Un nouvel amphithéâtre à faire vibrer pour Alexander Radulov
Canadiens lundi, 3 oct. 2016. 17:52 samedi, 14 déc. 2024. 22:02BROSSARD – Après avoir fait trembler les murs du vieux Colisée pendant deux saisons mémorables dans l’uniforme des Remparts, Alexander Radulov tentera maintenant de laisser sa marque sur la surface glacée du Centre Vidéotron.
Radulov disputera son deuxième match du calendrier préparatoire mardi alors que le Canadien accueillera les Bruins de Boston dans l’amphithéâtre flambant neuf de la Vieille Capitale.
« Ça va être spécial, anticipe l’ancien numéro 22 des Diables Rouges, qui avait fait un aller-retour à Québec il y a deux semaines pour participer au lancement de la 20e saison de l’organisation depuis son retour dans la LHJMQ. C’est toujours bien de retourner à Québec. Les gens là-bas m’ont toujours encouragé à mes débuts en Amérique du Nord. »
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La carrière junior de Radulov fut brève, mais l’électrisant Russe n’a pas fait regretter les Remparts d’avoir investi le neuvième choix au total du repêchage européen de la Ligue canadienne de 2004 pour obtenir ses services. Auteur de 75 points en 65 matchs à sa première saison de l’autre côté de l’Atlantique, il a défoncé le circuit Courteau l’année suivante en récoltant 152 points en 62 matchs de saison régulière et 55 autres en séries éliminatoires. Cette année-là, notamment appuyé par Angelo Esposito et Marc-Édouard Vlasic, il avait mené les Remparts à la conquête de la Coupe Memorial.
Lundi, « Radu » a tenté de plonger dans ses souvenirs pour revenir sur son arrivée au Canada.
« Il y avait un lock-out dans la Ligue nationale cette année-là et plusieurs joueurs nord-américains partaient pour la Russie, ce qui faisait que je n’avais pas de poste garanti avec une équipe de la première division. Les Predators de Nashville m’avaient repêché et ils souhaitaient que je vienne dans la LHJMQ. Les Remparts m’ont repêché et je suis venu. »
« Je me suis senti à la maison dès le départ, a-t-il poursuivi. Au sein de l’équipe, il y avait quelques joueurs originaires des États-Unis qui m’aidaient avec mon anglais. J’en étais reconnaissant parce que je n’en parlais pas un seul mot quand je suis arrivé. C’était difficile pour moi, mais les gens étaient tellement chaleureux et accueillants. Et la conquête de la Coupe Memorial restera toujours dans mon cœur. »
À Québec, Radulov a aussi fait la connaissance de Patrick Roy, qui avait pris la relève d’Éric Lavigne derrière le banc de l’équipe au début de sa deuxième saison.
« Il a joué un grand rôle dans ma carrière. J’ai habité chez lui à ma deuxième saison et il m’a appris plusieurs choses avant que je fasse le saut dans la LNH. Je voyais sa passion. Il venait de prendre sa retraite et il passait beaucoup de temps avec les Remparts. Il n’était même pas encore l’entraîneur-chef, mais il arrivait en premier sur la patinoire. Je constatais tout son amour pour son sport. »
Le retour de Radulov à Québec ne sera-t-il qu’une histoire d’un soir? Deux scénarios lui permettraient de remettre les pieds au Centre Vidéotron plus régulièrement : un nouveau contrat avec le Canadien à la fin de la saison ou le retour d’une équipe de la LNH à l’est de la métropole.
« Québec est une ville de hockey. Elle a déjà eu son équipe de la LNH et je sais que les gens là-bas aimeraient vraiment en ravoir une. Je n’ai pas de contrôle là-dessus, mais oui, je crois que les gars de la Ligue adoreraient y jouer. C’est un public passionné qui adore son équipe et je crois qu’il mériterait d’en avoir une. Je leur souhaite! »