Une bonne claque au visage
Football mercredi, 6 oct. 2004. 18:06 mercredi, 11 déc. 2024. 22:41
Comme vous le savez tous, samedi dernier, nous avons laissé filer une avance de 18-0 face aux Roughriders de la Saskatchewan pour finalement s'incliner 35-19, ratant ainsi la chance de nous assurer du titre de la section Est.
Il faut dire que même lorsque nous menions 18-0, notre jeu était déficient. Nous n'avions pas beaucoup d'intensité sur le terrain et lorsqu'on rencontre de bonnes équipes comme celle des Riders, ça finit par te rattraper. Nous avons été atroces autant en attaque qu'en défensive.
De plus, nous avons vu un côté de notre équipe qui était caché jusqu'à cette rencontre. Dès que nous avons tiré de l'arrière, ce fut la panique totale. C'est ce qui est inquiétant. Lorsqu'on tire de l'arrière, on voit un autre esprit d'équipe qui fait surface. Tout le monde s'est alors mis à être individualiste et on ne peut pas gagner de cette façon là. Il va donc falloir retrouver notre vrai caractère, car avec des performances de la sorte, nous n'irons nul part.
Lorsque les Riders ont pris les commandes, nous nous sommes pas mal tous pointés du doigt au lieu de se concentrer sur notre travail. Nous avons perdu tout notre enthousiasme alors qu'habituellement, c'est ce qui fait notre force. Généralement, on s'amuse sur le terrain et c'est ce qu'on ne faisait pas cette semaine. Dès que les Riders ont pris les devants, les visages se sont allongés et on aurait dit qu'on se faisait planter par 30 points alors que le pointage était encore serré.
Avec une attaque explosive comme la nôtre, nous aurions pu reprendre le contrôle du match facilement. Toutefois, si les joueurs abandonnent et qu'on se pointe du doigt, il est alors impossible de remonter la pente.
C'est facile de rester positif lorsqu'on mène par 20 points. Maintenant, il faut faire la même chose lorsqu'on tire de l'arrière pour remonter la pente, chose que nous avons pas faite contre les hommes de Danny Barrett.
Il faudra donc travailler sur cet aspect car nous aurons encore des rencontres difficiles d'ici la fin de la saison.
Les blessures... pas une excuse
Il est certain que l'absence, entre autres, de Robert Brown et de Ben Cahoon n'ont pas aidé notre cause. Toutefois, depuis le début de la saison, nous avions toujours été en mesure de bien performer malgré les blessures.
Je crois plutôt que c'est une bonne claque au visage que nous avons reçu.
Il faut voir ça comme un défi. Ce n'est pas le temps de blâmer personne, ni d'être déprimé. C'est seulement une partie et cette défaite est survenue à un bon moment.
Le fameux record
Avec cette défaite, nous ne pourrons pas détenir le record pour le plus grand nombre de gains en une saison. Ce n'est pas quelque chose qui nous est passé par la tête. Dans le vestiaire, personne n'en parlait.
Je dois admettre que c'est un peu décevant, mais ce que nous voulons, c'est de terminer la saison avec la coupe Grey.
Comme je le mentionnais, notre fin de saison ne sera pas facile. En plus d'affronter des adversaires coriaces, nous disputerons plusieurs matchs en peu de temps. Ça ne sera donc pas facile physiquement. C'est pourquoi il sera important d'offrir une solide performance contre les Eskimos à Edmonton lundi.
Puisque nous sommes assurés de participer aux séries, l'important d'ici la fin de la saison est de ne pas perdre notre confiance en jouant des matchs ordinaires. Il faut s'améliorer à chaque rencontre. C'est le défi qui se présente à nos joueurs et je crois que nous sommes près à la relever.
Les Eskimos
Face aux Eskimos, lundi, nous devrons obtenir une très bonne performance de notre défensive, car leur attaque est explosive. Ils sont capables de nous attaquer autant au sol que par la passe.
Cependant, Don Matthews trouve toujours le moyen d'arriver avec des formations différentes et je crois que les Eskimos en auront plein les mains contre nous.
La seule surface naturelle
C'est au Commonwealth Stadium que l'on retrouve la seule surface naturelle dans le circuit. Le Field Turf, surface que l'on retrouve maintenant au stade Percival Molson, est la préférée de la majorité des joueurs.
C'est toujours plaisant d'évoluer sur du gazon naturel, mais celui d'Edmonton est très glissant. Ce n'est pas une surface avec beaucoup d'adhérence, ce qui rend les mouvements difficiles sur le terrain. C'est pourquoi nous devons avoir des souliers spéciaux.
La pire surface est l'Astro Turf, celle que l'on retrouve notamment en Saskatchewan. J'ai connu plusieurs joueurs, dont moi-même, qui ont subi de sérieuses blessures aux genoux sur ces surfaces.
*Propos recueillis par RDS.ca
Il faut dire que même lorsque nous menions 18-0, notre jeu était déficient. Nous n'avions pas beaucoup d'intensité sur le terrain et lorsqu'on rencontre de bonnes équipes comme celle des Riders, ça finit par te rattraper. Nous avons été atroces autant en attaque qu'en défensive.
De plus, nous avons vu un côté de notre équipe qui était caché jusqu'à cette rencontre. Dès que nous avons tiré de l'arrière, ce fut la panique totale. C'est ce qui est inquiétant. Lorsqu'on tire de l'arrière, on voit un autre esprit d'équipe qui fait surface. Tout le monde s'est alors mis à être individualiste et on ne peut pas gagner de cette façon là. Il va donc falloir retrouver notre vrai caractère, car avec des performances de la sorte, nous n'irons nul part.
Lorsque les Riders ont pris les commandes, nous nous sommes pas mal tous pointés du doigt au lieu de se concentrer sur notre travail. Nous avons perdu tout notre enthousiasme alors qu'habituellement, c'est ce qui fait notre force. Généralement, on s'amuse sur le terrain et c'est ce qu'on ne faisait pas cette semaine. Dès que les Riders ont pris les devants, les visages se sont allongés et on aurait dit qu'on se faisait planter par 30 points alors que le pointage était encore serré.
Avec une attaque explosive comme la nôtre, nous aurions pu reprendre le contrôle du match facilement. Toutefois, si les joueurs abandonnent et qu'on se pointe du doigt, il est alors impossible de remonter la pente.
C'est facile de rester positif lorsqu'on mène par 20 points. Maintenant, il faut faire la même chose lorsqu'on tire de l'arrière pour remonter la pente, chose que nous avons pas faite contre les hommes de Danny Barrett.
Il faudra donc travailler sur cet aspect car nous aurons encore des rencontres difficiles d'ici la fin de la saison.
Les blessures... pas une excuse
Il est certain que l'absence, entre autres, de Robert Brown et de Ben Cahoon n'ont pas aidé notre cause. Toutefois, depuis le début de la saison, nous avions toujours été en mesure de bien performer malgré les blessures.
Je crois plutôt que c'est une bonne claque au visage que nous avons reçu.
Il faut voir ça comme un défi. Ce n'est pas le temps de blâmer personne, ni d'être déprimé. C'est seulement une partie et cette défaite est survenue à un bon moment.
Le fameux record
Avec cette défaite, nous ne pourrons pas détenir le record pour le plus grand nombre de gains en une saison. Ce n'est pas quelque chose qui nous est passé par la tête. Dans le vestiaire, personne n'en parlait.
Je dois admettre que c'est un peu décevant, mais ce que nous voulons, c'est de terminer la saison avec la coupe Grey.
Comme je le mentionnais, notre fin de saison ne sera pas facile. En plus d'affronter des adversaires coriaces, nous disputerons plusieurs matchs en peu de temps. Ça ne sera donc pas facile physiquement. C'est pourquoi il sera important d'offrir une solide performance contre les Eskimos à Edmonton lundi.
Puisque nous sommes assurés de participer aux séries, l'important d'ici la fin de la saison est de ne pas perdre notre confiance en jouant des matchs ordinaires. Il faut s'améliorer à chaque rencontre. C'est le défi qui se présente à nos joueurs et je crois que nous sommes près à la relever.
Les Eskimos
Face aux Eskimos, lundi, nous devrons obtenir une très bonne performance de notre défensive, car leur attaque est explosive. Ils sont capables de nous attaquer autant au sol que par la passe.
Cependant, Don Matthews trouve toujours le moyen d'arriver avec des formations différentes et je crois que les Eskimos en auront plein les mains contre nous.
La seule surface naturelle
C'est au Commonwealth Stadium que l'on retrouve la seule surface naturelle dans le circuit. Le Field Turf, surface que l'on retrouve maintenant au stade Percival Molson, est la préférée de la majorité des joueurs.
C'est toujours plaisant d'évoluer sur du gazon naturel, mais celui d'Edmonton est très glissant. Ce n'est pas une surface avec beaucoup d'adhérence, ce qui rend les mouvements difficiles sur le terrain. C'est pourquoi nous devons avoir des souliers spéciaux.
La pire surface est l'Astro Turf, celle que l'on retrouve notamment en Saskatchewan. J'ai connu plusieurs joueurs, dont moi-même, qui ont subi de sérieuses blessures aux genoux sur ces surfaces.
*Propos recueillis par RDS.ca
