Avec le début de cette nouvelle saison fortement anticipée dans la LNH, le RDS.ca vous dresse un portrait des différentes équipes au sein des divisions remodelées dans le circuit Bettman. Place à la division Ouest qui regroupe des formations aux antipodes.

La divsion Est - La division Centrale

On retrouve les trois équipes qui ont terminé au sommet de l’Association Ouest lors de la dernière campagne et les trois qui ont conclu au bas du classement. Pour illustrer le large fossé existant dans cette divsion au nouveau look, il y a les Blues de St. Louis, l'Avalanche du Colorado et les Golden Knights de Vegas qui ont totalisé 272 points la saison dernière.

À l'opposé, mais toujours dans ce même groupe, les Ducks d'Anaheim, les Kings de Los Angeles et les Sharks de San Jose ont amassé ensemble 174 points.

À la lumière des changements qui ont été apportés depuis la fin des dernières séries, rien ne porte à croire que ce trio de tête va se laisser rattraper au détour par l'une des formations californiennes. L'une d'entre elles pourrait toutefois récupérer quelque peu ses lettres de noblesse avec le retour en santé de certains éléments.

Pendant que tout indique que les Golden Knights, Blues et Avalanche vont s'arracher les trois premiers rangs, au grand plaisir des amateurs, les Coyotes de l'Arizona et le Wild du Minnesota pourront-ils se faufiler sur la convoitée quatrième position au classement?

Aucune des formations de tête n'est à l'abri d'un mauvais début de saison qui pourrait être fort couteux, de blessures, ou tout autres rebondissements, mais comme on ne peut uniquement se fier avec l'équipe « sur papier » pour le moment, disons simplement que la formation terminant au quatrième échelon au terme de la saison écourtée risque de la prolonger que de quelques matchs en séries.

Elle sera attendue de pied ferme dans la cour des grands par l'équipe au sommet comme adversaire de premier tour en séries. Mais on est encore bien loin de ces prédictions...

Ducks d’Anaheim

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 13e (67 pts / 71 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 7e rang

Ajoutes notable : Kevin Shattenkirk (D),
Départs notable : Erik Gudbranson (D)

Une équipe vieillissante qui tarde à apporter un changement profond à sa formation, les Ducks d’Anaheim risquent de trouver la prochaine saison - bien qu’écourtée - quelque peu longue. Lorsque ton meilleur pointeur lors de la dernière saison a présenté un total de 43 points en Adam Henrique, tu es en droit de te poser de sérieuses questions sur le plan offensif.

30 en 30 : les Ducks d'Anaheim

Âgé de 35 ans, Ryan Getzlaf est sur la pente descendante depuis deux saisons, mais Anaheim semble s’accrocher à l’espoir de renouer avec celui qui a obtenu 61 points en 56 matchs pendant la saison 2017-2018. Où est-ce plutôt le contrat de Getzlaf qui s’accroche à eux? Il s’agit de la dernière année de son pacte de huit saisons qui lui rapporte 8,25 millions $ annuellement.

Les Ducks ont mis la main sur l’un des derniers récipiendaires de la Coupe Stanley en Kevin Shattenkirk. Le défenseur, qui avait vu son contrat être racheté par les Rangers de New York, peut remercier le Lightning de Tampa Bay pour lui avoir permis à 31 ans de décrocher un pacte de trois saisons et 3,9 millions $ par année.

La défense des Ducks peut se défendre avec Cam Fowler, Hampus Lindholm et Josh Manson, et maintenant Shattenkirk. Cette brigade pourrait avoir encore plus de lustre prochainement avec l’arrivée du sixième choix au dernier repêchage Jamie Drysdale qui a profité du Mondial junior pour faire saliver les partisans des Ducks, mais il faut s'armer de patience.

Par contre, le dernier Championnat du monde junior a donné toute une vitrine au neuvième choix du repêchage de 2019, l'attaquant Trevor Zegras. L'Américain a survolé le tournoi avec 18 points pour offrir à son pays la médaille d'or. Alors que son souvenir est encore douloureux pour les partisans canadiens, il fait rêver les partisans à Anaheim.

En réalité, la seule chance pour les Ducks de causer des ennuis aux équipes de sa division cette saison passe par une tenue olympienne du gardien John Gibson. En 51 matchs la saison dernière, le gardien a été la charge de 1552 tirs contre son filet, le cinquième plus haut total à travers le circuit. Il devra toutefois faire encore mieux que sa moyenne de buts alloués de 3,00 et son taux d’efficacité de ,904 si les Ducks veulent se maintenir à une altitude raisonnable au classement.

Coyotes de l’Arizona

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 11e (74 pts / 70 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 6e rang

Ajouts notables : Derick Brassard (A), Drake Caggiula (A)Tyler Pitlick (A)
Départs notables : Taylor Hall (A), Derek Stepan (A)Vinnie Hinostroza (A), Brad Richardson (A), Michael Grabner (A)

Les Coyotes de l’Arizona ont jeté les dés en tentant un minimum de succès avec Taylor Hall et ils auront réussi à surprendre les Predators de Nashville dans la ronde qualificative. Le parcours s’est toutefois arrêté brusquement contre l’Avalanche du Colorado qu’ils retrouveront plus souvent qu’à leur tour cette saison.

Saison morte mouvementée pour les Coyotes

Pendant que Hall a quitté, prenant le chemin de Buffalo, le directeur général Bill Armstrong espère que son équipe demeurera à flots, mais il risque d’avoir du boulot à sa première saison.

Si l’automne a été tranquille avec peu d’ajouts à la formation, outre à la toute fin Derick Brassard, le DG doit déjà avoir les yeux tournés pour le prochain marché des joueurs autonomes, alors que cinq des sept défenseurs de sa brigade peuvent devenir libres comme l’air (Alex Goligoski, Niklas Hjalmarsson, Jason Demers, Jordan Oesterle et Ilya Lyubushkin). Le gardien Antti Raanta écoulera également sa dernière année de contrat.

Est-ce que ce sera l’année d’éclosion pour Clayton Keller qui, après avoir amassé 65 points à son année recrue, a été limité à moins de 50 lors des deux plus récentes campagnes? Phil Kessel devra aussi en offrir plus que les 38 points en 70 matchs à sa première saison dans le désert, si les Coyotes ne souhaitent pas être hantés encore davantage par la sanction de la LNH pour les tests physiques maison avec les recrues de la dernière cuvée.

C’est sans choix de première ronde que les Coyotes se présenteront au prochain repêchage et à moins d’une transaction, on pourrait attendre longtemps avant leur tour de parole.

Avalanche du Colorado

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 2e (92 pts / 70 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 2e rang

Ajouts notables : Brandon Saad (A), Devon Toews (D)
Départs notables : Nikita Zadorov (D), Vladislav Namestnikov (A), Matt Nieto (A), Anton Lindholm (D), Antoine Bibeau (G), Michael Hutchinson (G)

Les attentes peuvent être élevées du côté de l’Avalanche du Colorado cette saison. Si la formation de Denver demeure à l’abri des blessures, de la COVID-19 ou tout autre impondérable, la question ne paraît pas de savoir si elle fera les séries, mais à quel rang?

Joe Sakic actif pour améliorer son équipe

Mais avant de traverser le pont, il demeure tout de même un point d’interrogation qui n’a pas su être réglé par le directeur général Joe Sakic pendant la dernière saison-morte, avec la position de gardien.

Si Philipp Grubauer et Pavel Francouz présentent les mêmes chiffres que la dernière campagne, l’Avalanche ne devrait avoir aucun problème. Si la forme n’est pas au rendez-vous, le Colorado verra sa tâche bien plus complexe comme elle l’a réalisé en séries avec l’hécatombe à l’infirmerie de ses gardiens.

Les gardiens peuvent respirer un peu mieux sachant qu’ils ont devant eux une attaque pouvant leur offrir un coussin. Menée par Nathan MacKinnon, l’Avalanche a été la troisième équipe la plus productive au chapitre des buts la saison dernière dans la LNH. Brandon Saad vient apporter encore plus de profondeur à cette équipe qui pouvait déjà miser sur l’appui offensif du jeune à la ligne bleue Cale Makar. Le défenseur s’impose déjà comme une pierre angulaire pour son équipe grâce à sa campagne de 50 points en 57 matchs.

Dire que lorsqu'elle le décidera, elle pourra compter sur Bowen Byram pour son unité défensive. L'Avalanche n’a aucun souci à se faire de ce côté et somme tout pour la prochaine saison.

Kings de Los Angeles

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 14e (64 pts / 70 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 8e rang

Ajouts notables : Quinton Byfield (A), Andreas Athanasiou (A), Olli Maatta (D)

Depuis leur conquête de la Coupe Stanley en 2014, les Kings de Los Angeles n’ont pas dépassé le 1er tour des séries et ont tout simplement raté le rendez-vous d’après-saison par quatre fois pendant cette période.

Une saison morte très tranquille pour les Kings

Pour l’équipe qui n’a signé que 29 victoires en 70 matchs la saison dernière, est-ce que l'arrivée soudaine de Quinton Byfield, Andreas Athanasiou et Olli Maatta viendront tout relancer? Même un scénario d’Hollywood n’oserait pas leur attribuer un tel rôle.

L’entraîneur-chef Todd McLellan a paru optimiste de son côté lorsqu’il s’est confié au Los Angeles Times en décembre dernier. Il a alors laissé entendre qu’une phase de la reconstruction était terminée et qu’il était temps pour lui « de changer la direction du navire ».

S’il souhaite y parvenir, les Kings devront s’attaquer à leurs ennuis à remplir le filet adverse, alors que seuls les Red Wings de Detroit ont inscrit moins de buts qu’eux la saison dernière (177 pour L. A. contre 142 pour les Wings).

Le directeur général Rob Blake a encore de l’argent dans les coffres pour regarnir sa formation avec un peu plus de 12,42 millions $ d’espace sur sa masse salariale selon Capfriendly, un sommet à travers le circuit Bettman pour la prochaine saison.

Difficile d'espérer mieux comme recette avec les mêmes ingrédients et les Kings risquent de l'expérimenter une fois de plus.

Wild du Minnesota

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 10e (77 pts / 69 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 5e rang

Ajouts notables : Cam Talbot (G)Nick Bonino (A), Marcus Johansson (A), Nick Bjugstad (A), Kirill Kaprizov (A)
Départs notables : Mikko Koivu (A), Alex Galchenyuk (A), Eric Staal (A), Devan Dubnyk (G)

L’identité du Wild du Minnesota n’est un secret pour personne de la manière dont l’équipe - avec Bill Guerin comme directeur général - est conçue.

La défense mise sur de bons éléments avec Jared Spurgeon, Ryan Suter, Matt Dumba et Jonas Brodin qui viendront donner des maux de tête à leur DG en vue du repêchage d’expansion, mais ceci est un autre débat pour plus tard.

Le Wild à la sauce Occupation double

Devant les buts, Devan Dubnyk a pris la direction de San Jose et en raison du remaniement des divisions, retrouvera ses coéquipiers bien plus souvent que prévu au préalable. Alex Stalock et Cam Talbot formeront le duo de gardiens pour le Wild. Ce dernier espère que cette expérience au Minnesota sera plus fructueuse que ses derniers séjours écourtés à Philadelphie et Calgary.

À l’attaque, Mikko Koivu et Eric Staal ont changé d’adresse, alors que Marcus Johansson et Nick Bjugstad font leur arrivée. Ce sera aussi l’occasion de voir à l’oeuvre Kirill Kaprizov en Amérique de Nord. L’attaquant a disputé ses trois dernières campagnes avec le CSKA de Moscou dans la KHL, obtenant notamment 62 points en 57 matchs la saison dernière.

Alors que leur meilleur marqueur était Kevin Fiala l’an passé avec 54 points en 64 matchs, et que le deuxième rang était occupé par Suter, soit l’attaque devra trouver un moyen de débloquer pour le Wild ou la défense devra être des plus étanches s’ils veulent brouiller les cartes de la division. Plusieurs doivent prouver à l’état-major qu’ils ont leur place dans cette équipe, alors que huit attaquants auront besoin d’un nouveau contrat au terme de la saison. Quand toute source de motivation peut être utilisée...

Sharks de San Jose

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 15e (63 pts / 70 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 4e rang

Ajouts notables : Devan Dubnyk (G), Ryan Donato (A), Patrick Marleau (A), Matt Nieto (A)
Départs notables : Joe Thornton (A), Aaron Dell (G)

Partisans de San Jose, vous n’avez pas à vous inquiéter : la dernière fois que les Sharks ont raté les éliminatoires, ils ont accédé à la finale de la Coupe Stanley l'année suivante (2016). Lorsqu’une situation similaire s’est produite après avoir été écarté du bal printanier en 2003, San Jose avait atteint la finale de l’Association Ouest l’année qui avait suivi.

ContentId(3.1378184):Sharks : Un retour vers la respectabilité ?
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Habituellement toutefois, lorsqu’une équipe rate les séries de manière aussi considérable que les Sharks en 2020, elle peut se consoler avec un choix au repêchage qui fait saliver. Cependant, la transaction avec Erik Karlsson a finalement privé les Sharks du troisième choix du dernier encan et Tim Stützle est la propriété des Sénateurs d’Ottawa.

Il était temps pour Doug Wilson d’aller de l’avant avec sa formation, d’autant plus qu’une page d’histoire se tourne alors que pour la première fois depuis 2005, Joe Thornton n’évoluera pas pour les Sharks. L’équipe a tout de même récupéré les services de l’attaquant Patrick Marleau qui n’est plus qu’à 44 matchs du premier rang dans l’histoire de la LNH qui appartient à Gordie Howe avec 1767 rencontres disputées.

Cette statistique ne placera pas les Sharks en séries cette saison. L’arrivée de Ryan Donato et Matt Nieto vient certes ajouter de la profondeur à une unité offensive qui a peiné l’an dernier. Le retour de Logan Couture et Tomas Hertl en santé ne nuira certainement pas aux espoirs des Sharks qui misent toujours sur Brent Burns et Karlsson à la ligne bleue afin d’appuyer l’attaque.

Le DG de l’équipe s’est aussi assuré d’avoir sous la main un duo de gardiens plus que fiable pour la prochaine saison, alors que Martin Jones aura comme nouveau coéquipier Devan Dubnyk qui s’amène du Minnesota.

Est-ce que la dernière campagne était annonciatrice d’une tendance pour les Sharks ou une simple erreur de parcours? Les Sharks sont en mesure de renouer avec les séries, s'ils demeurent loin de l'infirmerie. Pour le moment, ils doivent composer avec les réalités de la COVID-19, alors que leur camp d'entraînement s'est tenu en Arizona.

Blues de St. Louis

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 1er (94 pts / 71 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 3e rang

Ajouts notables : Torey Krug (D), Mike Hoffman (A), Kyle Clifford (A)
Départs notables : Alex Pietrangelo (D), Alexander Steen (retraite), Jake Allen (G)

Les Blues de St. Louis ont essuyé une lourde perte pendant la saison morte avec le départ de leur capitaine Alex Pietrangelo. Le sort aura voulu que ce dernier soit dans leur visage encore plus souvent cette saison avec les changements apportés dans l’Ouest, mais nous y viendrons.

Pietrangelo parti, les Blues ajoutent Krug

Ryan O’Reilly a hérité du « C » de capitaine, tandis que le trou laissé vacant à la ligne bleue sera rempli par un autre défenseur fortement convoité sur le marché des joueurs autonomes Torey Krug. Ce dernier a vu sa séquence de saisons d’au moins 50 points être freinée... à 49 lors de la plus récente campagne en raison de la COVID-19.

Bien que Pietrangelo est un énorme morceau au sein d’une unité défensive, celle des Blues demeure plus que respectable avec la présence de Justin Faulk et Colton Parayko en plus de Krug. Elle doit cependant composer avec l'absence de Jay Bouwmeester depuis février alors que ce dernier a été victime d'un malaise cardiaque au banc de son équipe pendant un match.

Sur le plan offensif, les Blues ont dit leur au revoir à Alexander Steen qui part pour la retraite. Avec l’absence de Vladimir Tarasenko qui doit voir son état de santé évalué à nouveau en février après son opération à l’épaule, les Blues ont attiré dans leurs rangs l’attaquant Mike Hoffman avec un essai professionnel pour le camp d’entraînement.

Celui qui est reconnu pour ses aptitudes à faire scintiller la lumière rouge s’est ainsi retrouvé dans l’entourage de l’équipe en attendant de signer une entente. Il faut rappeler que même sans Tarasenko pour la grande majorité de la dernière campagne, les champions de la Coupe Stanley en 2019 ont su terminer au sommet dans l’Ouest.

Avec le départ de Jake Allen pour Montréal, la cage revient incontestablement à Jordan Binnington. Il faudra évaluer la charge de travail qui lui sera confiée lors d’une saison écourtée de 56 matchs, alors que la lutte pour le poste de second est ouverte.

L’arrivée de Krug et Hoffman vient combler les pertes de Pietrangelo et Tarasenko pour le temps que celui-ci sera tenu à l’écart. Dans une division regroupant trois équipes californiennes, les Blues devraient pouvoir se démarquer une fois de plus même s’ils seront rapidement hantés par leur ancien capitaine.

Golden Knights de Vegas

Rang dans l’Ouest pour la saison 2019-2020 : 3e (86 pts / 71 matchs)
Prédiction pour 2021 dans la division : 1er rang

Ajouts notable : Alex Pietrangelo (D)
Départs notables : Paul Stastny (A), Deryk Engelland (retraite), Brandon Pirri (A), Nick Cousins (A), Garret Sparks (G), Jon Merrill (D), Curtis McKenzie (A)

En trois années d’existence, les Golden Knights de Vegas ont atteint la finale de la Coupe Stanley, ont été éliminés au premier tour des séries et leur dernier parcours a été freiné en finale d’Association. Mais, on sent que ce n’est pas suffisant pour Vegas qui a pris les grands moyens pour grimper sur la dernière et plus haute marche.

30 en 30 : Un premier capitaine à Vegas ?

Le directeur général Kelly McCrimmon a sorti le chèque de paie cet automne avec la mise sous contrat pour sept ans et 61,6 millions $ de Pietrangelo. Il vient par la même occasion de solidifier considérablement sa brigade défensive et il a très certainement lâché un léger sourire lorsqu’il a constaté que l’ancienne équipe de Pietrangelo serait dans sa division.

Alors que la défense vient d’obtenir toute une pièce en renfort, l’attaque n’a pas trop souffert durant la saison morte avec la perte de Paul Stastny, ce dernier s’en retournant à Winnipeg. Mark Stone, Max Pacioretty, Jonathan Marchessault, William Karlsson, Reilly Smith et Alex Tuch sont tous de retour pour Vegas même si les rumeurs vont bon train à l’effet que le directeur général chercherait à libérer de la place sur sa masse salariale.

Si l’attaque ne présente aucun point d’interrogation véritable, la défense a reçu un immense coup de pouce, les gardiens ne sont pas une source d’inquiétude à Vegas alors que le ménage entre Robin Lehner et Marc-André Fleury se poursuit.

Alors que plusieurs s’attendaient à un divorce après les dernières séries qui ont vu l’ancien des Blackhawks de Chicago hérité du rôle de véritable partant, et avec sa prolongation de contrat par la suite, les Golden Knights n’ont préféré pas prendre de chance en conservant les services de Fleury et de ses 7 millions $ annuels.

La décision prudente pourrait rapporter à l’équipe, car il était appris en octobre que Lehner devait passer sous le bistouri pour soigner son épaule. C’est avec 12 millions $ sur la masse salariale pour ses gardiens que Vegas a l’intention d’entamer la campagne. Avec un calendrier condensé, ce pari pourrait rapporter gros et les Knights espèrent bien que ce sera cette fois le gros lot.