Il y aura du soccer mardi soir au Stade olympique, et ce, malgré la neige qui est tombée sur Montréal lundi.

La Régie des installations olympiques (RIO) a d'abord assuré à RDS en début de journée qu'il n'y avait pas d'accumulation de neige sur le toit du stade. En effet, la toile est chauffée, et la température dans l'entretoit est à 27 degrés Celsius. 

La RIO a ensuite officialisé la tenue de la rencontre en fin d'après-midi. 

Tout sauf le synthétique

Montréal a revêtu son manteau blanc, mais les joueurs du Toronto FC soutenaient qu'ils auraient préféré jouer dans le froid du stade Saputo plutôt que sur la surface synthétique du Stade olympique.

Les quelques centimètres de neige qui sont tombés sur la métropole ont chamboulé l'horaire du TFC, qui a dû retarder son entraînement au Stade olympique, puisque le vol de l'équipe est arrivé plus tard que prévu à Montréal.

Les joueurs ont tout de même pris le temps de fouler la surface synthétique du Stade olympique, à la veille du match aller de la finale d'Association contre l'Impact.

« Il faut s'habituer à la surface, voir comment le ballon rebondit », a noté le milieu de terrain Jonathan Osorio.

« Nous nous sommes entraînés sur une surface artificielle un peu différente (à Toronto) et nous allons devoir nous adapter à celle-ci. »

On le sait, même les joueurs de l'Impact auraient préféré jouer sur une surface naturelle, qui est moins exigeante pour les articulations et sur laquelle le ballon est un peu plus facile à contrôler.

Dans le camp torontois, les joueurs n'hésitaient pas à dire qu'ils auraient préféré affronter les caprices de dame Nature.

« Nous échangeons un élément contre un autre, a noté l'entraîneur Greg Vanney. Quand les gars courent et jouent à haute intensité, ils ne pensent pas à la météo. Ils préféreraient une bonne surface avant toute autre chose. Mais nous n'y pouvons rien. »

Un autre facteur qui pourrait jouer contre le TFC mardi soir est la présence de plus de 60 000 spectateurs. De plus, le Stade olympique est reconnu pour être particulièrement bruyant.

« Nous savons que l'ambiance sera spectaculaire, a déclaré le milieu de terrain Michael Bradley. Et après un match important comme celui-là, personne ne va parler de la surface. »

Bradley et l'attaquant Jozy Altidore auront peut-être un léger avantage sur leurs coéquipiers, puisqu'ils ont joué au Stade olympique en 2007 avec les États-Unis dans le cadre de la Coupe du monde des moins de 20 ans.

« Nous avions joué deux matchs ici et j'en garde de bons souvenirs, a noté Bradley. J'espère aussi garder de bons souvenirs du match de demain (mardi). »

Deux équipes qui se connaissent

Le Toronto FC et l'Impact en seront à leur sixième duel cette saison, mardi. Il s'agit donc de deux équipes qui se connaissent très bien et le TFC ne s'attend pas nécessairement à quelque chose de nouveau de la part du Bleu-blanc-noir.

« Je ne m'attends pas à des changements drastiques au niveau tactique, a déclaré Vanney. Les deux équipes ont trouvé l'identité qui leur permettait d'obtenir du succès.

« Il peut y avoir des petits changements ici et là, mais ce serait du suicide d'essayer de sortir un lapin de son chapeau avec un changement majeur. »

Du côté des Montréalais, on a rappelé que le TFC pourrait choisir entre deux schémas tactiques.

« Ils pourraient opter pour un 3-5-2 ou un milieu de terrain en diamant, a mentionné le gardien Evan Bush. Nous nous sommes préparés pour les deux éventualités, mais nous allons peut-être devoir faire des ajustements pendant les 5 ou 10 premières minutes. »

Le défenseur Hassoun Camara s'est montré encore plus prudent.

« Chaque match a son histoire, a-t-il rappelé. Nous sommes en finale d'association, ce qui n'est jamais arrivé aux deux équipes. Il faut vivre le moment à fond. C'est une occasion très rare qui s'offre à nous et nous devons essayer de nous éclater. »