De New York... au Groenland!
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 22:58 dimanche, 1 avr. 2012. 17:02Il faisait un temps superbe vendredi à New York. Hier le scénario était très différent. Une pluie froide tombait sur la ville et des volutes de brouillard s’accrochaient au sol en matinée. Un temps froid et gris pour le match de l’Impact contre les Red Bulls.
L’équipe montréalaise est au cœur d’une série de trois matches à l’extérieur, et toujours à la recherche de sa première victoire. Ce n’est pas à New York qu’elle l’aura remportée. Mais le résultat 5 à 2 ne reflète pas vraiment l’allure du match. On a vu un Impact rapide, allumé, qui a ouvert le score et mené par deux fois dans le match. On a vu un Impact très prometteur. L’entrée de Corradi et de Valentin (en remplacement de Brovsky suspendu pour carton rouge) a certes été très positive. L’association Corradi-Nyassi à l’avant pourrait donner bien des maux de tête aux défenseurs adverses au cours des prochains mois. Fort match de Patrice Bernier au milieu de terrain aussi. Plus consistant, plus organisé que lors des matches précédents. Une valeur sûre pour l’équipe qui, à l’instar de tous ses coéquipiers, a haussé le niveau de son jeu d’un cran.
Thierry Henri a tenu son rôle de vedette des Red Bulls en marquant trois buts, une première pour lui en MLS. Le penalty très sévère décerné à Ferrari dans les arrêts de jeu de la première mi-temps a certes été déterminant. Entrer au vestiaire avec un score égal, alors qu’on était à quelques secondes de réussir un 2–1 motivant, a changé la donne et l’esprit du match. Mais plutôt que de blâmer l’arbitre, on peut se poser la question : était-il besoin de faire un tacle risqué alors qu’il ne restait qu’une pincée de secondes à la mi-temps? La menace n’était pas si dangereuse. Mais enfin, on retiendra plutôt de ce match que l’Impact est sur la bonne voie, et que même si les joueurs étaient très déçus à l’issue de la rencontre, le meilleur reste définitivement à venir. Peut-être pas pour le prochain match, peut-être même faudra-t-il patienter encore un peu. Mais l,équipe est sur la bonne voie.
Retour à Montréal, pour mieux repartir le lendemain! Je prends l’avion en soirée pour Reykjavik et passerai quelques jours dans la capitale islandaise avant de mettre le cap sur le Groenland pour une expédition d’une semaine en traîneau à chiens sur la banquise. Nous atterrirons à Constable Point et de là, prendrons un hélicoptère pour Ittoqqortoormiit où nous attendrons notre équipage et nos guides-chasseurs inuits. Nous dormirons sous la tente ou dans des refuges, profitant d’un paysage que j’imagine déjà grandiose, en espérant qu’à cette période de l’année, l’obscurité soit assez épaisse le soir pour nous permettre de profiter du spectacle des aurores boréales.
Avec ce voyage, je vais faire du deux en un. Connaître l’Islande, qui est sur ma liste de souhaits depuis un petit moment déjà, et découvrir les espaces glacés de l’Arctique. J’ai toujours été attirée par les endroits tourmentés de la terre : les déserts chauds ou froids, la jungle humide et mystérieuse, les montagnes spectaculaires. Mais à ce deux en un s’ajoute un troisième dessein, celui de faire une certaine recherche pour le tome 2 de ma trilogie Mission sacrée, dont le premier tome « Les esprits de l’Amazonie » est sorti en librairie la semaine dernière.
Vous vous rappelez peut-être ce voyage dans la jungle amazonienne sur lequel j’avais écrit l’année dernière? L’exercice s’est avéré très concluant pour l’écriture du livre ensuite. C’était beaucoup plus facile pour moi d’y décrire les beautés de l’endroit en y ayant moi-même traîné les pieds. Et de plus, en écrivant le livre, j’avais l’impression de me trouver de nouveau dans cet endroit fabuleux, où je retournerais n’importe quand.
Qu’en sera-t-il du Groenland? Pour l’instant, je ne peux qu’imaginer et c’est fascinant de voir par la suite jusqu’où la réalité s’accorde avec les idées préconçues. Mais vous en saurez tout, puisqu’à mon retour je me ferai un devoir – et un plaisir – d’écrire sur ce voyage que j’espère inoubliable. J’en rapporterai des photos, bien évidemment, et vous en réserverai les plus belles. Alors, comme on dit en groenlandais, Takuus!