Après Sir Alex Ferguson, une autre grosse pointure du foot anglais, David Beckham, a annoncé cette semaine qu'il mettait un terme à sa carrière. La nouvelle a fait le tour du monde. La presse anglaise rend hommage à la superstar du foot et à ce héros britannique.

Tout y passe : de son arrivée avec le Manchester United à l'âge de 16 ans, à son carton rouge face à l'Argentine lors de la Coupe du monde de 1998, à son célèbre coup franc contre la Grèce qui avait qualifié l'Angleterre pour la Coupe du monde de 2002, à son passage au Real Madrid et son arrivée en MLS en 2007. Beckham a été le bouc émissaire et le héros des Anglais.

Les experts s'entendent pour dire que son héritage n'égale pas celui des Pelé, Maradona ou Zidane. Il n'aurait même pas été le meilleur joueur dans l'histoire du MU. Je vais laisser aux experts le soin de débattre de la question.

Je retiens cependant un commentaire du journaliste Jonathan Wilson de SI.com : Son style de vie, sa célébrité ont-ils porté ombrage à carrière de footballeur?

Beckham a été une vedette planétaire. On pouvait aussi bien le voir sur la page couverture du Sports Illustrated que du magazine Vogue. Il était aussi à l'aise en maillot sur un terrain de soccer que dans une pub de sous-vêtement. Il avait des fans chez les amateurs de foot, dans les milieux de la pub et de la mode, chez les hommes, les femmes, les hétéros et les gais. Comme on l'écrivait dans le Globe and Mail, Beckham était peut-être davantage une marque de commerce qu'un athlète. Et son mariage avec une vedette de la chanson populaire n'a fait qu'accroître cette perception. Les photos de Beckham, son épouse et leurs quatre enfants en ont fait la famille royale du sport professionnel.

Mais Beckham n'a pas été une prima donna. Lors de son passage à Montréal l'an dernier, il a été très généreux avec les médias et le public. D'ailleurs, la MLS lui doit une fière chandelle. Son arrivée en Los Angeles en 2007 a donné ses lettres de noblesse à la ligue.

Il a aussi été une formidable machine à imprimer de l'argent. Adidas estime avoir vendu 10 millions de chandails de David Beckham au cours de sa carrière de 20 ans. Il demeure associé à des dizaines d'entreprises. Avec le Galaxy, il a empoché 250 M$ pendant 5 ans et son nom figure encore au palmarès des athlètes les mieux payés en 2012 du magazine Forbes avec des revenus de 46 M$. Sa fortune et celle de sa femme sont évaluées à 300 M de livres. Même à la retraite, on n’a pas fini d'entendre parler de David Beckham.

Et vous, que retiendrez-vous de la carrière de David Beckham ?

Pascal Dupuis est-il le joueur le plus sous-estimé de la LNH?

Difficile à croire, mais le joueur autonome le plus convoité cet été dans la LNH pourrait être Pascal Dupuis!

Le joueur des Penguins compte déjà 6 buts à sa fiche en 7 matchs des séries, un sommet dans la LNH avec Patrick Sharp, des Blackhawks de Chicago.
Il a terminé la saison régulière avec 20 buts et 38 points. Ben oui, il jouait à droite de Crosby, il n’y a rien là, direz-vous? Justement, en l'absence du 87, il a marqué 3 buts et obtenu 9 passes en 12 parties.

Pascal Dupuis et Matt CookeSes 20 buts lui ont valu le 13e rang des meilleurs buteurs cette saison dans la LNH. Dix-sept de ses buts ont été marqués à 5 contre 5, plus qu'Alex Ovechkin, Patrick Kane, Martin St-Louis et Phil Kessel. Parce qu'il faut aussi dire que Dupuis ne joue pratiquement jamais en avantage numérique. En carrière, seulement 20 de ses 175 buts ont été comptés sur le jeu de puissance.

Depuis le début des séries, les Penguins ont utilisé 23 joueurs en 7 matchs. Vingt-deux ont fait au moins une présence en supériorité numérique. Devinez qui est le 23e? Pascal Dupuis. Les statistiques officielles de la LNH indiquent qu'il n'a joué qu'une seconde sur le jeu de puissance! Des joueurs comme Deryk Engelland (43 secondes), Brooks Orpik (21 secondes) et même Douglas Murray (12 secondes) ont eu plus de temps de glace.

Pascal Dupuis s'est amené à Pittsburgh dans la transaction qui avait envoyé Marian Hossa avec les Penguins. Dupuis était ce que les anglophones appellent un «throw-in » dans cet échange. On vous donne Hossa, mais vous allez prendre aussi Dupuis.

Avec les Penguins, on l'a jumelé à Crosby en attendant d'en trouver un meilleur. On l'a fait jouer à droite, à gauche et même au point d'appui lors de ses rares présences en avantage numérique. Quand Sidney Crosby est revenu au jeu, on a tassé Dupuis à l'aile gauche pour faire de la place à Jarome Iginla. Aujourd'hui, on ne pourrait plus s'en passer. Dupuis est un patineur ultra rapide et il possède un excellent tir des poignets comme en témoigne son but dans le match no 1 contre Ottawa. À NBC cet hiver, on a dit de lui qu'il était un des leaders de cette équipe sans avoir de lettre sur son chandail.

Pascal Dupuis pourrait devenir très riche cet été, mais il a déjà fait savoir qu'il aimerait demeurer à Pittsburgh. Dans ce cas-là, il devra probablement accepter moins d'argent. Par contre, il pourrait ajouter quelques années à son entente et gagner une ou deux Coupes Stanley de plus. Dans un cas comme dans l'autre, Pascal Dupuis ne pourra pas perdre.

Entre 2 joints…

Les athlètes olympiques pourront dorénavant fumer leur petit joint avant une compétition! Enfin, presque.

L'Agence mondiale antidopage vient d'annoncer qu'inhaler de la marijuana ou manger un muffin ou un biscuit au haschich ne sera plus un crime.

En fait, le seuil de tolérance va passer à 150 nanogrammes par millilitre de THC au lieu de 15 comme par le passé.

L'Agence dit vouloir s'adapter aux nouvelles réalités de la société, de plus en plus tolérante envers la consommation de drogue.