Martin St-Louis se doutait que le couronnement du Lightning de Tampa Bay approchait.

Lorsque son ancienne équipe a remporté la Coupe Stanley, comme elle l’avait fait alors qu’il était dans ses rangs en 2004, l’ancien attaquant croit que ce n’était qu’une question de temps en raison des éléments au sein de l’équipe et du chemin parcouru.

« Je ne suis pas surpris que le Lightning ait gagné la Coupe Stanley. Ça faisait plusieurs fois que l’équipe cognait à la porte et à force de cogner, tu vas gagner. Ils ont bien de la profondeur avec un bon gardien. Le noyau est là depuis un moment et ils ont ajouté des joueurs en périphéries pour passer à la prochaine étape », a mentionné St-Louis qui s'est entretenu avec l'équipe du 5 à 7 alors qu'il était au volant de son véhicule.

« C’est certain que ce n’était pas facile pour eux de perdre en quatre matchs contre Columbus lors des séries précédentes, mais c’était une bonne réponse de leur part cette année. Le Lightning méritait la Coupe », a-t-il ajouté.

St-Louis a notamment vu son ancien coéquipier Steven Stamkos soulever le précieux trophée après avoir fait un bref retour au jeu lors de la finale contre les Stars de Dallas. Son but lors d’une de ses rares présences sur la glace lors du match no 3 a marqué les esprits. Le Québécois a parlé en grand bien de celui qui a été une source d’inspiration pour le Lightning en 2020.

« J’étais un peu en contact avec Stammer lors des séries et je savais qu’il allait jouer à un moment, mais je ne savais simplement pas quand. Il a marqué sur l’une de ses premières séquences. »

« C’est un joueur d’impact. C’est certain que le Lightning a de la profondeur, mais s’il avait eu Stamkos toutes les séries, ça aurait été encore plus facile. L’avantage numérique aurait été encore plus dominant », a-t-il précisé.

St-Louis a terminé sa carrière en 2015 avec les Rangers de New York, destination prochaine pour un autre Québécois qui lui doit y donner ses premiers coups de patin dans la LNH, Alexis Lafrenière. Les deux hommes n’étaient donc pas au même point lors de leur passage dans la Grosse Pomme. Pour celui qui vivait à ce moment à l’extérieur de la grande ville, il croit que Lafrenière vivra toute une expérience, que ce soit uniquement afin d’éviter les embouteillages.

« De jouer au Madison Square Garden, c’est quelque chose de spécial », a soutenu St-Louis.

« Je n’ai pas vécu l’expérience de la ville New York comme lui pourrait la vivre. J’aurais peut-être aimé ça plus jeune, alors que je serais resté sûrement dans la ville. Ce n’était pas toujours facile d’embarquer sur le train du Connecticut. C’est plaisant d’être à New York, mais c’est difficile d’entrer et d’en sortir », a conclu celui qui est maintenant âgé de 45 ans.