Les deux pieds sur terre
Hockey lundi, 21 mai 2007. 18:36 dimanche, 15 déc. 2024. 05:30
Je ne vous cacherai pas qu'il y avait beaucoup d'émotion dans l'heure qui a suivi l'élimination des Sabres samedi. J'étais très excité et très content d'avoir atteint la finale de la coupe Stanley. Rapidement toutefois, je suis revenu dans ma bulle.
On se rend compte de notre chance mais on garde les deux pieds sur terre. On ne se laisse pas emporter par les émotions générées par la frénésie des séries. On veut canaliser notre énergie à la bonne place pour rester en contrôle. Notre objectif n'est pas encore atteint et je sais qu'il faut travailler fort pour l'atteindre. Ça m'aide à rester rationnel et à garder mon calme.
Depuis le début des séries, l'équipe est demeurée en contrôle de ses émotions. On évite de gaspiller nos énergies ailleurs parce que l'on a perdu un gros match, par exemple. On sait qu'il y a un autre match qui s'en vient, et qu'il faut être prêt à le jouer. Dans la victoire comme dans la défaite, il faut rester en contrôle.
On n'est pas inquiet par le fait de ne pas avoir l'expérience de la finale. Oleg Saprykin et Martin Gerber sont les seuls joueurs de notre équipe à avoir participé à la finale. Quant à moi, l'expérience, ça vaut ce que ça vaut en séries. Nous avions plus d'expérience que les Penguins mais moins que les Devils et pourtant, on est sorti vainqueur de ces deux séries. Je ne sais pas quelle influence ça peut avoir, mais de mon côté, je ne vois pas où ça pourrait jouer contre nous.
On contrôle ce que l'on peut contrôler. Ce qui se passe à l'extérieur de l'équipe, on n'en tient pas compte. On fait notre travail et on ne se préoccupe pas du reste. Que ce soit en finale ou en saison régulière, il faut toujours réussir la même chose : simplement marquer plus de buts que l'adversaire !
Daniel Alfredsson fait un travail remarquable
Je suis content que ce soit Daniel qui ait marqué le but gagnant en prolongation parce qu'il a subi sa part de critiques. Avec ses performances depuis le début des séries, ça ne pouvait arriver à un meilleur gars que lui.
Je ne suis pas surpris que les répondants à une question Dodge cette semaine sur RDS.ca l'aient choisi dans une forte proportion (75%) comme gagnant du Conn Smythe si les séries s'étaient terminées il y a quelques jours.
L'an dernier, quand on avait été éliminé en prolongation par les Sabres sur un but de Jason Pominville, Daniel s'était fait critiquer parce qu'il avait été contourné dans notre zone sur la séquence. Cette année, c'est Alfredsson qui a envoyé les Sabres en vacances. C'est donc une belle façon pour lui de répondre à ses détracteurs.
Daniel est toujours intense en attaque comme en défensive. De plus, il termine toujours ses mises en échec sans oublier qu'il marque de gros buts. On doit nos succès à un effort d'équipe mais Daniel est une partie majeure de ces succès.
Je ne sais pas si ses compagnons de trio, Jason Spezza et Dany Heatley, l'ont rendu meilleur, mais quand on retrouve autant de talent sur une ligne d'attaque, ça ne peut pas nuire. Ces trois joueurs sont très créatifs. Dans ces succès collectifs, je pense qu'il faut donner crédit à Daniel pour son remarquable travail.
Un retour sur la série
Notre série avec les Sabres a toujours été serrée. J'ai trouvé que nous avons toutefois eu l'avantage du jeu. On n'a pas volé notre victoire et ce n'est pas une question de chance. Il y a eu des moments où Buffalo a mieux fait que nous, mais on a toujours su trouver le moyen de revenir soit dans la partie ou dans la série.
On a toujours eu respect pour les Sabres, ce qui nous a bien servis. On savait que nous avions un gros travail à faire pour l'emporter. On a été bon de parvenir à garder notre concentration lorsque les Sabres avaient le dessus. On a démontré une belle force de caractère.
À la fin de la série, j'ai discuté avec quelques joueurs des Sabres lors de la traditionnelle poignée de main. J'ai profité de l'occasion pour féliciter Jason et Daniel Brière de leur saison. J'ai souhaité bonne chance à Daniel, qui sera joueur autonome cet été.
Quelques jours de congé
L'entraîneur Bryan Murray avait donné congé à ses troupes dimanche. Lundi, nous étions de retour à l'entraînement sur glace avec également des exercices hors glace. Mardi, on aura eu droit à un autre congé. Mercredi, ce sera le retour à l'entraînement en fonction de la prochaine série. On va voir comment les choses vont se dérouler dans l'autre série.
Je n'ai pas de préférence entre les Ducks et les Red Wings pour la finale. Je n'ai pas beaucoup suivi cette série, mais je sais que ce sont de très bonnes formations. Qu'importe l'adversaire, on s'attend à une bonne opposition. On n'a pas de préférence mais on a hâte que ça commence.
Un seul souhait peut-être: que la série Ducks/Wings se rende en sept parties pour que notre prochain adversaire soit le plus fatigué possible.
*propos recueillis par RDS.ca
On se rend compte de notre chance mais on garde les deux pieds sur terre. On ne se laisse pas emporter par les émotions générées par la frénésie des séries. On veut canaliser notre énergie à la bonne place pour rester en contrôle. Notre objectif n'est pas encore atteint et je sais qu'il faut travailler fort pour l'atteindre. Ça m'aide à rester rationnel et à garder mon calme.
Depuis le début des séries, l'équipe est demeurée en contrôle de ses émotions. On évite de gaspiller nos énergies ailleurs parce que l'on a perdu un gros match, par exemple. On sait qu'il y a un autre match qui s'en vient, et qu'il faut être prêt à le jouer. Dans la victoire comme dans la défaite, il faut rester en contrôle.
On n'est pas inquiet par le fait de ne pas avoir l'expérience de la finale. Oleg Saprykin et Martin Gerber sont les seuls joueurs de notre équipe à avoir participé à la finale. Quant à moi, l'expérience, ça vaut ce que ça vaut en séries. Nous avions plus d'expérience que les Penguins mais moins que les Devils et pourtant, on est sorti vainqueur de ces deux séries. Je ne sais pas quelle influence ça peut avoir, mais de mon côté, je ne vois pas où ça pourrait jouer contre nous.
On contrôle ce que l'on peut contrôler. Ce qui se passe à l'extérieur de l'équipe, on n'en tient pas compte. On fait notre travail et on ne se préoccupe pas du reste. Que ce soit en finale ou en saison régulière, il faut toujours réussir la même chose : simplement marquer plus de buts que l'adversaire !
Daniel Alfredsson fait un travail remarquable
Je suis content que ce soit Daniel qui ait marqué le but gagnant en prolongation parce qu'il a subi sa part de critiques. Avec ses performances depuis le début des séries, ça ne pouvait arriver à un meilleur gars que lui.
Je ne suis pas surpris que les répondants à une question Dodge cette semaine sur RDS.ca l'aient choisi dans une forte proportion (75%) comme gagnant du Conn Smythe si les séries s'étaient terminées il y a quelques jours.
L'an dernier, quand on avait été éliminé en prolongation par les Sabres sur un but de Jason Pominville, Daniel s'était fait critiquer parce qu'il avait été contourné dans notre zone sur la séquence. Cette année, c'est Alfredsson qui a envoyé les Sabres en vacances. C'est donc une belle façon pour lui de répondre à ses détracteurs.
Daniel est toujours intense en attaque comme en défensive. De plus, il termine toujours ses mises en échec sans oublier qu'il marque de gros buts. On doit nos succès à un effort d'équipe mais Daniel est une partie majeure de ces succès.
Je ne sais pas si ses compagnons de trio, Jason Spezza et Dany Heatley, l'ont rendu meilleur, mais quand on retrouve autant de talent sur une ligne d'attaque, ça ne peut pas nuire. Ces trois joueurs sont très créatifs. Dans ces succès collectifs, je pense qu'il faut donner crédit à Daniel pour son remarquable travail.
Un retour sur la série
Notre série avec les Sabres a toujours été serrée. J'ai trouvé que nous avons toutefois eu l'avantage du jeu. On n'a pas volé notre victoire et ce n'est pas une question de chance. Il y a eu des moments où Buffalo a mieux fait que nous, mais on a toujours su trouver le moyen de revenir soit dans la partie ou dans la série.
On a toujours eu respect pour les Sabres, ce qui nous a bien servis. On savait que nous avions un gros travail à faire pour l'emporter. On a été bon de parvenir à garder notre concentration lorsque les Sabres avaient le dessus. On a démontré une belle force de caractère.
À la fin de la série, j'ai discuté avec quelques joueurs des Sabres lors de la traditionnelle poignée de main. J'ai profité de l'occasion pour féliciter Jason et Daniel Brière de leur saison. J'ai souhaité bonne chance à Daniel, qui sera joueur autonome cet été.
Quelques jours de congé
L'entraîneur Bryan Murray avait donné congé à ses troupes dimanche. Lundi, nous étions de retour à l'entraînement sur glace avec également des exercices hors glace. Mardi, on aura eu droit à un autre congé. Mercredi, ce sera le retour à l'entraînement en fonction de la prochaine série. On va voir comment les choses vont se dérouler dans l'autre série.
Je n'ai pas de préférence entre les Ducks et les Red Wings pour la finale. Je n'ai pas beaucoup suivi cette série, mais je sais que ce sont de très bonnes formations. Qu'importe l'adversaire, on s'attend à une bonne opposition. On n'a pas de préférence mais on a hâte que ça commence.
Un seul souhait peut-être: que la série Ducks/Wings se rende en sept parties pour que notre prochain adversaire soit le plus fatigué possible.
*propos recueillis par RDS.ca