L'avenir de Roberto Luongo à Vancouver n'a jamais semblé si incertain.

Lors de la dernière rencontre des joueurs des Canucks avec les journalistes affectés à la couverture de l'équipe mardi, Luongo s'est dit prêt à lever sa clause de non-échange dans l'éventualité où la direction était intéressée à tester sa valeur sur le marché au cours de la saison morte.

« J'ai toujours placé l'équipe avant mes intérêts personnels, a dit le gardien montréalais. Les circonstances actuelles sont uniques avec un gars qui pourrait dominer la ligue. »

Luongo fait référence à Cory Schneider, qui lui a ravi son poste après les deux premiers matchs de la série de premier tour face aux Kings de Los Angeles, que les Canucks ont éventuellement perdue en cinq rencontres.

Après avoir terminé la saison avec une fiche de 31-14-8 et une moyenne de buts alloués de 2,41, Luongo a été relégué au bout du banc après avoir accordé sept buts sur 64 lancers en séries. Schneider est arrivé en relève et n'a cédé que quatre fois en trois matchs, aidant les Canucks à signer une victoire.

Luongo, 33 ans, a signé une prolongation de contrat de douze ans évaluée à 64 millions en 2009.

Schneider, qui a touché un salaire annuel de 900 000 $ au cours des deux dernières saisons, pourrait devenir joueur autonome avec compensation le 1er juillet.

Des problèmes qui remontent à loin

Le directeur général des Canucks, Mike Gillis, estime que les problèmes de son équipe ont commencé bien avant leur étonnante élimination aux mains des Kings.

Gillis a précisé qu'il croit que les Canucks ne se sont jamais remis de leur victoire très émotive à la mi-saison face aux champions en titre de la Coupe Stanley, les Bruins de Boston.

Les Canucks se sont inclinés en sept matchs face aux Bruins en finale l'an dernier mais ils l'ont emporté 4-3, le 7 janvier dernier, à Boston. Selon Gillis, une série de blessures et un jeu peu inspiré ont gâché le reste de la saison.

Il a ajouté que le brio des gardiens se veut la principale raison pour laquelle les Canucks ont réussi à s'emparer du trophée du Président, décerné à l'équipe ayant compilé le meilleur dossier dans la LNH.

Gillis a également réitéré sa confiance en l'entraîneur-chef Alain Vigneault.