Les jours se suivent...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 19:20 mardi, 15 juin 2010. 13:07Le premier match vraiment animé de cette Coupe du Monde est venu d’une affiche dont on n’attendait pas beaucoup. Même si l’engagement du début a ensuite fait place à un jeu plus brouillon et moins technique, les Coréens ont joué jusqu’au bout, cherchant à créer l’occasion jusque dans les derniers instants, comme si leur deuxième but ne les avait pas mis à l’abri. Ce deuxième but d’ailleurs fut de toute beauté, travaillé avec acharnement et précision par le talentueux Park Ji Sung qui fait carrière avec le Manchester utd. La meilleure chance de la Grèce, un boulet de Gekas, a permis au gardien Jung Sung Ryon de montrer qu’il était lui aussi bien entré dans son match. L’affrontement déterminant du groupe sera certainement la rencontre entre la Corée du Sud et l’Argentine.
D’ailleurs l’Argentine, avec sa courte victoire de 1–0 sur le Nigeria, est allée chercher les trois points de la victoire mais on se serait attendu à un score plus élevé. Le but du défenseur Gabriel Heinze, marqué à la 6e minute, laissait entrevoir un match occupé pour le gardien Enyeama, surtout avec un trio offensif formé de Tevez, Higuain et Messi en face de lui. Mais les Albiceleste sont revenus sur terre… De belles chances ratées, un Messi toujours aussi en verve mais parfois imprécis et malchanceux, un certain laxisme devant la possibilité de profiter du manque de mouvement des Nigérians, ce ne fut donc que le but de Heinze qui a fait la différence. Le Nigéria a quand même eu quelques possibilités, surtout après l’entrée d’Obafemi Martins, toujours très dangereux. Inséré un peu plus tôt dans la formation, il aurait pu faire bénéficier les Super Eagles de sa présence et forcer les Argentins à mettre un peu plus de pression. Mais dans l’ensemble, le match fut agréable et on sent que l’Argentine en a encore sous le pied.
Mais la première affiche attendue, le rendez-vous çà ne pas manquer, était sans contredit Angleterre-États-Unis. Là encore, un but précoce, le plus rapide jusqu’à maintenant, réussi par Gerrard à la 4e, laissait présager un match largement à l’avantage des favoris. Et pourtant. L’Angleterre, sur papier, a l’une des formations les plus impressionnantes du tournoi. Attaquants de pointe, milieux émérites, défenseurs impénétrables. Le doute résidait dans les buts. C’est ce qui l’aura coulée aujourd’hui. Pas coulée jusqu’à se retrouver dans la vase, mais prise à flotter entre deux eaux certainement. La flotte anglaise aura besoin d’un Lord Nelson pour continuer son voyage… Rooney, toujours aussi acharné, provocateur, essentiel, jouera peut-être ce rôle-là.
Le but de l‘Américain Dempsey a été un brin chanceux, il fallait compter avec le mauvais contrôle du gardien Robert Green pour qu’il marque, mais avec cette égalisation, les États-Unis sont aussi allés chercher une victoire morale. Les prochains rivaux, Algérie et Slovénie, seront moins costauds, mais également animés de l’intention de bien faire. Ça peut parfois causer des surprises. Nul n’en est à l’abri, on le sait désormais. Comme dans le groupe A, ce match nul lance un débat qui sera palpitant à suivre.