Collaborateur régulier de Martin Lemay à l'émission On jase, le Québécois David Perron, a bien voulu répondre lundi à une série de questions que lui ont adressé des internautes.

Un des moments les plus savoureux de l'entretien est survenu lorsque l'ailier des Blues de St. Louis s'est fait demander s'il avait déjà reçu une offre contractuelle du Canadien. Avec le sourire au visage, Perron a simplement répondu « Oui » avant qu'un long silence ne meuble la discussion.

« Ce n'était pas il y a deux ans, lorsque je me suis joint aux Golden Knights de Vegas. C'était la fois précédente, deux ans plus tôt (NDLR : à l'été 2016), et c'était une offre d'un an. J'avais signé pour deux ans à St. Louis. (...) C'est un rêve pour moi de jouer à Montréal un jour, et je l'avais mentionné à quelques reprises déjà; j'étais déçu de la façon que ça s'était passé. »

Perron venait de terminer une saison avec les Ducks d'Anaheim et plusieurs se demandaient quelle tangente allait prendre sa carrière à l'âge de 28 ans.

« Je ne veux pas sortir une bombe dans les médias. J'ai beaucoup de respect pour Marc Bergevin et l'organisation. Il a négocié de la façon qu'il pensait m'avoir et j'avais d'autres options. Je ne pouvais pas prendre la chance de lever le nez sur (une offre de) deux ans et 7,5 M$ à St. Louis, et un montant inférieur pour un an à Montréal. Ça ne faisait pas de sens, et je connaissais St. Louis. C'était l'équipe qui m'avait repêché et qui pouvait me confier un rôle offensif. »

Il avoue qu'il aurait ressenti une certaine insécurité à arriver dans le marché montréalais en n'ayant qu'une seule saison à son entente. Il existait alors une incertitude quant à son statut dans la LNH.

« J'avais peur qu'avec Montréal, si l'expérience ne commençait pas bien, ils allaient tourner la page après deux ou trois mois. Ou bien tu te retrouves sur le 4e trio et l'année d'après, tu prends le chemin de l'Europe.

« Plusieurs me voyaient sur la pente descendante. C'est plus facile d'en parler maintenant que j'ai eu trois ou quatre bonnes saisons d'affilée. Mais à l'époque, personne ne voulait me donner plus que deux ans. »

David Perron répond à vos questions