BERLIN -  La Fédération allemande de hockey a défendu le gardien de son équipe nationale, Thomas Greiss, après qu'il se soit exprimé en faveur de certains messages controversés diffusés sur les médias sociaux, dont un comparant l'ex-candidate aux élections présidentielles américaines Hilary Clinton à Adolf Hitler.

« Il est très important que les gens comprennent que Thomas Greiss ne fait pas partie de l'extrême droite, et qu'il n'est pas un populiste », a mentionné le vice-président de la fédération, Marc Hindelang.

Greiss, qui joue pour les Islanders de New York, est critiqué en Allemagne, où le diffuseur public « Deutschlandfunk » a rapporté qu'il avait « aimé » plusieurs photos en faveur de Donald Trump sur Instagram.

« Deutschlandfunk » a publié de nombreuses captures d'écran prouvant les gestes de Greiss. Parmi les photos « aimées » par Greiss se trouvait celle d'Hitler, accompagnée des mots: « Jamais arrêté, jamais condamné, tout aussi innocent que Hillary ».

Le président de la Confédération allemande des sports olympiques, Alfons Hormann, a dénoncé les gestes posés par Greiss, allant même jusqu'à dire que le gardien de but âgé de 31 ans devrait être exclu des Jeux olympiques de Pyeongchang en 2018.

Même si cette sanction est appliquée, cela ne changerait rien pour Greiss. La LNH a déjà laissé savoir qu'elle ne prévoyait pas interrompre son calendrier régulier afin de permettre à ses joueurs de participer aux Jeux olympiques, qui se dérouleront du 9 au 25 février.

Hindelang a ajouté qu'il n'y aurait aucune conséquence pour Greiss, sauf une discussions entre la fédération et le joueur.

« La ligne est mince entre le mauvais goût et les choses intolérables... Tu ne peux évoquer Hitler, c'est clair », a admis Hindelang, qui a ajouté que les joueurs ont le droit à leur propre opinion politique.

« Nous vivons en démocratie et nous devons vivre avec ses défauts, a noté Hindelang. Il restera avec l'équipe. Il ne sera pas suspendu. »