Steve Bégin et les Bruins s'accrochent
Hockey dimanche, 10 janv. 2010. 17:13 samedi, 14 déc. 2024. 13:06
Affligés par des blessures à des joueurs importants depuis le début de la saison, les Bruins de Boston s'accrochent au cinquième rang dans l'Association de l'Est. Ils se débrouillent bien dans les circonstances, mais ils devront démontrer plus de constance pour préserver leur position.
Les Bruins sont privés de leur meilleur marqueur Patrice Bergeron blessé au pouce droit. Marc Savard sera absent au moins quatre semaines en raison d'une blessure au genou droit et les défenseurs Andrew Ference et Mark Stuart manquent aussi à l'appel. Heureusement, Milan Lucic a récemment effectué un retour au jeu après avoir raté 18 parties. Les Bruins montrent jusqu'ici un dossier très intéressant de 22-15-7 en 44 parties. Ils ont toutefois perdu trois de leurs quatre derniers matchs.
L'ancien joueur du Canadien, Steve Bégin, estime que les joueurs des Bruins travaillent plus fort pour combler la perte des joueurs clés mais qu'ils ont la mauvaise habitude de commencer les matchs en retard. "On ne joue pas 60 minutes. On amorce les parties lentement et souvent, on se retrouve en arrière par un ou deux buts. Quelques fois nous sommes revenus de l'arrière pour arracher la partie ou un point, mais ce n'était pas des matchs qu'on méritait."
L'effort y est selon l'athlète de Trois-Rivières, mais les joueurs jouent trop en finesse. "Il faut en donner plus sur la glace, mais il faut être intelligent aussi. Le mandat est de garder les choses simples. Des fois, on pourrait lancer au filet mais on choisit de faire une passe et on rate ainsi des chances de marquer."
Bégin estime que lui et ses coéquipiers doivent se serrer les coudes en l'absence de Bergeron et Savard tout en continuant à jouer dans la limite de leurs capacités. "Ce n'est pas à moi à tenter de me changer en Patrice Bergeron ou en Marc Savard. L'identité des Bruins, c'est le travail, le travail et encore le travail. L'année passée, quand l'adversaire comptait un but, les Bruins revenaient avec deux".
Suivre les vétérans
Avec les meilleurs joueurs à l'écart, les vétérans ont un rôle essentiel à jouer dans l'équipe pour que tout le monde pousse dans la même direction et évite de s'éparpiller. Malgré ses 41 ans, Mark Recchi n'est pas encore rendu au bout du rouleau et il se veut un actif important pour les Bruins. Recchi totalise 25 points en 44 parties et il se défonce tous les matchs. "Quand je le vois aller, je n'ai pas choix de travailler. Il n'a pas besoin de parler beaucoup," a déclaré Bégin.
À titre de vétéran, Bégin, qui a porté la "A" sur son chandail en début de saison tente de faire sa part aussi. "Je parle et j'encourage beaucoup les gars."
Les blessures permettent à d'autres joueurs d'émerger. Bégin aime bien le travail de Johnny Boychuk à la ligne bleue. L'athlète de 25 ans d'Edmonton obtient finalement la chance de jouer sur une base régulière et il en profite. Il est particulièrement utile en avantage numérique grâce à un redoutable tir frappé en plus d'être capable de jouer physiquement.
Bégin encense aussi Vladimir Sobotka, qui ne craint pas de se retrouver dans la circulation lourde. Le joueur de deuxième année Blake Wheeler a déjà onze buts à son actif et lui aussi profite de la situation.
Des responsabilités accrues
Bégin est âgé de 31 ans et les blessures qui affectent son équipe lui permettent de profiter d'un temps de jeu élargi. Claude Julien l'utilise presque 14 minutes par rencontre, du jamais vu pour lui. "Je ne pensais jamais avoir autant de glace. Dans les derniers matchs, j'ai joué plus de 17 minutes en plus d'être utilisé en désavantage numérique. L'équipe a confiance en moi et je suis content. En venant ici, je savais que j'aurais ma chance et je suis heureux."
Bégin a trois buts et neuf passes en 44 rencontres jusqu'ici, mais il n'a marqué qu'une fois à ses 35 derniers matchs. Avant ce but contre Atlanta le 30 décembre, il avait été deux mois sans trouver le fond du filet après avoir commencé la saison en force avec deux buts et quatre passes en octobre.
Même s'il aimerait noircir la feuille de pointage plus souvent, Bégin sait que sa valeur au sein de l'équipe ne se mesure pas juste au niveau des buts. Julien lui demande souvent de jouer contre les meilleurs trios adverses en plus d'écouler le temps en infériorité numérique.
Les Bruins sont privés de leur meilleur marqueur Patrice Bergeron blessé au pouce droit. Marc Savard sera absent au moins quatre semaines en raison d'une blessure au genou droit et les défenseurs Andrew Ference et Mark Stuart manquent aussi à l'appel. Heureusement, Milan Lucic a récemment effectué un retour au jeu après avoir raté 18 parties. Les Bruins montrent jusqu'ici un dossier très intéressant de 22-15-7 en 44 parties. Ils ont toutefois perdu trois de leurs quatre derniers matchs.
L'ancien joueur du Canadien, Steve Bégin, estime que les joueurs des Bruins travaillent plus fort pour combler la perte des joueurs clés mais qu'ils ont la mauvaise habitude de commencer les matchs en retard. "On ne joue pas 60 minutes. On amorce les parties lentement et souvent, on se retrouve en arrière par un ou deux buts. Quelques fois nous sommes revenus de l'arrière pour arracher la partie ou un point, mais ce n'était pas des matchs qu'on méritait."
L'effort y est selon l'athlète de Trois-Rivières, mais les joueurs jouent trop en finesse. "Il faut en donner plus sur la glace, mais il faut être intelligent aussi. Le mandat est de garder les choses simples. Des fois, on pourrait lancer au filet mais on choisit de faire une passe et on rate ainsi des chances de marquer."
Bégin estime que lui et ses coéquipiers doivent se serrer les coudes en l'absence de Bergeron et Savard tout en continuant à jouer dans la limite de leurs capacités. "Ce n'est pas à moi à tenter de me changer en Patrice Bergeron ou en Marc Savard. L'identité des Bruins, c'est le travail, le travail et encore le travail. L'année passée, quand l'adversaire comptait un but, les Bruins revenaient avec deux".
Suivre les vétérans
Avec les meilleurs joueurs à l'écart, les vétérans ont un rôle essentiel à jouer dans l'équipe pour que tout le monde pousse dans la même direction et évite de s'éparpiller. Malgré ses 41 ans, Mark Recchi n'est pas encore rendu au bout du rouleau et il se veut un actif important pour les Bruins. Recchi totalise 25 points en 44 parties et il se défonce tous les matchs. "Quand je le vois aller, je n'ai pas choix de travailler. Il n'a pas besoin de parler beaucoup," a déclaré Bégin.
À titre de vétéran, Bégin, qui a porté la "A" sur son chandail en début de saison tente de faire sa part aussi. "Je parle et j'encourage beaucoup les gars."
Les blessures permettent à d'autres joueurs d'émerger. Bégin aime bien le travail de Johnny Boychuk à la ligne bleue. L'athlète de 25 ans d'Edmonton obtient finalement la chance de jouer sur une base régulière et il en profite. Il est particulièrement utile en avantage numérique grâce à un redoutable tir frappé en plus d'être capable de jouer physiquement.
Bégin encense aussi Vladimir Sobotka, qui ne craint pas de se retrouver dans la circulation lourde. Le joueur de deuxième année Blake Wheeler a déjà onze buts à son actif et lui aussi profite de la situation.
Des responsabilités accrues
Bégin est âgé de 31 ans et les blessures qui affectent son équipe lui permettent de profiter d'un temps de jeu élargi. Claude Julien l'utilise presque 14 minutes par rencontre, du jamais vu pour lui. "Je ne pensais jamais avoir autant de glace. Dans les derniers matchs, j'ai joué plus de 17 minutes en plus d'être utilisé en désavantage numérique. L'équipe a confiance en moi et je suis content. En venant ici, je savais que j'aurais ma chance et je suis heureux."
Bégin a trois buts et neuf passes en 44 rencontres jusqu'ici, mais il n'a marqué qu'une fois à ses 35 derniers matchs. Avant ce but contre Atlanta le 30 décembre, il avait été deux mois sans trouver le fond du filet après avoir commencé la saison en force avec deux buts et quatre passes en octobre.
Même s'il aimerait noircir la feuille de pointage plus souvent, Bégin sait que sa valeur au sein de l'équipe ne se mesure pas juste au niveau des buts. Julien lui demande souvent de jouer contre les meilleurs trios adverses en plus d'écouler le temps en infériorité numérique.