Brière a compris à temps
Buffalo Sabres vendredi, 26 mai 2006. 17:48 dimanche, 15 déc. 2024. 05:56
Quand les Coyotes de Phoenix ont dû le mettre au ballottage en 2000 pour le céder à Springfield, dans la Ligue américaine, et qu'aucune autre formation de la LNH ne l'a réclamé, Daniel Brière a entendu le téléphone sonner.
Dans sa tête.
"Ça m'a réveillé", a avoué le joueur de 28 ans après un entraînement des Sabres cette semaine.
En avait-il besoin?
"Je crois qu'oui. Je crois que je manquais un peu de maturité. Chaque fois que j'étais rétrogradé avant ça, je faisais porter le blâme par quelqu'un d'autre : l'entraîneur, les compagnons de trio Je cherchais des excuses. La dernière fois, je me suis dit que le problème n'était pas ailleurs. C'était moi le problème. Je me devais de changer mon jeu, changer mon attitude."
"C'est l'effet que ça a eu pour moi. Je me suis rendu dans les mineures et au lieu de bouder, j'ai voulu montrer que j'avais ma place dans la Ligue nationale. Puis j'ai eu la chance de pouvoir le prouver."
Jusque-là, il était reconnu comme un joueur talentueux, mais énigmatique qui était en train de gaspiller son potentiel.
Brière est revenu à Phoenix, qui l'a plus tard échangé aux Sabres à la date limite des échanges contre Chris Gratton.
Et maintenant?
Brière porte le C du capitaine en alternance avec Chris Drury, avec qui il forme l'un des meilleurs duos de joueurs de centre de la Ligue. Ni l'un ni l'autre n'est très démonstratif, préférant faire preuve de leadership en donnant l'exemple à suivre.
Drury a développé l'habitude, au cours de sa carrière, d'être à son meilleur quand les feux de la rampe sont braqués sur lui et Brière semble vouloir le copier à cet égard depuis le début des présentes séries.
Avec trois des quatre buts des leurs lors du troisième match contre les Hurricanes, Brière et Drury ont maintenant marqué 15 buts depuis le début des séries.
Maintenant que les Sharks de Joe Thornton et Patrick Marleau ne sont plus dans le portrait, les Sabres peuvent sans aucun doute compter sur le meilleur duo de joueurs de centre parmi les équipes toujours en vie.
Le magnifique but de Brière lors du match numéro 1, alors qu'il a déjoué Cam Ward d'un tir du revers, a donné le ton à la série. Après la défaite des Sabres lors du match suivant, l'entraîneur Lindy Ruff a mis au défi le trio que Brière complète avec Jochen Hecht et Jean-Pierre Dumont.
Évidemment, rien n'est encore joué dans cette série. Les Hurricanes ont prouvé qu'ils n'abandonnaient jamais contre le Canadien en première ronde. C'est tout à fait possible que la série retourne en Caroline à égalité 2-2, mais si les Sabres continuent d'obtenir un tel apport offensif de Brière et Drury, les chances sont bonnes pour que la grande finale retourne à Buffalo.
On est en droit de se demander à qui le commissaire Gary Bettman remettra la coupe Stanley si les Sabres l'emportent. Les co-capitaines seront-ils appelés en même temps au centre de la glace, ou est-ce un honneur qui sera réservé à celui qui portera le C ce soir-là?
Voilà un problème auquel les Sabres adoreraient faire face.
Dans sa tête.
"Ça m'a réveillé", a avoué le joueur de 28 ans après un entraînement des Sabres cette semaine.
En avait-il besoin?
"Je crois qu'oui. Je crois que je manquais un peu de maturité. Chaque fois que j'étais rétrogradé avant ça, je faisais porter le blâme par quelqu'un d'autre : l'entraîneur, les compagnons de trio Je cherchais des excuses. La dernière fois, je me suis dit que le problème n'était pas ailleurs. C'était moi le problème. Je me devais de changer mon jeu, changer mon attitude."
"C'est l'effet que ça a eu pour moi. Je me suis rendu dans les mineures et au lieu de bouder, j'ai voulu montrer que j'avais ma place dans la Ligue nationale. Puis j'ai eu la chance de pouvoir le prouver."
Jusque-là, il était reconnu comme un joueur talentueux, mais énigmatique qui était en train de gaspiller son potentiel.
Brière est revenu à Phoenix, qui l'a plus tard échangé aux Sabres à la date limite des échanges contre Chris Gratton.
Et maintenant?
Brière porte le C du capitaine en alternance avec Chris Drury, avec qui il forme l'un des meilleurs duos de joueurs de centre de la Ligue. Ni l'un ni l'autre n'est très démonstratif, préférant faire preuve de leadership en donnant l'exemple à suivre.
Drury a développé l'habitude, au cours de sa carrière, d'être à son meilleur quand les feux de la rampe sont braqués sur lui et Brière semble vouloir le copier à cet égard depuis le début des présentes séries.
Avec trois des quatre buts des leurs lors du troisième match contre les Hurricanes, Brière et Drury ont maintenant marqué 15 buts depuis le début des séries.
Maintenant que les Sharks de Joe Thornton et Patrick Marleau ne sont plus dans le portrait, les Sabres peuvent sans aucun doute compter sur le meilleur duo de joueurs de centre parmi les équipes toujours en vie.
Le magnifique but de Brière lors du match numéro 1, alors qu'il a déjoué Cam Ward d'un tir du revers, a donné le ton à la série. Après la défaite des Sabres lors du match suivant, l'entraîneur Lindy Ruff a mis au défi le trio que Brière complète avec Jochen Hecht et Jean-Pierre Dumont.
Évidemment, rien n'est encore joué dans cette série. Les Hurricanes ont prouvé qu'ils n'abandonnaient jamais contre le Canadien en première ronde. C'est tout à fait possible que la série retourne en Caroline à égalité 2-2, mais si les Sabres continuent d'obtenir un tel apport offensif de Brière et Drury, les chances sont bonnes pour que la grande finale retourne à Buffalo.
On est en droit de se demander à qui le commissaire Gary Bettman remettra la coupe Stanley si les Sabres l'emportent. Les co-capitaines seront-ils appelés en même temps au centre de la glace, ou est-ce un honneur qui sera réservé à celui qui portera le C ce soir-là?
Voilà un problème auquel les Sabres adoreraient faire face.