De passage dans l'Antichambre à RDS vendredi, Maxim Lapierre des Penguins de Pittsburgh a retracé quelques-uns des moments forts qui ont ponctué sa carrière dans la LNH.

Auteur de 65 buts et 74 passes depuis ses premiers coups de patin dans le circuit Bettman en 2007, Lapierre est parvenu à s'accrocher en acceptant de jouer un rôle de petite peste et d'allumeur de feux. Une fonction qu'il adore occuper et qui lui rapporte. « C'est ma carte d'appel. Comme moi, il y a beaucoup de joueurs qui sont capables d'évoluer en désavantage numérique et de prendre les mises en jeu, mais ce petit extra que j'offre m'aide quand vient le temps de me trouver un emploi.»

L'attaquant de 30 ans, qui a disputé 614 parties dans la LNH, a porté les couleurs de cinq formations. Son départ de Montréal s'est toutefois avéré son déménagement le plus douloureux. « C'est quelque chose de quitter l'organisation, mais tu laisses ta famille et tes amis derrière toi. Après une partie, tu vas au restaurant avec des gens que tu connais et jouer à Montréal, c'est toujours spécial. »

Malgré la douleur que lui a causée son échange aux Ducks d'Anahein par le Tricolore, Lapierre, qui a marqué 40 buts et obtenu 40 passes en 293 parties à Montréal, convient également que ce changement de décor a été bénéfique pour la suite de sa carrière. « Ma carrière allait moins bien à ce moment-là, la relation avec l'entraîneur n'était pas à son mieux et mon rôle n'était pas satisfaisant. »

Il a sa petite idée sur les échecs répétés des Blues pendant les séries éliminatoires. « À St.Louis, on joue un style de jeu des séries, mais pendant 82 parties. Physiquement, c'est très exigeant et quand arrivent les séries, on se rend compte que l'énergie n'est peut-être plus là. »

Sa deuxième carrière

Page d'histoire : Lapierre à Montréal

Celui qui a été l'auteur du but gagnant dans le cinquième match de la finale de 2011 contre les Bruins de Boston aimerait embrasser une carrière d'entraîneur une fois qu'il aura accroché ses patins comme joueur. Pendant quelques années, il a tenu avec son ami Guillaume Latendresse une école de hockey destinée aux jeunes sur la Rive-Sud de Montréal. « C'est plaisant de voir les jeunes avoir du plaisir et ça nous ramène en enfance. J'aimerais être en entraîneur et je pense que c'est un premier pas pour développer une interaction avec les joueurs même s'ils n'ont que dix ans. De se retrouver dans cet élément et d'expliquer les jeux au tableau, c'est un premier pas même si c'est en bas niveau. »