À 39 ans, Saku Koivu a décidé d’accrocher ses patins au terme d’une belle carrière.

Cette nouvelle a d'abord été publiée par des sources médiatiques finlandaises avant d'être confirmée par l'Association des joueurs de la LNH. 

« Maintenant, c'est le bon moment pour arrêter de jouer. La décision est le résultat d'une longue réflexion », a confié Koivu au média Turun Sanomat. 

Koivu a disputé 1124 parties dans la LNH dont la majorité avec le Canadien de Montréal avant d’endosser les couleurs des Ducks d’Anaheim. Au bilan, il aura cumulé 832 points en saison régulière avec 255 buts et 577 aides. 

« Pour percer dans le hockey professionnel, ça ne prend pas seulement de la détermination et du talent d’un athlète. C’est impossible d’y parvenir sans l’aide de plusieurs personnes et je suis reconnaissant envers tous ceux qui m’ont aidé », a confié Koivu.

« Je veux remercier Serge Savard et le regretté Jean-Claude Tremblay ainsi que l’organisation du Canadien pour m’avoir repêché et fourni un endroit merveilleux pour commencer ma carrière dans la LNH », a-t-il ajouté en saluant ses anciens coéquipiers, entraîneurs et propriétaires à Montréal. 

Sans pouvoir mener le Tricolore à la coupe Stanley, le Finlandais a connu plusieurs grands moments à Montréal étant le capitaine de l'organisation pendant 10 saisons. Koivu aura démontré une énorme dose de courage en se remettant d'un cancer pour reprendre l'action le 9 avril 2002 sous une ovation monstre des spectateurs de l'amphithéâtre montréalais.    

« Je me sens très privilégié d’avoir pu jouer pour l’historique organisation du Canadien en plus d’avoir été le capitaine pendant plusieurs saisons, un honneur que je partage avec de nombreux capitaines légendaires », a aussi mentionné Koivu. 

Koivu a également connu une grande carrière internationale en représentant son pays à de nombreuses occasions dont quatre fois aux Jeux olympiques. 

« Koivu était un guerrier »

Koivu fait le don d'un équipement médical de haute technologie au réseau de santé québécois par signe de reconnaissance des soins obtenus durant sa maladie.   

« C’était un leader très présent dans le vestiaire qui donnait aussi l’exemple sur la patinoire », a vanté François Beauchemin qui l’a côtoyé avec les Ducks.

« Ça l’a aidé d’arriver à Anaheim après avoir été capitaine du Canadien pendant si longtemps. Il a vraiment pu apprécier ses dernières années, mais c’est dommage que nous n’ayons pas pu effectuer un plus long parcours dernier parcours éliminatoire. On savait que ça sentait plus la fin pour Saku et Teemu (Selanne) donc c’est encore plus décevant », a poursuivi Beauchemin.

 

 

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