Les Canadiennes de Montréal se sont qualifiées samedi pour la finale de la Coupe Clarkson qui aura lieu la semaine prochaine, à Ottawa.

Il s'agit d'un autre accomplissement pour l'une des vedettes de l'équipe, Caroline Ouellette, qui a connu une saison historique.

L'attaquante est notamment devenue la première joueuse de la Ligue canadienne à atteindre le plateau des 300 points.

« Ça représente que ça fait plusieurs années que je joue et que j'ai vraiment vu l'évolution de la Ligue canadienne de hockey féminin », a mentionné celle qui est aussi championne olympique.

Effectivement, le nom Caroline Ouellette rime avec hockey féminin. Après avoir remporté quatre médailles d'or olympiques et six titres mondiaux, voilà qu'elle est en train de réécrire le livre des records de la Ligue canadienne.

« Ce n'est pas n'importe quoi 300 points. Je suis extrêmement fière d'elle et c'est amplement mérité », a exprimé sa coéquipière, la gardienne Charline Labonté.

« Incroyable. De voir ce qu'elle a accompli, non seulement en tant que points, mais qu'est-ce qu'elle a fait pour le hockey féminin. Juste cette année avec le tournoi hockey pee-wee, elles se sont rendues en finale. Comment elle se comporte quand elle est sur la glace. C'est tellement une fille compétitive. Elle rend les gens meilleurs au tour d'elle », a affirmé celle qui est considérée comme l’une des meilleures joueuses au monde en ce moment, Marie-Philip Poulin.

La Québécoise est également passée très près de devenir la meilleure buteuse de la Ligue, mais elle a été incapable de marquer le 131e filet de sa carrière. Elle partage donc toujours le record avec la retraitée Jayna Hefford.

« C'est sûr que j'aimerais l'avoir. On en parle beaucoup. Peut-être que je ne suis pas due. Jayna Hefford, avec Marie-Philip, ce sont les meilleures joueuses avec qui j'ai joué. J'ai joué pratiquement toute ma carrière avec la formation canadienne au sein de son trio. Si ça arrive, ça arrive. Sinon, nous serons égales et ce sera un honneur d'être au même niveau qu'une fille que j'ai admiré et que j'admire toujours », a expliqué Ouellette, aujourd’hui âgée de 37 ans.

L'attaquante parle comme si la fin de sa carrière approchait. Le match de finale de la Coupe Clarkson, le 5 mars prochain, pourrait-il être le dernier de sa carrière?

« À suivre, un match à la fois. On va voir comment le corps suit et si c'est ma dernière ou si je continue la saison prochaine », s’est-elle contentée de répondre.

Après sa carrière de joueuse, Caroline Ouellette voudrait se concentrer sur le métier d'entraîneuse, à temps plein. Elle rêve d'ailleurs de revivre l'expérience olympique, mais cette fois, derrière le banc de l'équipe canadienne.

Un grand impact au tournoi pee-wee de Québec

Ouellette a dirigé une équipe étoile regroupant les meilleures joueuses de hockey féminin québécoises lors du tournoi international pee-wee de Québec, la fin de semaine dernière.

Une pionnière pour le hockey féminin

La seule formation féminine du tournoi s'est inclinée en finale Inter-B.

Comme elle l'a fait tout au long de sa carrière, Ouellette continue d'ouvrir des portes aux jeunes filles et réaffirme son rôle de pionnière pour le hockey féminin.

« Je pense que cela a créé un rêve pour les jeunes filles de faire partie de l'équipe et de participer au tournoi international pee-wee de Québec. J'étais triste pour elles, mais je pense qu'elles vont réaliser tout l'impact que nous allons avoir grâce à ce beau parcours. Toute l'attention que nous avons eue dans les médias va peut-être permettre à des jeunes filles de dire à leurs parents qu'elles veulent jouer au hockey. C'est ça notre plus grande fierté », a lancé Ouellette.