Un sentiment d'urgence à Washington
Washington Capitals lundi, 7 nov. 2011. 20:38 samedi, 14 déc. 2024. 15:53
MONTRÉAL - Fidèles à leurs habitudes, les Capitals de Washington connaissent un excellent début de campagne, ayant remporté neuf de leurs 12 premiers duels. Ce n'est pas vraiment une surprise puisque, depuis la saison 2008-09, aucune formation de la Ligue nationale n'a amassé plus de points qu'eux en saison régulière.
Pourtant, l'équipe dirigée par Bruce Boudreau n'a jamais atteint la troisième ronde des séries éliminatoires au cours de cette séquence, une situation qui pourrait être qualifiée d'embarrassante. Washington a été éliminé par le Lightning (5e) la saison dernière, par le Canadien (8e) en 2010, par les Penguins (4e) en 2009, ainsi que par les Flyers (6e) en 2008 et ce, malgré le fait que les Capitals aient terminé devant ces équipes au classement.
Cette saison en est une de vérité pour les Capitals. Dirigeants et joueurs sont au parfum qu'une Épée de Damoclès est suspendue au-dessus de leur tête. Tous savent qu'une simple participation en séries éliminatoires ne sera pas suffisante.
« Dès le camp d'entraînement, on sentait que c'était différent comparativement aux saisons précédentes, avoue le Québécois Mathieu Perreault, qui a gagné son poste dès le camp d'entraînement. Tous les membres de l'organisation sentent la pression. Même si on termine au premier rang en saison régulière, on doit connaître du succès en séries. »
Membre à part entière de l'équipe dès le début de la saison pour la première fois de sa carrière, Perreault, qui a disputé 35 matchs dans la LNH la saison dernière, fait maintenant partie des solutions. Au même titre que les joueurs autonomes qui se sont amenés au cours de la saison estivale, soit les vétérans, Joel Ward, Troy Brouwer, Jeff Halpern, Roman Hamrlik et Tomas Vokoun.
« La grosse différence cette saison, c'est qu'on a quatre trios qui peuvent produire offensivement, poursuit Perreault, qui a inscrit trois buts en neuf matchs depuis le début du calendrier régulier. Et l'acquisition de Vokoun a permis à notre équipe de solutionner un problème devant le filet et d'ajouter un vétéran de qualité. »
Quant à Hamrlik, qui n'a enregistré qu'un point jusqu'à présent, il apporte un élément qui manquait à la brigade défensive des Capitals, selon Perreault.
« C'est le genre de défenseur dont l'équipe avait besoin. Il fait tout ce qu'un bon défenseur peut faire sur la glace et apporte beaucoup d'expérience. On peut se fier sur lui dans toutes les situations. »
Un concept d'équipe
Depuis le milieu des années 2000, qui dit Capitals, dit Alexander Ovechkin. Meilleur pointeur de l'équipe depuis son arrivée dans la LNH (6 saisons), Ovechkin a récemment été impliqué dans une situation où Boudreau l'a cloué sur le banc en fin de rencontre, même si l'équipe devait marquer pour créer l'égalité. Une situation inhabituelle dans son cas.
Le Tsar passe beaucoup moins de temps sur la surface glacée depuis le début de la saison, soit près de deux minutes de moins en moyenne par rencontre.
« Au cours des dernières saisons, tout était centré sur Ovechkin, analyse Perreault. Cette année, le concept d'équipe est plus présent et l'entraîneur veut miser sur quatre trios, ce qui fera en sorte qu'Ovechkin sera plus reposé lorsque les séries débuteront. Je pense que ça fera toute une différence dans la qualité de son jeu. »
Ovechkin n'a inscrit que 13 points en 12 rencontres jusqu'à présent et est devancé par Nicklas Backstrom au sommet des pointeurs de l'équipe. Malgré tout, l'attaque des Capitals est plus diversifiée et a inscrit une moyenne de quatre buts par match depuis le début de la saison.
À Washington, Perreault est entouré des Ovechkin, Backstrom, Alexander Semin, Brooks Laich, Mike Knuble et Mike Green qui forment le noyau des Capitals depuis quelques saisons. Ce noyau est-il arrivé à maturité?
« Je prévois beaucoup de changement si l'équipe ne connait pas du succès cette année. Les gars veulent gagner », constate Perreault.
Un rôle différent
Meilleur pointeur des Capitals en matchs préparatoires, avec cinq points en quatre rencontres, Perreault a mérité la chance de débuter la saison dans la LNH.
Employé dans des missions offensives depuis le début de sa carrière dans la LHJMQ et dans la Ligue américaine, Perreault, 5'10'' et 175 livres, doit apprivoiser un nouveau rôle dans la LNH, mais il ne s'en plaint pas.
« J'ai pris de la maturité et gagné en masse musculaire au cours de l'été, explique l'attaquant de 23 ans. Les dirigeants souhaitent que je sois plus constant. Peut-être en raison de ma stature, il y a certains moments où j'offrais de moins bonnes performances. »
Lorsque Boudreau fait appel à ses services (Perreault a été laissé de côté à trois reprises), le natif des Drummondville pivote le quatrième trio, généralement en compagnie de Halpern et de Matt Hendricks. Il est conscient qu'il doit apporter l'énergie qu'il a toujours déployée.
« Je suis rapide, agile et j'ai toujours amené de l'énergie, peu importe où j'évoluais. Je ne dois pas modifier mon style de jeu et je n'ai pas la pression de produire des points à profusion. »
Perreault ne s'en cache pas : il profite des modifications apportées par la LNH pour faire sa niche.
« La règlementation a changé depuis quelques saisons. Les équipes préfèrent utiliser des jeunes qui peuvent remplacer un joueur sur un trio offensif qui va moins bien à un moment précis plutôt que des joueurs plus robustes au sein d'un quatrième trio. C'est tout à mon avantage et je dois profiter de la situation. »
Pourtant, l'équipe dirigée par Bruce Boudreau n'a jamais atteint la troisième ronde des séries éliminatoires au cours de cette séquence, une situation qui pourrait être qualifiée d'embarrassante. Washington a été éliminé par le Lightning (5e) la saison dernière, par le Canadien (8e) en 2010, par les Penguins (4e) en 2009, ainsi que par les Flyers (6e) en 2008 et ce, malgré le fait que les Capitals aient terminé devant ces équipes au classement.
Cette saison en est une de vérité pour les Capitals. Dirigeants et joueurs sont au parfum qu'une Épée de Damoclès est suspendue au-dessus de leur tête. Tous savent qu'une simple participation en séries éliminatoires ne sera pas suffisante.
« Dès le camp d'entraînement, on sentait que c'était différent comparativement aux saisons précédentes, avoue le Québécois Mathieu Perreault, qui a gagné son poste dès le camp d'entraînement. Tous les membres de l'organisation sentent la pression. Même si on termine au premier rang en saison régulière, on doit connaître du succès en séries. »
Membre à part entière de l'équipe dès le début de la saison pour la première fois de sa carrière, Perreault, qui a disputé 35 matchs dans la LNH la saison dernière, fait maintenant partie des solutions. Au même titre que les joueurs autonomes qui se sont amenés au cours de la saison estivale, soit les vétérans, Joel Ward, Troy Brouwer, Jeff Halpern, Roman Hamrlik et Tomas Vokoun.
« La grosse différence cette saison, c'est qu'on a quatre trios qui peuvent produire offensivement, poursuit Perreault, qui a inscrit trois buts en neuf matchs depuis le début du calendrier régulier. Et l'acquisition de Vokoun a permis à notre équipe de solutionner un problème devant le filet et d'ajouter un vétéran de qualité. »
Quant à Hamrlik, qui n'a enregistré qu'un point jusqu'à présent, il apporte un élément qui manquait à la brigade défensive des Capitals, selon Perreault.
« C'est le genre de défenseur dont l'équipe avait besoin. Il fait tout ce qu'un bon défenseur peut faire sur la glace et apporte beaucoup d'expérience. On peut se fier sur lui dans toutes les situations. »
Un concept d'équipe
Depuis le milieu des années 2000, qui dit Capitals, dit Alexander Ovechkin. Meilleur pointeur de l'équipe depuis son arrivée dans la LNH (6 saisons), Ovechkin a récemment été impliqué dans une situation où Boudreau l'a cloué sur le banc en fin de rencontre, même si l'équipe devait marquer pour créer l'égalité. Une situation inhabituelle dans son cas.
Le Tsar passe beaucoup moins de temps sur la surface glacée depuis le début de la saison, soit près de deux minutes de moins en moyenne par rencontre.
« Au cours des dernières saisons, tout était centré sur Ovechkin, analyse Perreault. Cette année, le concept d'équipe est plus présent et l'entraîneur veut miser sur quatre trios, ce qui fera en sorte qu'Ovechkin sera plus reposé lorsque les séries débuteront. Je pense que ça fera toute une différence dans la qualité de son jeu. »
Ovechkin n'a inscrit que 13 points en 12 rencontres jusqu'à présent et est devancé par Nicklas Backstrom au sommet des pointeurs de l'équipe. Malgré tout, l'attaque des Capitals est plus diversifiée et a inscrit une moyenne de quatre buts par match depuis le début de la saison.
À Washington, Perreault est entouré des Ovechkin, Backstrom, Alexander Semin, Brooks Laich, Mike Knuble et Mike Green qui forment le noyau des Capitals depuis quelques saisons. Ce noyau est-il arrivé à maturité?
« Je prévois beaucoup de changement si l'équipe ne connait pas du succès cette année. Les gars veulent gagner », constate Perreault.
Un rôle différent
Meilleur pointeur des Capitals en matchs préparatoires, avec cinq points en quatre rencontres, Perreault a mérité la chance de débuter la saison dans la LNH.
Employé dans des missions offensives depuis le début de sa carrière dans la LHJMQ et dans la Ligue américaine, Perreault, 5'10'' et 175 livres, doit apprivoiser un nouveau rôle dans la LNH, mais il ne s'en plaint pas.
« J'ai pris de la maturité et gagné en masse musculaire au cours de l'été, explique l'attaquant de 23 ans. Les dirigeants souhaitent que je sois plus constant. Peut-être en raison de ma stature, il y a certains moments où j'offrais de moins bonnes performances. »
Lorsque Boudreau fait appel à ses services (Perreault a été laissé de côté à trois reprises), le natif des Drummondville pivote le quatrième trio, généralement en compagnie de Halpern et de Matt Hendricks. Il est conscient qu'il doit apporter l'énergie qu'il a toujours déployée.
« Je suis rapide, agile et j'ai toujours amené de l'énergie, peu importe où j'évoluais. Je ne dois pas modifier mon style de jeu et je n'ai pas la pression de produire des points à profusion. »
Perreault ne s'en cache pas : il profite des modifications apportées par la LNH pour faire sa niche.
« La règlementation a changé depuis quelques saisons. Les équipes préfèrent utiliser des jeunes qui peuvent remplacer un joueur sur un trio offensif qui va moins bien à un moment précis plutôt que des joueurs plus robustes au sein d'un quatrième trio. C'est tout à mon avantage et je dois profiter de la situation. »