Les négociations entre les joueurs et les propriétaires se poursuivent cette semaine et elles se dérouleront dans une atmosphère au dialogue. Ce sont les sentiments de tous les intervenants impliqués dans les deux jours de discussion pour la relance du hockey.

Alors, on verra bien si les deux clans sont sérieux.

On a beau dire qu'on aime bien le concept déposé par Bob Goodenow, qu'on aime bien son approche sur la façon de déterminer le plafond salarial relié aux revenus de la ligue. Mais, a-t-on déposé des chiffres?

Pas encore. On va le faire cette semaine et si on se fie sur ce qui a été avancé depuis le début du conflit, il faut croire que Goodenow s'accrochera sur la dernière proposition des propriétaires, le 9 février dernier, un plafond salarial à $42.5 millions.

Il réalise de plus en plus qu'il n'a plus tellement d'option.

Bettman choisira

C'est finalement Gary Bettman qui choisira la formule de sélection des joueurs amateurs, après consultation avec plusieurs intervenants du hockey, il fera connaître sa décision, le 20 avril, lors de la réunion des propriétaires de la Ligue nationale.

Les discussions animées de vendredi ont permis au commissaire d'assembler une foule de suggestions. Bettman a donné à entendre qu'il ne faut pas s'arrêter sur le dernier classement des équipes, celui de la saison 2003-04. Il croit plutôt que chacune des équipes doit avoir au moins une chance de réclamer Sidney Crosby.

Probablement que le commissaire adoptera le principe d'une loterie avec différents critères pour déterminer le nombre de chances que pourront profiter les formations du circuit. Il va sûrement s'arrêter sur le nombre de points récoltés par les équipes depuis la dernière expansion. Il va aussi ternir compte de la participation des équipes aux séries éliminatoires.

Mais, s'il retient l'option que chacune des 30 équipes a au moins une chance de réclamer Crosby, il aura alors choisi le plan le plus sage et le plus réaliste dans les circonstances.

Gretzky à New York?

La rumeur voulant que Wayne Gretzky aboutisse sur l'île de Manhattan dans le rôle de président des Rangers de New York a refait surface, hier, à Toronto. On soutient que les Rangers, dans le but de relancer leur concession et de réparer les gaffes de James Dolan, le président de MSG, un homme fortement contesté par les actionnaires de la société, ont fait du recordman de la Ligue nationale leur priorité no. 1. Ce n'est pas la première fois que le nom de Gretzky alimente les discussions dans l'entourage des Rangers.

Il y a quelques semaines, un quotidien de New York avait lancé la nouvelle voulant que l'ex-joueur de centre était convoité par les Rangers d'autant plus que son contrat avec les Coyotes de Phoenix prend fin le 1er juin. On avait même donné à entendre que Glen Sather avait discuté avec Gretzky.

Sather songerait sérieusement à prendre sa retraite d'autant plus qu'il a totalement échoué dans sa tentative de redresser une situation passablement déplorable à New York. Gretzky, qui récemment a consulté son courtier dans le but de mettre sa maison sur le marché des acheteurs, le prix exigé est de $25 millions, maison située au cœur même de la région de Sherwood Park, dans la grande région de Los Angeles, pourrait bénéficier d'un budget important mais encore là, est-ce un gage de succès? Oui, en autant qu'on sache bien dépenser.

20 formation en séries

On peut comprendre que les directeurs généraux aient accueilli avec enthousiasme le projet de Gary Bettman permettant à 20 formations de participer aux séries éliminatoires. D'une part, ils améliorent ainsi leurs chances de demeurer en poste et aussi, une participation aux séries, si courte soit-elle, se traduit par des revenus additionnels. L'idée est intéressante parce que les formations terminant entre le 7e et 10e rangs devront disputer une série 2 de 3 en l'espace de quatre jours.

Ainsi, les six meilleures équipes de chaque association se qualifient automatiquement pour la deuxième ronde alors que les équipes 7 et 8 sont déterminées par cette courte série 2 de 3. Je ne déteste pas l'idée puisque ça rendra la fin du calendrier encore plus captivante. Pour une fois que Bettman a une idée intéressante.