Je favorise les Canucks en 6
Boston Bruins samedi, 28 mai 2011. 15:14 vendredi, 13 déc. 2024. 21:46
Depuis quelques années, les Bruins de Boston et les Canucks de Vancouver ont connu du succès en saison, mais la magie s'éteignait une fois qu'ils arrivaient en séries.
Alain Vigneault et Claude Julien sont deux entraîneurs talentueux pour qui une simple présence en séries n'aurait peut-être pas suffit à conserver leur poste.
Pour Vigneault et Julien, c'était la finale de la coupe Stanley et rien d'autre. Les attentes sont tellement élevées dans leur cas. Une élimination en finale d'Association aurait été une certaine « déception » pour l'une ou l'autre de ces deux équipes.
Vigneault, qui mérite selon moi le titre d'entraîneur de l'année, a enfin passé à travers une étape importante. Les jumeaux Sedin et Roberto Luongo ont aussi vu leurs efforts être récompensés.
D'ailleurs, les Sedin auront plus de travail à faire pour marquer des buts en finale. Le duo Chara-Seidenberg est beaucoup plus talentueux que Boyle-Murray.
Les Canucks ont quand même plus de profondeur, ils ont été la meilleure équipe en saison et c'est pourquoi ils vont remporter cette série finale en six parties.
Un bel exploit des Bruins
Lorsque je regarde les Bruins, je n'ai pas d'autre choix que de leur lever mon chapeau. C'est tout un exploit de se rendre en finale pour une équipe qui a autant de difficulté avec son attaque à cinq.
L'avantage numérique des Bruins n'a inscrit que cinq buts en 61 occasions depuis le début des séries - soit 8,2% de réussite -, le pire taux de réussite parmi les équipes qui ont passé le premier tour éliminatoire.
C'est donc dire que Boston a été très efficace à forces égales. On ne peut rien leur reprocher lorsqu'ils jouent à cinq contre cinq.
Évidemment, on ne peut attribuer les succès qu'à un seul homme : Tim Thomas? Nathan Horton? Claude Julien? Même Cam Neely, qui surveille Julien d'un œil attentif, a eu son mot à dire au cours des séries.
Malgré les critiques sur son style peu orthodoxe, Thomas a été à la hauteur d'un finaliste au trophée Vézina et ses coéquipiers ont pu constater qu'il était un guerrier.
Il faut aussi donner crédit à Peter Chiarelli. Le directeur général des Bruins a réalisé quelques transactions dont celle qui a amené Nathan Horton des Panthers de la Floride.
Parfois, les échanges ne mènent à rien, mais dans le cas de Horton, on peut dire que Chiarelli a visé juste. Les Bruins formaient déjà une équipe bâtie pour les séries; ils viennent de nous le prouver en atteignant la finale.
Horton, Milan Lucic et David Krejci ont connu un lent début lors des séries et ils sont maintenant au cœur des succès de leur formation.
Ce qui aussi marqué la rencontre ultime entre le Lightning et les Bruins, c'est le fait qu'aucune pénalité n'a été décernée C'est complètement ridicule!
Je ne me rappelle pas d'avoir vu les officiels serrer leur sifflet dans un match d'une aussi grande importance. C'est une situation qui a avantagé les Bruins puisqu'ils sont meilleurs à cinq contre cinq et ils n'ont pas eu à affronter la redoutable attaque à cinq du Lightning.
* Propos recueillis par Maxime Morin
Alain Vigneault et Claude Julien sont deux entraîneurs talentueux pour qui une simple présence en séries n'aurait peut-être pas suffit à conserver leur poste.
Pour Vigneault et Julien, c'était la finale de la coupe Stanley et rien d'autre. Les attentes sont tellement élevées dans leur cas. Une élimination en finale d'Association aurait été une certaine « déception » pour l'une ou l'autre de ces deux équipes.
Vigneault, qui mérite selon moi le titre d'entraîneur de l'année, a enfin passé à travers une étape importante. Les jumeaux Sedin et Roberto Luongo ont aussi vu leurs efforts être récompensés.
D'ailleurs, les Sedin auront plus de travail à faire pour marquer des buts en finale. Le duo Chara-Seidenberg est beaucoup plus talentueux que Boyle-Murray.
Les Canucks ont quand même plus de profondeur, ils ont été la meilleure équipe en saison et c'est pourquoi ils vont remporter cette série finale en six parties.
Un bel exploit des Bruins
Lorsque je regarde les Bruins, je n'ai pas d'autre choix que de leur lever mon chapeau. C'est tout un exploit de se rendre en finale pour une équipe qui a autant de difficulté avec son attaque à cinq.
L'avantage numérique des Bruins n'a inscrit que cinq buts en 61 occasions depuis le début des séries - soit 8,2% de réussite -, le pire taux de réussite parmi les équipes qui ont passé le premier tour éliminatoire.
C'est donc dire que Boston a été très efficace à forces égales. On ne peut rien leur reprocher lorsqu'ils jouent à cinq contre cinq.
Évidemment, on ne peut attribuer les succès qu'à un seul homme : Tim Thomas? Nathan Horton? Claude Julien? Même Cam Neely, qui surveille Julien d'un œil attentif, a eu son mot à dire au cours des séries.
Malgré les critiques sur son style peu orthodoxe, Thomas a été à la hauteur d'un finaliste au trophée Vézina et ses coéquipiers ont pu constater qu'il était un guerrier.
Il faut aussi donner crédit à Peter Chiarelli. Le directeur général des Bruins a réalisé quelques transactions dont celle qui a amené Nathan Horton des Panthers de la Floride.
Parfois, les échanges ne mènent à rien, mais dans le cas de Horton, on peut dire que Chiarelli a visé juste. Les Bruins formaient déjà une équipe bâtie pour les séries; ils viennent de nous le prouver en atteignant la finale.
Horton, Milan Lucic et David Krejci ont connu un lent début lors des séries et ils sont maintenant au cœur des succès de leur formation.
Ce qui aussi marqué la rencontre ultime entre le Lightning et les Bruins, c'est le fait qu'aucune pénalité n'a été décernée C'est complètement ridicule!
Je ne me rappelle pas d'avoir vu les officiels serrer leur sifflet dans un match d'une aussi grande importance. C'est une situation qui a avantagé les Bruins puisqu'ils sont meilleurs à cinq contre cinq et ils n'ont pas eu à affronter la redoutable attaque à cinq du Lightning.
* Propos recueillis par Maxime Morin