Ray Shero, des Penguins de Pittsburgh, a été préféré à l'architecte du Canadien Marc Bergevin et Bob Murray et a mérité le titre de directeur général de l’année dans la LNH, vendredi.

Shero a ajouté des éléments-clés à une formation déjà puissante, et les Penguins ont ainsi remporté leur premier titre de section depuis 2008. Ils ont du même coup fini au sommet de l'Association Est.

Il a obtenu l'attaquant Brandon Sutter et le gardien Tomas Vokoun lors de transactions survenues pendant la saison morte, puis il a amené le défenseur Douglas Murray ainsi que les attaquants Jarome Iginla, Brenden Morrow et Jussi Jokinen à Pittsburgh à l'approche de la date limite des échanges.

Les Penguins ont toutefois été balayés par les Bruins de Boston au troisième tour des séries éliminatoires.

MaClean récompensé

Finaliste pour une deuxième année de suite, Paul MacLean a finalement mis la main sur le trophée Jack Adams, remis à l’entraîneur-chef par excellence dans la LNH.

L’entraîneur des Sénateurs d’Ottawa a dû composer avec de nombreuses absences d’importance au cours de la saison. Il a néanmoins mené son équipe en séries sans son joueur de centre numéro un Jason Spezza. Son meilleur défenseur Erik Karlsson a raté la majeure partie de la saison et son gardien Craig Anderson a manqué à l’appel pendant la moitié de la campagne. D’autres joueurs-clés comme Milan Michalek et Jared Cowen ont raté plus de matchs qu’ils n’en ont disputés. Bref, MacLean a dû jongler toute la saison avec sa formation.

« Toute l'organisation a démontré beaucoup de patience et de respect à l'égard de notre personnel de recrutement. Nous n'avons pas tenté d'acquérir quatre vétérans en échange de nos jeunes recrues, a-t-il commenté. C'était probablement la meilleure décision à prendre. »

« Je crois que la qualité de nos jeunes nous a permis de les utiliser et c'est ce qui a fait la différence plus que la manière dont j'ai mené l'équipe. »

MacLean et les Sénateurs ont également éliminé le Canadien en cinq rencontres lors du premier tour des séries.

« Cet honneur me prouve que j'avais raison lorsque je me disais que je pouvais faire ça. Je peux être entraîneur dans cette ligue, a dit MacLean en conférence téléphonique. Maintenant, je suis effrayé à mort parce que je dois le faire à nouveau. »

Bruce Boudreau, des Ducks d'Anaheim, et Joel Quenneville, des Blackhawks de Chicago, étaient aussi en lice.

Le Selke à Toews

Le capitaine des Blackhawks de Chicago Jonathan Toews a remporté le trophée Frank J. Selke, attribué à un attaquant de la LNH pour l'excellence de son jeu en défense, vendredi.

Toews, préféré à Patrice Bergeron et Pavel Datsyuk, a été un rouage important des succès des Blackhawks, qui ont été la meilleure équipe de la LNH cette saison.

Il a pris le troisième rang de la ligue dans la colonne des plus et des moins, avec un différentiel de plus-28, plus-21 à l'étranger, un sommet.

Le capitaine des Blackhawks était finaliste pour l'obtention du trophée pour la deuxième fois. En 2011, Ryan Kesler des Canucks de Vancouver l'avait coiffé.

Encore St-Louis

Le Québécois Martin St-Louis a remporté pour la troisième fois de sa carrière le trophée Lady Byng, remis au joueur le plus gentilhomme dans la LNH.

En 48 matchs, l’attaquant du Lightning de Tampa Bay a terminé au premier rang des pointeurs de la LNH avec 60 points, malgré ses 37 ans. Il a écopé de 14 minutes de pénalité.

St-Louis est ainsi devenu troisième joueur de l'histoire à remporter les trophées Lady Byng et Art Ross au cours de la même saison. Les deux autres sont Wayne Gretzky (1994) et Stan Mikita (1967-68).

Le courage d'Harding reconnu

Le gardien du Wild du Minnesota Josh Harding a pour sa part mérité le trophée Bill Masterton.

L'honneur est attribué au patineur de la LNH qui s'est distingué par ses qualités de persévérance, d'esprit sportif et de dévouement. Sidney Crosby des Penguins et Adam McQuaid des Bruins étaient aussi en nomination.

Harding, 28 ans, a annoncé en novembre 2012 qu'il souffrait de sclérose en plaques, une maladie auto-immune incurable.

Plutôt que d'abandonner le hockey, Harding a redoublé d'ardeur et il faisait partie de la formation du Wild lors du match inaugural de l'équipe. Il a aussi réalisé un jeu blanc, à son premier départ de la saison.

Un honneur mérité pour Alfredsson

Mark Messier a annoncé que le vétéran Daniel Alfredsson héritait du trophée qui porte son nom pour son leadership dans le sport et la communauté.

Le Suédois de 40 ans a devancé Dustin Brown (Kings) et Toews (Hawks) pour cet honneur. 

Le capitaine des Sénateurs d'Ottawa est le visage de l'organisation depuis de nombreuses années et il a connu une autre saison inspirée avec 26 points en 47 rencontres. 

Il a été une pièce maîtresse pour les Sens qui ont dû se débrouiller malgré la perte de plusieurs joueurs blessés. À l'extérieur de la patinoire, il s'implique dans plusieurs causes dont auprès des enfants. 

Par ailleurs, Patrice Bergeron a reçu le trophée King Clancy Memorial, remis au joueur ayant démontré le meilleur exemple de leadership et ayant le plus contribué à la société.

L'esprit humanitaire d'Henrik Zetterberg, des Red Wings, a aussi été récompensé, lui qui a mérité la distinction NHL Foundation Player pour avoir enrichi sa communauté grâce à son dévouement, sa persévérance et son esprit d'équipe.

Plus de détails à venir.