À midi : François Gagnon discutera de ses choix avec Martin Lemay à l'émission «On jase».

Fais ton classement et compare-le avec celui de François Gagnon 

MONTRÉAL - Lors de la dernière séance de repêchage tenue à Montréal, les Islanders de New York ont fait de John Tavares le tout premier choix de la cuvée 2009.

C’était un très bon choix. Tavares l’a prouvé en multipliant les buts et les points récoltés avec les Islanders d’abord et les Maple Leafs depuis qu’il est rentré au bercail à titre de joueur autonome. Mais était-ce le meilleur?

À mes yeux non.

Certains diront, avec raison, que c’est une question de goût, voire de philosophie. Mais si vous me donnez le choix entre un centre et un défenseur qui affichent un niveau de performances similaires, je vais sélectionner le défenseur avant le centre ou tout autre attaquant.

C’est pour cette raison que j’ai accordé la première place de ce top-20 des joueurs de la LNH âgés entre 27 et 30 ans à un défenseur.

Comme toujours, vous avez pleinement le droit d’être en désaccord avec les 20 noms choisis et le rang qu’ils occupent sur ma liste. L’idée ici n’est pas d’avoir raison, mais d’ouvrir la porte à des échanges, à des mises en contexte, à des remises en question. Je vous rappelle que j’ai laissé avec plaisir et pour mille et une autres raisons les classements des meilleurs gardiens à mon collègue Marc Denis.

Comme tout exercice d’abord et avant tout arbitraire, il est impossible d’avoir totalement raison quand on utilise des paramètres bien personnels pour dresser une telle liste.

1-Victor Hedman
 
Victor Hedman est plus qu’un défenseur. Il est selon moi le meilleur défenseur de la LNH. Le défenseur le plus complet puisqu’il est à la fois capable d’orchestrer des attaques, de préparer des buts, d’en marquer aussi tout en avalant de grosses minutes de hockey défensif confronté qu’il est aux meilleurs attaquants que croise le Lightning de Tampa Bay soir après soir. Victor Hedman, c’est 105 buts et 473 points en 762 matchs. C’est aussi, c’est surtout, un différentiel de plus 116. Une statistique d’autant plus remarquable qu’il a récolté plus de 150 points en supériorités numériques. Hedman évolue au sein d’une très bonne équipe. La meilleure de la LNH à mes yeux. Une réalité qui l’aide à se hisser parmi les meilleurs de la LNH. Mais comme d’autres joueurs au sein du groupe restreint auquel il appartient, Victor Hedman mousse davantage les performances de son équipe que son équipe mousse ses performances.

2-Patrick Kane
 
J’ai beaucoup jonglé entre les deuxième et troisième places avant de me décider. Pourquoi hésiter alors que je suis convaincu que plusieurs d’entre vous ont déjà accordé la première place à Patrick Kane? Parce qu’il a déjà un patin et les trois quarts de l’autre dans la catégorie des 31 ans et plus puisqu’il a atteint cet âge vénérable en novembre dernier. Je me disais donc qu’il valait mieux ouvrir la porte à un plus jeune. Mais non! Ne serait-ce qu’en raison du fait qu’il a été le meilleur marqueur de la dernière décennie avec ses 802 points (315 buts), Kane, première sélection de la cuvée 2007, mérite cette deuxième place.

3-Artemi Panarin
 
Vous pouvez me reprocher d’avoir osé songer à placer le nom de Panarin avant celui de Kane. Je vais assumer cette critique. J’ai osé y songer pour quelques raisons. Premièrement, j’aime le fait que Panarin ait une place bien à lui au sein de l’élite de la LNH alors qu’il n’a jamais été repêché. J’aime aussi le fait que quatre joueurs seulement – Connor McDavid, Patrick Kane, Nikita Kucherov et Brad Marchand – revendiquent plus de points que le Russe (148 buts, 415 points en 391 matchs) depuis son entrée dans la LNH en 2015-2016 sans oublier qu’il a marqué la majorité de ses buts et récolté de grands pans de ses points avec les Blue Jackets de Columbus qui n’ont jamais été de grandes terreurs à l’attaque. En fin, malgré son grand talent de marqueur, Panarin affiche un différentiel de plus 99. Sans oublier qu’il est en voie d’assumer un grand rôle de leader dans le cadre de la reconstruction des Rangers de New York. Une qualité qui n’est pas propre à toutes les vedettes russes...

4-Roman Josi
 
Le capitaine des Predators de Nashville est aussi bon qu’il est discret. Et il est un maître de discrétion. Rarement vu depuis que je suis le hockey – et ça remonte à l’époque de la télé en noir et blanc – un joueur être aussi efficace sur la patinoire sans attirer l’attention qu’ils soient attaquants ou défenseurs. Josi, c’est près de 25 minutes de hockey de première qualité dans toutes les zones et dans toutes les situations par match. Et si ses performances sont sous-estimées par plusieurs amateurs, elles sont loin de l’être par ses coéquipiers et ses adversaires. S’il était aussi flamboyant que certains autres joueurs qui attirent davantage l’attention le sont, Roman Josi serait peut-être plus populaire. Mais il ne serait pas meilleur. Il ne serait surtout plus le vrai Roman Josi...

5-Steven Stamkos
 
Premier joueur sélectionné de la cuvée 2008, Steven Stamkos est le deuxième des quatre tout premiers choix inclus dans ce top-20. Machine à marquer des buts (422) et à récolter des points (832), Stamkos s’approcherait des 500 buts et 1000 points en carrière s’il n’avait pas eu à composer avec les importantes blessures – fracture à une jambe en novembre 2014, embolie à la nuque en avril 2016, déchirure d’un ménisque en novembre 2016, opération à l’abdomen en février dernier – qui lui ont fait rater plus de 110 matchs au cours de sa carrière. Malgré ces blessures, Stamkos occupe le 6e rang des marqueurs depuis son entrée dans la LNH en 2008...

6-John Carlson
 
John Carlson a connu un début de saison 2019-2020 du tonnerre. En fait, le qualificatif historique serait plus juste quand on regarde son rythme de production. Mais ce début de saison a mis en valeur les statistiques déjà très impressionnantes du défenseur, statistiques qui sont souvent passées dans l’ombre de celles de plusieurs de ses coéquipiers aux statistiques impressionnantes à commencer par celles d’Alexander Ovechkin. Au-delà ses statistiques offensives, le plus 92 associé à son nom confirme sa grande valeur. Cela dit, j’ai souvent sous-estimé les qualités et les valeurs de Carlson qui serait certainement quelques rangs plus bas n’eut été du fait qu’il a obtenu le deuxième rang chez les meilleurs défenseurs de la LNH dans le cadre du sondage mené par l’Association des joueurs auprès de ses membres... donc des joueurs de la LNH...

7-Alex Pietrangelo
 
Comme plusieurs, j’ai confirmé les notes déjà très positives que j’avais accumulées sur Alex Pietrangelo en séries éliminatoires l’an dernier en finale de la coupe Stanley. Je suis bien conscient que le capitaine est le 4e défenseur sélectionné au sein de mes sept meilleurs joueurs âgés entre 27 et 30 ans. C’est peut-être beaucoup, mais je crois fermement que c’est justifié...

8-Mark Stone
 
Quand je regarde Mark Stone se défoncer sur une patinoire, je me dis qu’il doit bien y avoir des dizaines de recruteurs amateurs qui se demandent comment ils ont pu lever le nez aussi longtemps sur ce joueur qui a pourtant tout pour réussir. Même les recruteurs des Sénateurs d’Ottawa n’ont pas le droit de trop célébrer puisqu’ils ont attendu la sixième ronde (178e sélection) avant de prendre une chance sur ce gars qui revendique 149 buts et 385 points en 449 parties. Sur un gars qui affiche un différentiel de plus 74 et qui est considéré parmi les meilleurs attaquants défensifs de la LNH. Sur un gars qui carbure à la fougue, à la fierté au caractère. C’est comme si Mark Stone était un amalgame du talent de Tomas Tatar, de la fougue de Brendan Gallagher et du sens du hockey de Phillip Danault. Sauf que les atouts du premier trio du CH se retrouvent dans un seul et même joueur. Si vous ne l’avez pas réalisé encore, oui je suis un grand admirateur de Mark Stone. Vous me trouverez peut-être très généreux avec. Je le suis peut-être, mais je ne trouve pas que je le suis trop...

9-Vladimir Tarasenko
 
Parlant de joueur que j’aime beaucoup, peut-être même un brin trop. Vladimir Tarasenko est dans l’élite de la LNH pour la qualité de ses tirs qui déjouent régulièrement les gardiens adverses. Le fait qu’il ait autant de buts (214) que de passes (428 points en 507 matchs) donne peut-être l’impression qu’il se débrouille à merveille en zone offensive sans trop savoir où se trouve sa zone défensive. Son différentiel de plus 75 a de quoi nous rappeler à l’ordre. Comme quoi les crises qu’il a essuyées de la part du « maître » Ken Hitchcock ont donné certains résultats, pour ne pas dire des résultats certains.

10-Evgeny Kuznetsov
 
Artiste dans la manière de jouer au hockey et de célébrer les buts qu’il marque, Evgeny Kuznetsov a eu besoin de 100 matchs pour faire le pont entre la KHL et la LNH. Vrai que le fait de jouer avec les Capitals gonfle sans doute un brin ou deux ses statistiques. Mais ce ne sont pas ses statistiques – qui ne sont d’ailleurs pas éblouissantes 120 buts, 389 points en 479 matchs – qui m’incitent à lui réserver la 10e place devant d’autres vedettes plus en vue. C’est le fait qu’il ait réussi à déloger Nicklas Backstrom de son poste de centre numéro un des Caps tout en affichant un différentiel ô combien efficace de plus 61...

11- Drew Doughty
 
Si vous considérez cette position trop généreuse pour la pierre d’assise des Kings de Los Angeles, la table sera mise pour un sérieux débat entre nous. Car je me suis beaucoup retenu pour évincer Doughty du top-10. Je sais que plusieurs amateurs et de nombreux collègues trouvent que ce gars jouit d’une réputation démesurée. Je ne partage toutefois pas leur avis. Pas du tout. Parce que les Kings n’ont pas su se renouveler, Doughty semble avoir perdu un brin d’efficacité dans son jeu. Je demeure convaincu qu’il est non seulement un atout, mais un as sur qui tout entraîneur rêverait de compter surtout qu’il affiche un temps d’utilisation moyen de plus de 26 minutes par match...

12-John Tavares
 
Je suis très conscient que Tavares semble perdu au milieu du peloton et que bien des amateurs – fans des Leafs ou non – le voient plus gros. Ses 345 buts et 769 points récoltés en 814 parties militent d’ailleurs pour une meilleure position. Le fait qu’il ait joué pour de bien vilaines équipes à Long Island et Brooklyn aide sans l’ombre d’un doute à composer avec son différentiel de moins-30 en carrière. Mais jouer au sein d’aussi mauvais club lui a permis de se lancer corps et âme à l’attaque dans le cadre de matchs qui semblaient perdus d’avance.

13-Ryan O’Reilly
 
Ryan O’Reilly entre dans la catégorie des Roman Josi dans l’art d’exceller dans la discrétion. Le gardien Jordan Binnington a obtenu le titre de sauveur des Blues l’an dernier. Craig Berube a partagé ce titre après être venu en relève à Mike Yeo derrière le banc. Mais Ryan O’Reilly a été l’arme secrète de cette équipe tout au long de la saison. Une arme secrète à l’extérieur du vestiaire des Blues seulement. Car à l’intérieur, tous savaient qu’il assumait le rôle de grand leader. Et le secret a été levé avec le titre de joueur par excellence des séries qui a précédé le titre de meilleur attaquant défensif de la LNH l’an dernier. O’Reilly affiche un différentiel de moins 20 en carrière. C’est bizarre pour un Selke? Oui vraiment. Mais depuis qu’il est passé des Sabres aux Blues, O’Reilly affiche un différentiel de plus 33 en 153 parties. Ça donne une meilleure idée de sa valeur...

14-Ryan McDonagh
 
Ce n’est pas pour ses buts (63), ses points (299 en 662 matchs) et encore moins ses poings que Ryan McDonagh a une place de choix au sein ma liste des 20 meilleurs joueurs âgés entre 27et 30 ans. C’est pour ses qualités de défenseur. De vrai défenseur, dans le sens de protecteur de son territoire et de son gardien. Malgré les mandats aussi réguliers que difficiles à relever qui consistent à tenter de museler les meilleurs attaquants adverses, Ryan McDonagh affiche un différentiel de plus 187. Brad Marchand (224), Patrice Bergeron (211) et leur capitaine chez les Bruins Zdeno Chara (205) sont les trois seuls joueurs qui le devancent à ce chapitre depuis l’entrée de McDonagh dans la LNH en 2010. On n’écrira jamais assez à quel point le Canadien s’est autodétruit en donnant ce joyau aux Rangers de New York pour les débarrasser de Scott Gomez...

15-Tyler Seguin
 
Je confesse tout de go que la vilaine réputation que traîne Tyler Seguin a contribué à le faire glisser jusqu’au 15e rang. Un gars qui affiche 279 buts, 635 points en 741 matchs et un différentiel de plus 82 devraient normalement être plus haut sur la liste. Mais j’ai trop souvent – et j’ai peut-être tort ici – l’impression que ce gars n’est pas prêt à faire les sacrifices qui sont pourtant nécessaires pour faire d’une très bonne équipe un club champion. Comme je l’ai dit en ouverture, cet exercice est loin d’être une science exacte. Je lierai donc avec attention les plaidoyers favorables à Seguin et assure ceux et celles qui plaideront en sa faveur que je pourrais revoir ma position. Mais si je ne m’étais pas retenu, Seguin aurait glissé au 16e rang...

16-Ryan Ellis
 
Parce qu’on ne croise pas les Predators de Nashville très souvent, je me suis longtemps demandé comment Ryan Ellis pouvait afficher autant de confiance sur la patinoire. Jouer avec Roman Josi aide beaucoup. J’en conviens. Mais lorsque j’ai croisé Ellis dans le vestiaire pour la première fois et que j’ai écouté ses réponses à mes questions, j’ai réalisé que sa confiance était aussi grande à l’extérieur de la patinoire que sur la glace. Il doit sans doute une portion de son différentiel de plus 113 au style défensif des Predators, mais Ryan Ellis demeure un acteur de premier plan dans les succès de cette équipe...

17-Taylor Hall
 
Le jury délibère toujours dans sa quête de déterminer si Taylor Hall a les qualités requises pour faire gagner une équipe ou s’il est condamné à mousser des statistiques offensives dans des causes perdantes pour le reste de sa carrière. Mais avec ses 563 points (218 buts) récoltés en 627 matchs, je serais prêt à lui offrir la chance de prouver qu’il peut faire gagner mon club si j’étais DG dans la LNH...

18-Logan Couture
 
Longtemps tapi dans l’ombre des Marleau, Thornton, Pavelski et Burns pour ne nommer que ceux-là, Logan Couture a maintenant le mandat de prouver qu’il est en mesure d’assumer le rôle de pilier des Sharks de San Jose. Un rôle que je le crois capable de remplir alors que cette équipe est en pleine rénovation...

19-Erik Karlsson
 
Joueur à très haut risque, Erik Karlsson est capable du meilleur en attaque et du pire en défense. Ses statistiques personnelles (135 buts, 603 points en 736 matchs) l’assurent d’une place bien plus en vue dans cette liste. La nonchalance criante qui mine trop souvent son jeu en défensive oblige à plus de retenue. J’ai jonglé avec l’idée de garder Karlsson et le défenseur qui complète mon top-20 à l’extérieur de la liste. Je l’aurais fait par principe. Mais il y a des limites à garder des gars aussi talentueux sur la touche par principe...

20-P.K. Subban
 
Quand le Canadien a échangé P.K. Subban aux Predators de Nashville en retour de Shea Weber j’étais convaincu que Weber serait le meilleur des deux défenseurs pendant deux ou trois ans et que, l’âge des deux joueurs aidant, le balancier irait ensuite vers Subban. Pour le moment, Subban semble vieillir plus vite que Weber. Est-ce le manque d’intérêt de P.K. dans la cause des Devils qui mine son jeu? Est-ce simplement les Devils qui minent son jeu? Difficile de répondre à cette question. Cela dit, les nombreux fans de P.K. qui assuraient lors de son séjour à Nashville que leur favori rendait les Predators meilleurs et non le contraire pourraient difficilement aujourd’hui imputer toute la responsabilité de la baisse de régime affichée par Subban sur le dos de son équipe et de ses coéquipiers. Ordinaire à sa dernière année à Nashville et atroce cette année au New Jersey, Subban a trop de talent pour que je puisse croire une seconde qu’il soit déjà à bout de souffle. Ce serait trop dommage. Ce serait surtout du gros gaspillage en matière de talent...
 
Écartés et/ou oubliés
 
J’ai dû écarter de très bons joueurs et des joueurs que j’aime beaucoup pour compléter ma sélection. Surtout après avoir décidé d’accorder les deux dernières places à Karlsson et Subban.
 
Jamie Benn fait partie de ce groupe. Benn affiche 688 points en 814 parties. Mais une baisse de régime amorcée l’an dernier et qui s’est poursuivie cette année – 39 points récoltés au moment de la pause imposée en raison de la Covid-19 – m’a contraint à l’écarter.
 
J’aurais aussi voulu faire une place à Chris Kreider.
 
Max Pacioretty s’est sérieusement remis au travail cette année à Vegas après une première saison un peu difficile avec les Knights et une dernière qui l’avait été tout autant à Montréal. Quand il joue sans être perturbé par trop de facteurs extérieurs, Pacioretty peut assumer une place au sein du top-20 des meilleurs joueurs de sa tranche d’âge. Il lui manque un brin de constance pour assurer cette place. Du moins à mes yeux.
 
Dans la même catégorie que Pacioretty, Jakub Voracek, Matt Duchene, Mike Hoffman, les duos Ondrej Palat – Tyler Johnson et Jonathan Marchessault – Reilly Smith méritaient des considérations. Méritaient-ils une place dans le top-20?
 
J’ai aussi jonglé beaucoup avec le nom de Tyler Toffoli. D’un parce qu’il est bon. De deux parce qu’à 27 ans, il frappe à la porte de cette catégorie. De trois parce qu’il semble ragaillardi par la transaction qui l’a envoyé de Los Angeles à Vancouver.
 
Mais tant qu’à couronner Toffoli, j’aurais pu opter pour Brendan Gallagher qui, avec Tomas Tatar, étaient les deux candidats du Canadien. J’ai beau vouer beaucoup de respect à l’endroit de Tatar, et vouer une admiration sans bornes à l’endroit de Gallagher, je ne vois pas comment j’aurais pu les hisser dans le top-20.
 
Et vous?
 
Si j’ai oublié quelqu’un ou si vous êtes d’accord avec mes sélections, pas d’accord avec quelques-unes ou vraiment pas d’accord avec plusieurs, allez-y de vos commentaires.
 
Je crois que la pandémie nous offrira encore bien des journées de confinement pour échanger sur le sujet et bien d’autres.
 
Je vous rappelle que j’ai fait le même exercice avec les jeunes de 22 ans et moins, de 23 ans à 26 ans et que je vous reviendrai au cours des prochains jours avec les petits vieux âgés de 31 ans et plus.