La victoire de la passion
Soccer jeudi, 6 déc. 2001. 18:11 mercredi, 11 déc. 2024. 20:41
(RDS)-Le soccer est un sport de passion, passion de ceux qui le jouent, passion de ceux qui le regardent mais aussi de ceux qui le supportent et qui l'encadrent, et ce sera finalement cette passion qui sera venue sauver l'Impact de Montréal.
Après une saison plutôt rocambolesque débutée dans l'euphorie d'un nouveau partenaire financier mais qui a rapidement tourné au vinaigre lorsque le nouveau jouet n'a plus plu, après l'incertitude, la désillusion et le désenchantement vécus encore une fois par les joueurs, c'est un avenir beaucoup plus serein qui se profilait jeudi matin à la conférence de presse donnée par l'Impact de Montréal et ses nouveau partenaires.
Il aura fallu que Joey Saputo s'investisse, dans tous les sens du terme, encore une fois. Joey, dont l'immense amour pour le soccer a été prouvé maintes et maintes fois, a su convaincre quelque alliés à se joindre à sa juste cause. A commencer par son père Lino. «Cet été, raconte celui-ci, lorsque la ligue (A-League) a téléphoné à Joey pour lui demander d'assurer l'intérim de l'équipe, je lui ai aussitôt recommandé de ne pas m'impliquer au-delà de ce mandat. Je lui ai rappelé qu'il avait déjà donné 10 ans de sa vie à cette cause et que c'était largement suffisant. Mais vous savez comment sont les fils finalement c'est lui qui a été le plus fort et qui a même réussi à me convaincre d'embarquer !»
Le sommet pour la base
L'argument massue de Joey aura été : «on ne peut pas laisser tomber les jeunes», et ce sera certainement la pierre angulaire de la «nouvelle vie» de l'Impact. Désormais constituée en société à but non lucratif, avec des partenaires aussi solides que le Gouvernement du Québec, Hydro-Québec et bien sûr le Groupe Saputo, tous engagés sur un plan de développement de cinq ans, l'équipe chapeautera tout un programme qui visera à jeter les bases pour assurer le développement du soccer montréalais et québécois, tout en devenant un partenaire de premier plan pour la Fédération québécoise de soccer-football.
«Nous devions assurer l'avenir de l'une des plus belles représentations du Québec moderne, soulignait le ministre Richard Legendre, et il nous fallait consolider le sommet d'une pyramide dont la base est exceptionnelle avec plus de 150,000 joueurs de soccer à travers le Québec.»
«On a tous besoin d'idoles, affirmait le président-directeur général d'Hydro-Québec, André Caillé, et les Zidane, Figo et Del Piero seront remplacés dans le cœur de nos jeunes par des joueurs d'ici.»
Avec ce nouvel élan, on parle jusqu'à maintenant de quatre millions sur cinq ans, incluant la participation du commanditaire Bell Canada, les joueurs de l'Impact peuvent enfin respirer. Leurs efforts n'auront pas été vains. Lorsqu'au plus fort de la tourmente ils ont quand même continué à jouer, qu'ils se sont pris en mains le temps que la tempête se calme, lorsqu'ils ont décidé de ne pas laisser tomber ceux qui avaient cru en eux, il ont certes là poser les bases mêmes de l'entente d'aujourd'hui. Motivés par leur seule passion, ils ont trouvé la force de continuer, portant un S.O.S (Save Our Soccer) sur leur maillot qui aura finalement été entendu.
La passion des joueurs, la passion de Joey. Aucun autre sport dans le monde ne sait regrouper autant de pays autour d'un même ballon. Le soccer est un sport de rassemblement, un langage universel comme la musique, nul besoin de parler la même langue pour le jouer en harmonie. Pour des milliers de jeunes au Québec, l'Impact de Montréal se produira en concert tout l'été, en espérant qu'il fera salle comble.
Après une saison plutôt rocambolesque débutée dans l'euphorie d'un nouveau partenaire financier mais qui a rapidement tourné au vinaigre lorsque le nouveau jouet n'a plus plu, après l'incertitude, la désillusion et le désenchantement vécus encore une fois par les joueurs, c'est un avenir beaucoup plus serein qui se profilait jeudi matin à la conférence de presse donnée par l'Impact de Montréal et ses nouveau partenaires.
Il aura fallu que Joey Saputo s'investisse, dans tous les sens du terme, encore une fois. Joey, dont l'immense amour pour le soccer a été prouvé maintes et maintes fois, a su convaincre quelque alliés à se joindre à sa juste cause. A commencer par son père Lino. «Cet été, raconte celui-ci, lorsque la ligue (A-League) a téléphoné à Joey pour lui demander d'assurer l'intérim de l'équipe, je lui ai aussitôt recommandé de ne pas m'impliquer au-delà de ce mandat. Je lui ai rappelé qu'il avait déjà donné 10 ans de sa vie à cette cause et que c'était largement suffisant. Mais vous savez comment sont les fils finalement c'est lui qui a été le plus fort et qui a même réussi à me convaincre d'embarquer !»
Le sommet pour la base
L'argument massue de Joey aura été : «on ne peut pas laisser tomber les jeunes», et ce sera certainement la pierre angulaire de la «nouvelle vie» de l'Impact. Désormais constituée en société à but non lucratif, avec des partenaires aussi solides que le Gouvernement du Québec, Hydro-Québec et bien sûr le Groupe Saputo, tous engagés sur un plan de développement de cinq ans, l'équipe chapeautera tout un programme qui visera à jeter les bases pour assurer le développement du soccer montréalais et québécois, tout en devenant un partenaire de premier plan pour la Fédération québécoise de soccer-football.
«Nous devions assurer l'avenir de l'une des plus belles représentations du Québec moderne, soulignait le ministre Richard Legendre, et il nous fallait consolider le sommet d'une pyramide dont la base est exceptionnelle avec plus de 150,000 joueurs de soccer à travers le Québec.»
«On a tous besoin d'idoles, affirmait le président-directeur général d'Hydro-Québec, André Caillé, et les Zidane, Figo et Del Piero seront remplacés dans le cœur de nos jeunes par des joueurs d'ici.»
Avec ce nouvel élan, on parle jusqu'à maintenant de quatre millions sur cinq ans, incluant la participation du commanditaire Bell Canada, les joueurs de l'Impact peuvent enfin respirer. Leurs efforts n'auront pas été vains. Lorsqu'au plus fort de la tourmente ils ont quand même continué à jouer, qu'ils se sont pris en mains le temps que la tempête se calme, lorsqu'ils ont décidé de ne pas laisser tomber ceux qui avaient cru en eux, il ont certes là poser les bases mêmes de l'entente d'aujourd'hui. Motivés par leur seule passion, ils ont trouvé la force de continuer, portant un S.O.S (Save Our Soccer) sur leur maillot qui aura finalement été entendu.
La passion des joueurs, la passion de Joey. Aucun autre sport dans le monde ne sait regrouper autant de pays autour d'un même ballon. Le soccer est un sport de rassemblement, un langage universel comme la musique, nul besoin de parler la même langue pour le jouer en harmonie. Pour des milliers de jeunes au Québec, l'Impact de Montréal se produira en concert tout l'été, en espérant qu'il fera salle comble.