chaque match contre Green Bay est spécial, j'apprécie toujours une visite au Lambeau Field. Pour moi, il n'y a pas nécessairement d'équipe que j'aime particulièrement affronter, mais il y a de ces endroits qu'il est toujours captivant de visiter.
Une de ces destinations est le Soldier Field de Chicago, où j'ai eu la chance d'aller pour la première fois la saison dernière. Pourquoi Chicago? Parce que les Bears étaient l'équipe de mon enfance. J'ai commencé à suivre leurs exploits avec plus d'intérêt après leur conquête du Super Bowl en 1985. J'aimais leur stade, leur uniforme. Mon joueur préféré était Mike Singletary, parce qu'il occupait comme moi la position de secondeur et qu'il était l'un des meilleurs de la NFL à sa position. Il y avait aussi le gros William The Fridge Perry.
Comme je le mentionnais également dans ma chronique précédente, une visite à Oakland est toujours unique!
Je pense aussi aux Steelers de Pittsburgh, que je n'ai pas revus depuis qu'ils nous ont battus au Super Bowl. Je suppose que ça va faire bizarre si j'ai l'occasion de jouer de nouveau contre eux.
Avancer sans LJ
Il faudra faire un bout de chemin sans Larry Johnson, qui s'est blessé au pied droit contre les Packers. On ne sait pas encore pour combien de temps notre porteur de ballon étoile sera à l'écart du jeu, mais en attendant, c'est Kolby Smith, une recrue qui n'a pas encore touché au ballon cette saison, qui prendra sa place.
Je crois qu'il serait injuste de demander à Priest Holmes de transporter notre attaque sur ses épaules en l'absence de Johnson et en fait, je crois que personne n'a même pensé lui demander ça. Holmes a 34 ans, il n'avait pas joué depuis deux ans et n'a pas été le porteur de ballon numéro un d'une équipe depuis encore plus longtemps. On ne lui demandera donc pas de miracle.
C'est difficile de prédire comment la perte de Johnson nous affectera. Même s'il ne connaissait pas un début de saison spectaculaire, sa seule présence suffisait pour attirer l'attention des défensives adverses. C'est le genre de joueur qui sème la peur chez l'adversaire, parce qu'on sait qu'il ne peut pas être contenu éternellement. Même quand ça va moins bien, il peut exploser à tout moment, comme il l'a fait sur une passe de 30 verges contre Green Bay. Il fait partie des priorités des entraîneurs adverses à chaque semaine, on ne peut se permettre de l'ignorer.
Mais bon, qui sait comment ça peut tourner? Son absence ne nous affectera peut-être pas tant que ça.
Contre les Broncos
On peut s'attendre à un match âprement disputé contre nos prochains adversaires, les Broncos de Denver, qui ont été impliqués dans plusieurs matchs serrés depuis le début de la saison. En fait, je crois que toutes leurs victoires ont été acquises sur des placements en fin de match.
Une victoire serait énorme pour nous, puisqu'elle nous donnerait une victoire contre chacun de nos rivaux de division et une avance de deux matchs sur Denver. Pendant ce temps, les Chargers, qui partagent la tête avec nous, affronteront les Colts.
Les joueurs des Broncos auront certainement le mors aux dents et voudront se racheter après s'être fait humilier par les Lions de Detroit la semaine passée, mais vous savez quoi, on ne veut pas s'attarder à ce qui se passe chez l'adversaire. Bonne fiche ou pas, forces et faiblesses comme joueur, il faut aborder chaque match de la même façon. Ce qui se passe dans la cour du voisin, ça n'a pas plus d'importance que ça.
*Propos recueillis par RDS.ca.
C'était évidemment avant que Brett Favre n'en décide autrement.
Avec cinq minutes à faire au match, un touché de Tony Gonzalez nous plaçait en bonne position pour revenir par-dessus la barre de ,500. On menait par six points, notre défensive jouait très bien depuis le début du match et l'adversaire devait marquer un touché pour reprendre l'avantage. Sincèrement, j'aimais nos chances. Mais on sait ce qui s'est passé
Les Packers ont réussi trois gros jeux en trois minutes pour inscrire 17 points et nous battre par 11. Favre et sa nouvelle cible favorite, Greg Jennings, ont complété un jeu de 60 verges, puis Charles Woodson a réussi un retour de botté de dégagement de 27 verges qui a préparé un placement de 45 verges avant de lui-même marquer un touché sur un retour d'interception de 46 verges.
Tout s'est passé tellement vite. Pas de doute, c'est le genre de match qui est particulièrement difficile à perdre.
Je ne crois pas qu'on puisse blâmer nos joueurs pour avoir baissé leur garde. Je n'ai pas constaté de relâchement ou d'excès de confiance quelconque. C'est simplement que pendant cinq minutes, tout a fonctionné pour eux et rien pour nous. Pendant qu'eux réussissaient les gros jeux, notre exécution faisait défaut. On a eu le ballon, on a eu nos chances, mais on n'a pas été capable d'avancer. J'avoue qu'on a manqué quelques plaqués, mais ce n'était pas une question d'erreurs mentales ou de perte de sang-froid.
C'est frustrant, parce que notre défensive avait été vraiment solide pendant 55 minutes. Je suppose que ce sont des choses qui arrivent quand on affronte Favre. Parlez-en aux Broncos de Denver, qui avaient été battus en prolongation par la combinaison Favre-Jennings une semaine auparavant.
Les entraîneurs nous disent souvent que nos adversaires aussi sont payés pour jouer et qu'ils vont réussir les gros jeux. C'est vrai, et je peux vous dire que Favre mérite chaque sou de son salaire.
Ce gars-là est quand même incroyable. Il y a deux ans, j'avais cru assister à son dernier match en carrière au Lambeau Field. Les Packers lui avaient rendu hommage, il y avait beaucoup d'émotion. Il est finalement revenu au jeu et je l'avais revu dans un contexte assez particulier à Seattle. Si vous retournez lire ma chronique du 26 novembre 2006, vous verrez tout ce que je pense de cet athlète incroyable, sans aucun doute l'un des plus grands quarts-arrières de l'histoire de la NFL.
Il y a de ces endroits
Les Packers de Green Bay sont une des équipes mythiques de la NFL, une organisation très riche en histoire. Je les ai affrontés à plus d'une reprise dans ma carrière et même si je n'irais pas jusqu'à dire que chaque match contre Green Bay est spécial, j'apprécie toujours une visite au Lambeau Field. Pour moi, il n'y a pas nécessairement d'équipe que j'aime particulièrement affronter, mais il y a de ces endroits qu'il est toujours captivant de visiter.
Une de ces destinations est le Soldier Field de Chicago, où j'ai eu la chance d'aller pour la première fois la saison dernière. Pourquoi Chicago? Parce que les Bears étaient l'équipe de mon enfance. J'ai commencé à suivre leurs exploits avec plus d'intérêt après leur conquête du Super Bowl en 1985. J'aimais leur stade, leur uniforme. Mon joueur préféré était Mike Singletary, parce qu'il occupait comme moi la position de secondeur et qu'il était l'un des meilleurs de la NFL à sa position. Il y avait aussi le gros William The Fridge Perry.
Comme je le mentionnais également dans ma chronique précédente, une visite à Oakland est toujours unique!
Je pense aussi aux Steelers de Pittsburgh, que je n'ai pas revus depuis qu'ils nous ont battus au Super Bowl. Je suppose que ça va faire bizarre si j'ai l'occasion de jouer de nouveau contre eux.
Avancer sans LJ
Il faudra faire un bout de chemin sans Larry Johnson, qui s'est blessé au pied droit contre les Packers. On ne sait pas encore pour combien de temps notre porteur de ballon étoile sera à l'écart du jeu, mais en attendant, c'est Kolby Smith, une recrue qui n'a pas encore touché au ballon cette saison, qui prendra sa place.
Je crois qu'il serait injuste de demander à Priest Holmes de transporter notre attaque sur ses épaules en l'absence de Johnson et en fait, je crois que personne n'a même pensé lui demander ça. Holmes a 34 ans, il n'avait pas joué depuis deux ans et n'a pas été le porteur de ballon numéro un d'une équipe depuis encore plus longtemps. On ne lui demandera donc pas de miracle.
C'est difficile de prédire comment la perte de Johnson nous affectera. Même s'il ne connaissait pas un début de saison spectaculaire, sa seule présence suffisait pour attirer l'attention des défensives adverses. C'est le genre de joueur qui sème la peur chez l'adversaire, parce qu'on sait qu'il ne peut pas être contenu éternellement. Même quand ça va moins bien, il peut exploser à tout moment, comme il l'a fait sur une passe de 30 verges contre Green Bay. Il fait partie des priorités des entraîneurs adverses à chaque semaine, on ne peut se permettre de l'ignorer.
Mais bon, qui sait comment ça peut tourner? Son absence ne nous affectera peut-être pas tant que ça.
Contre les Broncos
On peut s'attendre à un match âprement disputé contre nos prochains adversaires, les Broncos de Denver, qui ont été impliqués dans plusieurs matchs serrés depuis le début de la saison. En fait, je crois que toutes leurs victoires ont été acquises sur des placements en fin de match.
Une victoire serait énorme pour nous, puisqu'elle nous donnerait une victoire contre chacun de nos rivaux de division et une avance de deux matchs sur Denver. Pendant ce temps, les Chargers, qui partagent la tête avec nous, affronteront les Colts.
Les joueurs des Broncos auront certainement le mors aux dents et voudront se racheter après s'être fait humilier par les Lions de Detroit la semaine passée, mais vous savez quoi, on ne veut pas s'attarder à ce qui se passe chez l'adversaire. Bonne fiche ou pas, forces et faiblesses comme joueur, il faut aborder chaque match de la même façon. Ce qui se passe dans la cour du voisin, ça n'a pas plus d'importance que ça.
*Propos recueillis par RDS.ca.