Si j'étais Mike Babcock...
Hockey jeudi, 22 mai 2008. 16:18 dimanche, 15 déc. 2024. 17:01
La série finale de la coupe Stanley va opposer la jeunesse et l'inexpérience à des guerriers aguerris qui possèdent beaucoup d'expérience.
Si j'étais Mike Babcock, c'est là-dessus que je miserais pour mener les Red Wings de Detroit à la conquête de la coupe Stanley. Ce qui est encore plus intéressant pour Babcock, c'est que plusieurs des ses vétérans n'ont pas encore soulevé le précieux trophée. Puisqu'il s'agira pour certains d'entre eux de leur dernière chance d'y arriver, ils vont tout faire pour ne pas la rater.
Babcock devra également s'assurer de contrôler les émotions de ses joueurs. Chaque athlète réagit de façon fort différente lorsqu'il y a de la pression et c'est le travail de l'entraîneur-chef de voir à ce que chaque joueur performe à la hauteur de son talent. C'est pourquoi les moindres détails sont extrêmement importants.
Tout entraîneur-chef doit demander à ses assistants, aux préposés à l'équipement et au personnel médical d'être très vigilants. Ces derniers ont la responsabilité de te rapporter les moindres détails, même ceux qui paraissent à première vue sans importance. Nul besoin de vous rappeler qu'à cette période-ci de l'année, la ligne entre la victoire et la défaite est extrêmement mince.
Je crois que Babcock n'aura aucun mal à bien préparer son équipe. Par contre, il devra dénicher des faiblesses chez les Penguins, ce qui risque d'être beaucoup plus difficile. La clé, c'est d'être capable d'effectuer des ajustements en cours de route.
Le pilote des Red Wings est quelqu'un qui adore opposer Henrik Zetterberg et Pavel Datsyuk aux meilleurs éléments de l'équipe adverse. La confrontation contre Sidney Crosby et Marian Hossa sera des plus spectaculaires. Par contre, l'absence prolongée de Johan Franzen risque de grandement compliquer les choses pour Babcock.
Le Suédois était en quelque sorte la carte cachée des Red Wings. Franzen permettait à Babcock de miser sur deux excellents trios offensifs. Avec son absence, ce n'est plus le cas. Je me demande bien ce qu'il va faire pour contrer le duo Evgeni Malkin-Ryan Malone.
Il pourrait être tenté de surtaxer Zetterberg et Datsyuk, surtout que les Red Wings vont avoir l'avantage de la glace lors des deux premiers matchs de la série. À long terme, je suis convaincu que l'absence de Franzen va venir jouer un très vilain tour aux Red Wings.
Mais, parce que oui il y a un mais, le calendrier avantage les Red Wings. Chaque rencontre est suivie d'une journée de congé, ce qui va permettre de reposer les meilleurs éléments des Red Wings.
Fleury contre Osgood : LE point d'interrogation
Finalement, je crois que c'est le duel entre les deux gardiens qui va dicter l'issue de cette finale de la coupe Stanley.
D'un côté Marc-André Fleury, qui en sera à sa première présence en finale, et de l'autre Chris Osgood, qui peut s'effondrer n'importe quand.
Puisqu'il faut se mouiller, je prédis une victoire en six matchs de Michel Therrien et de ses jeunes Penguins.
Mon école de hockey
En terminant, c'est avec plaisir que j'organise une fois de plus mon école de hockey cet été, en juillet, à York en Pennsylvanie.
Cette école de hockey est un excellent contexte pour une immersion anglaise. Je vous invite à visiter mon site internet à l'adresse www.hartleyhockey.com pour obtenir tous les détails.
*Propos recueillis par Francis Paquin
Si j'étais Mike Babcock, c'est là-dessus que je miserais pour mener les Red Wings de Detroit à la conquête de la coupe Stanley. Ce qui est encore plus intéressant pour Babcock, c'est que plusieurs des ses vétérans n'ont pas encore soulevé le précieux trophée. Puisqu'il s'agira pour certains d'entre eux de leur dernière chance d'y arriver, ils vont tout faire pour ne pas la rater.
Babcock devra également s'assurer de contrôler les émotions de ses joueurs. Chaque athlète réagit de façon fort différente lorsqu'il y a de la pression et c'est le travail de l'entraîneur-chef de voir à ce que chaque joueur performe à la hauteur de son talent. C'est pourquoi les moindres détails sont extrêmement importants.
Tout entraîneur-chef doit demander à ses assistants, aux préposés à l'équipement et au personnel médical d'être très vigilants. Ces derniers ont la responsabilité de te rapporter les moindres détails, même ceux qui paraissent à première vue sans importance. Nul besoin de vous rappeler qu'à cette période-ci de l'année, la ligne entre la victoire et la défaite est extrêmement mince.
Je crois que Babcock n'aura aucun mal à bien préparer son équipe. Par contre, il devra dénicher des faiblesses chez les Penguins, ce qui risque d'être beaucoup plus difficile. La clé, c'est d'être capable d'effectuer des ajustements en cours de route.
Le pilote des Red Wings est quelqu'un qui adore opposer Henrik Zetterberg et Pavel Datsyuk aux meilleurs éléments de l'équipe adverse. La confrontation contre Sidney Crosby et Marian Hossa sera des plus spectaculaires. Par contre, l'absence prolongée de Johan Franzen risque de grandement compliquer les choses pour Babcock.
Le Suédois était en quelque sorte la carte cachée des Red Wings. Franzen permettait à Babcock de miser sur deux excellents trios offensifs. Avec son absence, ce n'est plus le cas. Je me demande bien ce qu'il va faire pour contrer le duo Evgeni Malkin-Ryan Malone.
Il pourrait être tenté de surtaxer Zetterberg et Datsyuk, surtout que les Red Wings vont avoir l'avantage de la glace lors des deux premiers matchs de la série. À long terme, je suis convaincu que l'absence de Franzen va venir jouer un très vilain tour aux Red Wings.
Mais, parce que oui il y a un mais, le calendrier avantage les Red Wings. Chaque rencontre est suivie d'une journée de congé, ce qui va permettre de reposer les meilleurs éléments des Red Wings.
Fleury contre Osgood : LE point d'interrogation
Finalement, je crois que c'est le duel entre les deux gardiens qui va dicter l'issue de cette finale de la coupe Stanley.
D'un côté Marc-André Fleury, qui en sera à sa première présence en finale, et de l'autre Chris Osgood, qui peut s'effondrer n'importe quand.
Puisqu'il faut se mouiller, je prédis une victoire en six matchs de Michel Therrien et de ses jeunes Penguins.
Mon école de hockey
En terminant, c'est avec plaisir que j'organise une fois de plus mon école de hockey cet été, en juillet, à York en Pennsylvanie.
Cette école de hockey est un excellent contexte pour une immersion anglaise. Je vous invite à visiter mon site internet à l'adresse www.hartleyhockey.com pour obtenir tous les détails.
*Propos recueillis par Francis Paquin