C'est avec une nouvelle sécurité d'emploi grâce à une prolongation de contrat de trois ans que l'attaquant du Canadien Jake Evans entame sa deuxième saison complète dans la LNH.

À une semaine du début d'une saison durant laquelle son rôle sera amplifié au sein du Tricolore, le joueur de centre de 25 ans était l'invité du 5 à 7, mercredi après-midi.

« C’était un peu inattendu », a reconnu Evans au sujet du nouveau pacte qu'il a signé dimanche. « Mais quand l’offre est arrivée, il n’y avait aucune place au doute de mon côté. Ça donne de la confiance que l’organisation me voit dans les plans pour un petit bout de temps »

Sachant fort bien que le départ de Phillip Danault pour Los Angeles signifie qu'on lui confiera davantage de responsabilités, l'athlète américain s'est dit disposé à relever le défi.

« Peu importe où on m’insère dans l’alignement, je suis prêt à grandir comme joueur. J'accueille favorablement ce nouveau rôle. Ma carrière jusqu’ici a été de prendre chaque étape tranquillement. Je veux simplement contribuer », a-t-il mentionné.

Evans a participé à trois joutes préparatoires jusqu'à présent. Ne se gênant pas pour donner dans l'auto-critique, il a affirmé que ce n'est que mardi qu'il a livré une première prestation qui soit à la hauteur des attentes qu'il a envers lui-même.

« Je pense avoir connu mon meilleur match présaison mardi. Je n’ai pas vraiment aimé mes deux premiers matchs. Je me suis mis dans l’embarras quelques fois. Hier soir, c’était mieux. Je me sentais bien en possession de la rondelle. La confiance des dirigeants à mon endroit est un bon sentiment à voir, et je veux bâtir là-dessus. »

Celui qui pourrait être amené à débuter la nouvelle année en étant jumelé à Brendan Gallagher et Joel Armia au sein d'un trio opposé aux meilleurs joueurs adverses a assuré qu'il ne conserve aucune hésitation après la dure mise en échec de Mark Scheifele dont il a été victime dans le match no 1 de la série face aux Jets de Winnipeg, l'été dernier.

« Pour être honnête, ça aurait pu arriver à n’importe qui lorsqu’une mise en échec survient avec autant de force. (...) Ça ne change pas la façon dont je me comporte sur la glace. Je dois jouer avec robustesse. Si je ne faisais pas ça, je ne crois pas que j’aurais ma place dans la LNH. C’est un incident malheureux, mais ce n’est pas ma première (commotion cérébrale). La meilleure façon de revenir de ça, c’est d’être capable de passer à autre chose. »