“J‘ai jamais pensé que je pouvais être aussi fier d‘être Shawiniganais que ce soir.” C‘est la première phrase qui m‘est venue à l‘esprit quand ce club qui a fait partie de ma jeunesse a finalement mis la main sur la Coupe Memorial dimanche soir.

Ce grand moment de réjouissance et de fierté m‘a fait ressasser plusieurs bons souvenirs.

Je me souviens encore de mes vendredis soirs dans le vétuste aréna Jacques Plante où j‘allais encourager Dave Morissette et sa bande à la fin des années 80.

Puis, mes premiers emplois d‘été, c‘est au bureau des Cataractes que je les ai vécus. Je me souviens encore de mes conversations avec Doris Labonté, l‘entraineur et dg de l‘époque. À cette époque, les Cats faisaient figure de parents pauvres de la LHJMQ. Les rumeurs de vente se succédaient. La franchise vivotait tenue à bout de bras par un groupe de bénévoles dévoués avec à sa tête, Jean Nadeau.

Puis alors que a franchise reprenait son souffle et retrouvait ses lettres de noblesse, j‘ai pu faire mes premières armes journalistiques en couvrant les activités des Cataractes pour l‘hebdomadaire du coin. C‘était l‘époque de Stéphane Robidas, déjà un chic type.

J‘avais 18 ans et la moitié du vestiaire était plus âgé que moi. J‘ai eu le privilège de côtoyer deux grands entraineurs: Jean Pronovost et Denis Francoeur qui ont su pardonner mes erreurs de jeune reporter imberbe. Quelle expérience.

Ajoutez à cela que c‘est justement en service comme reporter que j‘ai rencontré celle qui est encore ma complice de tous les jours.

Quelques années plus tard c‘est au tour de l‘ainé de mes 3 héritiers de reprendre le flambeau. Il imite la gestuelle de Gabriel Girard lorsqu‘il se retrouve devant son filet avec son équipe de hockey estival. Tout cela après l‘avoir observé attentivement durant deux match lors de la période des fêtes.

Ce triomphe des Cataractes est ce qui pouvait arriver de mieux.

Profitez bien du moment, gens de Shawinigan. Vous avez attendu assez longtemps, vous le méritez bien!