Avant un retour à Montréal tant attendu des joueurs et du personnel, le CF Montréal se mesurait à un adversaire de taille mercredi à Orlando.

 

Que penser de cette victoire de 2-1 face au NYCFC?

 

Sur la coche :

 

Djordje Mihailovic a récolté une passe décisive dans un troisième match de suite. Il a également gagné le penalty converti par Mason Toye en première mi-temps.

 

Mihailovic ne marquera jamais autant que Nacho Piatti ne le faisait, mais il a ce facteur X qui peut faire basculer un match. Pour Piatti c’était une frappe enroulée du droit pour battre le gardien. Pour l’Américain, c’est une passe parfaite pour son attaquant.

 

La clé est d’avoir des déplacement qui lui offrent des cibles à atteindre. Ce n’est pas toujours le cas depuis le début de saison. Imaginez ce que Mihailovic aurait fait comme dommages avec les appels rusés de Marco Di Vaio.

 

Sa dernière passe a le potentiel d’attirer les regards de bons clubs en Europe. Reste à savoir si le mouvement des attaquants sera suffisant pour l’exploiter et s’il a la capacité à répéter ce genre de performance semaine après semaine sur toute une saison.

 

Sur ma faim :

 

Une autre bonne soirée de travail a bien failli être ruinée dans les arrêts de jeu. Comme ce fut le cas à Atlanta le 15 mai, c’est une cascade d’erreurs qui mis le Montréalais dans le trouble.

 

Un pressing trop passif de Bjorn Johnsen, un manque d’agressivité de Joel Waterman de la tête, une absence de couverture derrière ce dernier et une sortie hasardeuse de James Pantemis. Tout y était.

 

Il n’y a aucun doute que le contact de Pantemis avec l’attaquant méritait un penalty. Heureusement, le VAR a fait son travail en revoyait toute la séquence et pas seulement le contact.

 

Le hors-jeu a peut-être sauvé les trois points, ça reste un énième avertissement qu’on se retrouve beaucoup trop souvent en position vulnérable sur les fins de match. 

 

Sur la touche :

 

Avec cette victoire, les hommes de Wilfried Nancy passeront au moins les dix prochains jours au dessus de la ligne rouge.

 

Après avoir travaillé fort (mais tranquillement) pour mener son équipe à une 4e place après 12 matchs, le travail au quotidien de Nancy est sur le point de changer. Le retour au bercail sonne aussi le retour des médias à l’entraînement. Sans qu’elle soit négative, le coach et les joueurs devront s’ajuster à cette nouvelle réalité.

 

Malheureusement pour Nancy, les premières questions ne seront pas d’ordre sportif.

 

On voudra plutôt savoir s’il sera-t-il privé de joueurs non-vaccinés obligés de se mettre en quarantaine? Si oui, combien seront absents de l’entraînement et du match contre Cincinnati s’il est joué au Stade Saputo?

 

Une fois ces dossiers éclaircis, c’est son travail à l’entraînement qui sera épié et analysé comme il ne l’a pas été depuis qu’il a pris la barre. La vraie vie de coach quoi!

 

Sur la bonne voie :

 

En ajoutant des courses en profondeur à son jeu en décrochage, Romell Quioto a offert son match le plus complet de la saison.

 

Je continue de penser qu’il se plaint trop auprès des arbitres et ses partenaires, mais l’empreinte qu’il a laissé sur la rencontre fait oublier ces sautes d’humeur. Son but refusé pour hors-jeu dans la première minute a donné le ton.

 

À la veille de son départ pour la Gold Cup, le moment était bien choisi pour refaire le plein de confiance.

 

En le voyant coucher le gardien et deux défenseurs avant de placer le ballon dans un but désert, on ne se serait pas douté qu’il n’avait pas marqué depuis le 17 avril. Souhaitons que ça annonce un point tournant dans une saison décevante jusque-là.