L'Allemagne comme elle se devait
Soccer jeudi, 19 juin 2008. 22:43 mercredi, 11 déc. 2024. 20:57
Il aura fallu attendre ce quart de finale pour enfin voir l'Allemagne annoncée. Après avoir trébuché contre les Croates, après avoir été fade contre l'Autriche, la voilà qui s'est regroupée, a misé sur son expérience et son talent et s'est finalement qualifiée pour les demi-finales. Ce que l'entraîneur Joachim Löw, suspendu pour le match, a vu des gradins a dû lui faire bien plaisir.
Il a vu un Bastian Schweinssteiger honorer ses dettes. L'entraîneur de la Mannshaft avait dit, après l'exclusion sur carton rouge du milieu de terrain dans le match contre la Croatie, que ce dernier était en dette envers l'équipe. Schweinsteiger est entré avec la rage au cœur et le feu au ventre. Il aura complètement illuminé la première mi-temps du match en ponctuant d'un but une action qui a impliqué quatre autres joueurs de l'équipe. Le but marqué par Klose quatre minutes plus tard sur un coup franc d'un Schweinsteiger en verve, le premier de l'Euro pour l'attaquant, a dû aussi faire sourire Joachim Löw. Rien de plus rassurant pour un entraîneur qui voit se profiler un match de demi-finale, de savoir que sa ligne d'attaque est en forme.
Plus relaxe, l'Allemagne se permet de souffler, et recule. Le Portugal, dessiné en favori pour ce match, en profite et Nuno Gmes relance les siens avant la pause de la mi-temps. Cette pause arrive au bon moment pour la troupe allemande. Elle vient casser le rythme d'un Portugal en montée de régime, mais qui arrive quand même gonflé à bloc à la reprise. Il aurait alors fallu que la tête de Pepe nivelle la marque à la 57e. Cinq minutes plus tard c'est plutôt Ballack, encore servi par Schweinsteiger sur coup franc, qui prolonge de la tête au fond du but de Ricardo. Le blond allemand disait être en réussite contre le gardien portugais Avec un but et deux passes décisives, on peut dire qu'il avait raison.
C'en était trop pour le Portugal. On sent que les artistes ont le pas lourd. Les exhortations de Scolari n'arrivent pas à secouer la torpeur qui s'est emparée d'eux. Trois buts à un, c'est difficile à porter. Les Allemands retrouvent le confort d'une avance de deux buts et reculent. Sur un sursaut d'énergie, d'orgueil, ou des deux à la fois, le Portugal se redresse et retrouve son allant de fin de première mi-temps. Les ballons fusent, les jeux se créent. et à la 86e minute, Postiga marque. Mais ce sera trop peu, trop tard. Dommage pour le Portugal que l'Allemagne ait sonné son réveil contre lui. L'équipe de Felipe Scolari n'a pas mal joué, c'est l'adversaire qui a mieux fait.
C'est à regrets que nous verrons cette équipe quitter l'Euro, cette formation qui traîne encore dans ses bagages la nostalgie de « son » Euro qui lui a échappé il y a quatre ans. Mais elle peut sortir tête haute, s'étant incliné devant un adversaire dont la rigueur et la puissance auront vaincu le style et la technique. L'Allemagne a gagné en étouffant le jeu portugais avec un bloc solide et une défense ancrée autour de la paire Metzelder et Mertesacker. Le Portugal aura eu ses meilleures chances lorsqu'il l'aura fait reculer et étourdie avec ses tours de passe-passe.
Le prochain adversaire de l'Allemagne sera Croate ou Turque. Et le match ne fera pas dans la dentelle. Mais Joachim Löw sera de retour derrière le banc, aux commandes d'une équipe qui aura désormais confiance en ses moyens.
Il a vu un Bastian Schweinssteiger honorer ses dettes. L'entraîneur de la Mannshaft avait dit, après l'exclusion sur carton rouge du milieu de terrain dans le match contre la Croatie, que ce dernier était en dette envers l'équipe. Schweinsteiger est entré avec la rage au cœur et le feu au ventre. Il aura complètement illuminé la première mi-temps du match en ponctuant d'un but une action qui a impliqué quatre autres joueurs de l'équipe. Le but marqué par Klose quatre minutes plus tard sur un coup franc d'un Schweinsteiger en verve, le premier de l'Euro pour l'attaquant, a dû aussi faire sourire Joachim Löw. Rien de plus rassurant pour un entraîneur qui voit se profiler un match de demi-finale, de savoir que sa ligne d'attaque est en forme.
Plus relaxe, l'Allemagne se permet de souffler, et recule. Le Portugal, dessiné en favori pour ce match, en profite et Nuno Gmes relance les siens avant la pause de la mi-temps. Cette pause arrive au bon moment pour la troupe allemande. Elle vient casser le rythme d'un Portugal en montée de régime, mais qui arrive quand même gonflé à bloc à la reprise. Il aurait alors fallu que la tête de Pepe nivelle la marque à la 57e. Cinq minutes plus tard c'est plutôt Ballack, encore servi par Schweinsteiger sur coup franc, qui prolonge de la tête au fond du but de Ricardo. Le blond allemand disait être en réussite contre le gardien portugais Avec un but et deux passes décisives, on peut dire qu'il avait raison.
C'en était trop pour le Portugal. On sent que les artistes ont le pas lourd. Les exhortations de Scolari n'arrivent pas à secouer la torpeur qui s'est emparée d'eux. Trois buts à un, c'est difficile à porter. Les Allemands retrouvent le confort d'une avance de deux buts et reculent. Sur un sursaut d'énergie, d'orgueil, ou des deux à la fois, le Portugal se redresse et retrouve son allant de fin de première mi-temps. Les ballons fusent, les jeux se créent. et à la 86e minute, Postiga marque. Mais ce sera trop peu, trop tard. Dommage pour le Portugal que l'Allemagne ait sonné son réveil contre lui. L'équipe de Felipe Scolari n'a pas mal joué, c'est l'adversaire qui a mieux fait.
C'est à regrets que nous verrons cette équipe quitter l'Euro, cette formation qui traîne encore dans ses bagages la nostalgie de « son » Euro qui lui a échappé il y a quatre ans. Mais elle peut sortir tête haute, s'étant incliné devant un adversaire dont la rigueur et la puissance auront vaincu le style et la technique. L'Allemagne a gagné en étouffant le jeu portugais avec un bloc solide et une défense ancrée autour de la paire Metzelder et Mertesacker. Le Portugal aura eu ses meilleures chances lorsqu'il l'aura fait reculer et étourdie avec ses tours de passe-passe.
Le prochain adversaire de l'Allemagne sera Croate ou Turque. Et le match ne fera pas dans la dentelle. Mais Joachim Löw sera de retour derrière le banc, aux commandes d'une équipe qui aura désormais confiance en ses moyens.