Une campagne de salissage contre McGill
Football jeudi, 29 sept. 2005. 17:27 jeudi, 12 déc. 2024. 07:42
Après un premier match difficile, notre équipe s'est bien replacée au cours des deux dernières semaines avec deux victoires contre les Falcons et les Cards.
Shaun Alexander a gagné près de 300 verges lors des deux derniers matchs et il a marqué quatre touchés contre l'Arizona dimanche dernier. Shaun joue mieux et il court plus fort que jamais. Il devient joueur autonome à la fin de la saison. Souvent, cette situation motive un joueur à en donner encore un petit peu plus.
Notre attaque aérienne a également bien fonctionné lors de nos deux victoires. Je ne sais pas s'il y a un lien direct à établir avec le départ de Koren Robinson, mais Darrell Jackson n'échappe plus de ballons cette saison. Dans le cas de Darrell, j'ai toujours su que c'était un problème de concentration et non un problème de mains.
Comme je le disais lors de la première chronique, nous avons procédé à quelques changements mineurs au cours de l'hiver, des changements d'addition par soustraction, comme je le dis souvent. Mais ces changements rapportent. Nos problèmes de ballons échappés sont disparus. Idem pour les problèmes de discipline.
En attaque, le joueur qui fait la plus grosse différence jusqu'à maintenant est Joe Jurevicius, un receveur dont le gabarit s'apparente à celui d'un ailier rapproché. Il a deux touchés depuis le début de la saison et il est toujours là pour réussir le gros jeu. C'est le genre de joueur qui va attraper le ballon dans la circulation lourde au milieu du terrain. Il a déjà gagné le Super Bowl avec les Bucs.
En défensive, le nouveau-venu qui fait la différence est le plaqueur défensif Chartric Darby. Le centre de la ligne est la clé de la défensive. Sans bons plaqueurs défensifs, il est difficile d'arrêter la course, notre grosse lacune au cours des dernières années. Avec Marcus Tubbs, Darby fait très bien le travail. Il ne mesure à peine six pieds. Mais il pèse 298 livres et il amène beaucoup d'énergie. La gloire, les plaqueurs défensifs ne connaissent pas vraiment. Leur travail ingrat consiste plus souvent qu'autrement à tenir le bloc. Peu de plaqués, peu de sacs, mais leur apport est essentiel.
Retour sur l'histoire d'initiation
Même si je reste à plusieurs centaines de kilomètres de Montréal pendant la saison, j'ai largement entendu parler de cette louche histoire d'initiation qui a eu lieu avec les Redmen de McGill au cours des derniers jours.
Je vais être honnête, tout ce que j'ai entendu relativement à cette histoire est très loin de ce que j'ai connu à McGill. Lors de l'initiation, personne ne baisse son pantalon, personne ne se fait toucher par un balai. Rien.
Dans toute cette histoire, j'ai la malheureuse impression que le journal The Gazette a voulu salir la réputation de l'université McGill et son programme de football. J'ai lu les articles de The Gazette et je considère que c'est une vraie farce. On a rapporté l'histoire comme un fait alors que, jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont encore que des allégations.
Ce qui m'insulte le plus, c'est que le journal utilise le mot sodomie à plusieurs reprises, alors que dans sa plainte officielle à l'école, le jeune en question n'a pas prétendu avoir été sodomisé.
C'est du journalisme irresponsable et c'est une vraie honte pour un journal de la trempe de The Gazette.
Dans les jours qui ont suivi cette histoire, un journaliste de The Gazette m'a appelé à la maison pour faire un article à ce sujet. L'article était positif. J'avais déclaré la même chose que sur cette page: que l'initiation était faite dans le respect, que je n'avais aucun souvenir d'une quelconque controverse et qu'on était encore au stade des allégations.
Mais étrangement, l'article en question n'a jamais paru dans The Gazette, la haute direction ayant probablement jugé que ma version des faits ne pourrait nourrir la controverse. Le journaliste qui m'avait appelé était choqué d'avoir vu son article être refusé pour cette raison.
J'espère que la direction de l'université ne tentera pas d'étouffer l'histoire et donner des sanctions bonbons. La réputation de l'école et celle des joueurs est déjà entachée. Même si le jeune à l'origine de cette histoire venait à sortir de l'anonymat et dire que c'est faux, le mal est déjà fait. Les gens qui ont lu les articles ne se rappelleront pas tous de la vérité. Certains vont se rappeler uniquement du mot sodomie.
Vrai, je n'étais pas dans la salle lors de l'initiation. Mais de tout ce que j'ai entendu, au meilleur de mes connaissances et de la manière dont l'histoire est parue dans les médias, je vois ça comme une campagne de salissage. S'il avait vraiment été sodomisé, il me semble qu'il aurait dû aller voir la police. Tu ne déposes pas seulement une plainte à l'école. C'est douteux.
Un premier congédiement
La semaine dernière, un premier entraîneur a perdu son poste dans la NFL, le coordonnateur offensif des Texans de Houston Chris Palmer, après seulement deux matchs.
La patience, ça n'existe pas dans la NFL. Après seulement deux matchs, il est difficile de bien juger le travail d'un coordonnateur offensif. D'après moi, il s'est passé à l'intérieur du club, quelque chose qui n'a pas été médiatisé, pour que la haute direction prenne cette décision. Parce que tant qu'à procéder à un changement aussi rapide, pourquoi ne pas l'avoir fait pendant la saison morte?
Coach Capers sent la soupe chaude et il a probablement réagi par panique.
Shaun Alexander a gagné près de 300 verges lors des deux derniers matchs et il a marqué quatre touchés contre l'Arizona dimanche dernier. Shaun joue mieux et il court plus fort que jamais. Il devient joueur autonome à la fin de la saison. Souvent, cette situation motive un joueur à en donner encore un petit peu plus.
Notre attaque aérienne a également bien fonctionné lors de nos deux victoires. Je ne sais pas s'il y a un lien direct à établir avec le départ de Koren Robinson, mais Darrell Jackson n'échappe plus de ballons cette saison. Dans le cas de Darrell, j'ai toujours su que c'était un problème de concentration et non un problème de mains.
Comme je le disais lors de la première chronique, nous avons procédé à quelques changements mineurs au cours de l'hiver, des changements d'addition par soustraction, comme je le dis souvent. Mais ces changements rapportent. Nos problèmes de ballons échappés sont disparus. Idem pour les problèmes de discipline.
En attaque, le joueur qui fait la plus grosse différence jusqu'à maintenant est Joe Jurevicius, un receveur dont le gabarit s'apparente à celui d'un ailier rapproché. Il a deux touchés depuis le début de la saison et il est toujours là pour réussir le gros jeu. C'est le genre de joueur qui va attraper le ballon dans la circulation lourde au milieu du terrain. Il a déjà gagné le Super Bowl avec les Bucs.
En défensive, le nouveau-venu qui fait la différence est le plaqueur défensif Chartric Darby. Le centre de la ligne est la clé de la défensive. Sans bons plaqueurs défensifs, il est difficile d'arrêter la course, notre grosse lacune au cours des dernières années. Avec Marcus Tubbs, Darby fait très bien le travail. Il ne mesure à peine six pieds. Mais il pèse 298 livres et il amène beaucoup d'énergie. La gloire, les plaqueurs défensifs ne connaissent pas vraiment. Leur travail ingrat consiste plus souvent qu'autrement à tenir le bloc. Peu de plaqués, peu de sacs, mais leur apport est essentiel.
Retour sur l'histoire d'initiation
Même si je reste à plusieurs centaines de kilomètres de Montréal pendant la saison, j'ai largement entendu parler de cette louche histoire d'initiation qui a eu lieu avec les Redmen de McGill au cours des derniers jours.
Je vais être honnête, tout ce que j'ai entendu relativement à cette histoire est très loin de ce que j'ai connu à McGill. Lors de l'initiation, personne ne baisse son pantalon, personne ne se fait toucher par un balai. Rien.
Dans toute cette histoire, j'ai la malheureuse impression que le journal The Gazette a voulu salir la réputation de l'université McGill et son programme de football. J'ai lu les articles de The Gazette et je considère que c'est une vraie farce. On a rapporté l'histoire comme un fait alors que, jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont encore que des allégations.
Ce qui m'insulte le plus, c'est que le journal utilise le mot sodomie à plusieurs reprises, alors que dans sa plainte officielle à l'école, le jeune en question n'a pas prétendu avoir été sodomisé.
C'est du journalisme irresponsable et c'est une vraie honte pour un journal de la trempe de The Gazette.
Dans les jours qui ont suivi cette histoire, un journaliste de The Gazette m'a appelé à la maison pour faire un article à ce sujet. L'article était positif. J'avais déclaré la même chose que sur cette page: que l'initiation était faite dans le respect, que je n'avais aucun souvenir d'une quelconque controverse et qu'on était encore au stade des allégations.
Mais étrangement, l'article en question n'a jamais paru dans The Gazette, la haute direction ayant probablement jugé que ma version des faits ne pourrait nourrir la controverse. Le journaliste qui m'avait appelé était choqué d'avoir vu son article être refusé pour cette raison.
J'espère que la direction de l'université ne tentera pas d'étouffer l'histoire et donner des sanctions bonbons. La réputation de l'école et celle des joueurs est déjà entachée. Même si le jeune à l'origine de cette histoire venait à sortir de l'anonymat et dire que c'est faux, le mal est déjà fait. Les gens qui ont lu les articles ne se rappelleront pas tous de la vérité. Certains vont se rappeler uniquement du mot sodomie.
Vrai, je n'étais pas dans la salle lors de l'initiation. Mais de tout ce que j'ai entendu, au meilleur de mes connaissances et de la manière dont l'histoire est parue dans les médias, je vois ça comme une campagne de salissage. S'il avait vraiment été sodomisé, il me semble qu'il aurait dû aller voir la police. Tu ne déposes pas seulement une plainte à l'école. C'est douteux.
Un premier congédiement
La semaine dernière, un premier entraîneur a perdu son poste dans la NFL, le coordonnateur offensif des Texans de Houston Chris Palmer, après seulement deux matchs.
La patience, ça n'existe pas dans la NFL. Après seulement deux matchs, il est difficile de bien juger le travail d'un coordonnateur offensif. D'après moi, il s'est passé à l'intérieur du club, quelque chose qui n'a pas été médiatisé, pour que la haute direction prenne cette décision. Parce que tant qu'à procéder à un changement aussi rapide, pourquoi ne pas l'avoir fait pendant la saison morte?
Coach Capers sent la soupe chaude et il a probablement réagi par panique.