TAMPA - Aussi incroyable que ça puisse paraître, le Canadien présente un étincelant dossier de 13-3-2 lorsque Dale Weise est inséré dans la formation depuis sa venue avec l’organisation montréalaise.

Son but gagnant en prolongation lors du premier match de la série confirme l’apport que lui et un quatrième trio peuvent avoir et ce phénomène semble s’amplifier en éliminatoires.

Weise était bien sûr resplendissant dans le vestiaire du Canadien après avoir fait bouger les cordages sur un jeu orchestré par Michaël Bournival et Daniel Brière.

« C’est une sensation géniale, c’est plaisant de contribuer aux succès de ton équipe. Nous aurions aimé produire encore plus de choses en tant que trio, mais c’est super que ça se finisse ainsi en prolongation », a confié celui qui n’a pas eu à réfléchir pour classer ce but dans son répertoire.

« C’est définitivement le numéro un dans mon palmarès. Nous n’étions pas content de les laisser revenir dans le match, mais nous avons été en mesure d’aller chercher la victoire et c’est ce qu’il fallait », a-t-il poursuivi se disant surpris d’avoir été oublié à cet endroit.

En plus de la passe de Brière, il ne faut pas oublier une contribution importante selon ce dernier.

« Une chose impressionnante sur ce but, c’est le travail de Bournival quand nous sommes entrés dans la zone. Il a continué à travailler malgré la pression de deux joueurs sur lui et le but est parti de cet effort. Par la suite, j’ai aperçu Dale qui semblait seul, j’avais de la difficulté à le croire, mais j’ai tenté le coup », a raconté le numéro 48.

En tant que trio d’énergie, Weise et ses complices espéraient pouvoir contribuer durant la période supplémentaire.

« On espérait avoir la chance de jouer un peu plus et nous étions prêts. On a eu de bonnes présences en les gardant profondément dans leur zone ce qui a fini par payer », a précisé Daniel Brière un 110e point à son 109e match éliminatoire en carrière.

Tous leurs coéquipiers se réjouissaient pour eux parce que les sacrifices du quatrième trio ne sont pas toujours détectés ou payants au hockey professionnel.

Un premier match intense

« C’est énorme d’obtenir ce but de leur part et c’est bien aussi de voir qu’ils ont été récompensés pour leurs efforts », a tenu à mentionner le capitaine Brian Gionta.

Au fil de sa carrière, Brière s’est bâti un enviable profil en séries et il n’a pas tardé à démontrer qu’il pouvait encore le peaufiner.

« C’est seulement un match, mais c’est de la façon dont nous voulions commencer. Il ne faut pas se faire prendre au piège et il faut rester les deux pieds sur terre. Ce ne fut pas une victoire facile, mais j’ai aimé la façon dont nous avons joué », a commenté Brière.

Même s’il est âgé de 36 ans, Brière n’a pas été épargné par la recrue de 20 ans, Cédric Paquette. L’ancien de l’Armada de Blainville-Boisbriand ne s’est pas gêné pour lui faire sentir le poids de son bâton.

« Ce trio méritait le but vainqueur »

« On était parfois opposé sur le quatrième trio et on voulait chacun produire de l’énergie. Ce n’est rien de personnel, c’est un jeune Québécois et c’est agréable de le voir dans la LNH. Il ne me donnera pas de chances parce que je suis un vétéran », a répondu Brière à ce sujet.

À 21 ans, Bournival n’est pas tellement plus vieux que Paquette et il a trouvé le moyen d’attirer l’attention de son entraîneur pour de bonnes raisons.

« D’abord, il a produit beaucoup d’énergie et il a très bien travaillé avec la rondelle en plus d’appliquer une pression intéressante. Il s’est montré très responsable sur la patinoire donc j’ai grandement aimé sa performance », a conclu Therrien qui a surtout apprécié l’attitude de sa troupe.