Après avoir bénéficié d'un congé la veille, les Sénateurs d'Ottawa ont repris l'entraînement, mardi, en préparation du quatrième match de leur série de premier tour face au Canadien, disputé mercredi au Centre Canadian Tire.

Le défenseur Erik Karlsson et l'attaquant Mark Stone ont été les deux absents de cette séance, tandis que David Legwand a cédé sa place au centre de la quatrième unité offensive à Zack Smith.

L'entraîneur-chef Dave Cameron a confirmé que Smith sera en uniforme, lors du match numéro quatre, au détriment de l'ancien des Predators de Nashville.

Cameron n'a par ailleurs toujours pas fait son choix entre Craig Anderson, à qui il avait confié le filet lors du match no 3, et la recrue Andrew Hammond, qui avait soulevé les Sens en saison régulière avant de connaître des ratées à ses deux premiers départs en séries.

Une contribution nécessaire

L'équipe de la capitale nationale a connu une impressionnante séquence lors du dernier tiers de la saison pour se qualifier aux éliminatoires, mais se retrouve avec un imposant déficit de 0-3 à combler après des revers de 4-3, 3-2 et 2-1 aux mains de la formation montréalaise, dont les deux derniers survenus en prolongation.

S'ils veulent éviter l'élimination, les Sénateurs auront besoin de la contribution de plus de joueurs offensivement, dont celle de Bobby Ryan qui n'a pas marqué à ses 15 derniers matches. En fait, il n'a réussi qu'un seul but à ses 23 dernière rencontres.

Un joueur très talentueux, Ryan était pourtant un des meilleurs attaquant de la formation lors de la première moitié de saison. Il est à court de mots et d'explication pour expliquer ses déboires.

« C'est vrai que ça peut devenir épuisant mentalement. J'admets avoir regardé les matchs avec attention jusqu'à présent, à la recherche de failles dans le jeu qui pourraient me permettre de générer plus d'attaque. Les entraîneurs sont d'une grande aide à mon endroit. On croit tous que c'est tout près de débloquer pour moi », a-t-il raconté.

« Je ne crois pas qu'on puisse dire que (Bobby) est déstabilisé ou qu'il panique. Mais comme c'est le cas pour tous les francs-tireurs, ne pas trouver le fond du filet pendant un bout de temps peut affecter un peu la confiance », a concédé l'instructeur des Sens.

Du travail bien fait en infériorité

S'il y a une chose que les Sénateurs font bien dans cette série c'est leur jeu en désavantage numérique. Ils ont limité le Canadien à un seul but en 13 occasions.

« On prend fierté de défendre l'équipe à court d'un homme. On essaie simplement de travailler fort et de bloquer le plus de lancers possible », a révélé le Québécois Jean-Gabriel Pageau, un joueur souvent utilisé lorsque les Sénateurs ont un homme au cachot.

« Je crois qu'on accomplit du bon boulot. On leur rend la vie difficile en leur offrant peu de temps et d'espace. Notre gardien est l'élément le plus important en infériorité numérique, et c'est ce dont nous avons besoin, mais plusieurs joueurs se sacrifient en se plaçant dans les lignes de tirs », a ajouté Erik Condra.