Méprise sur le scandale
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:41 mardi, 27 août 2013. 16:21Alors, ça ne prenait qu‘une autre défaite à l‘étranger pour nous rappeler à quel point l‘Impact peut susciter la passion chez ses partisans. Tu m'étonnes comme on dit chez les footeux – qui sont sur le Plateau de plus en plus nombreux! Certes, on parle d‘une opportunité gâchée au Guatemala, mais de là à crier au scandale, il y a un pas que je ne franchirai pas.
Perdre un match de manière médiocre, ça ne plaît à personne. Ni aux joueurs, ni aux entraîneurs, et surtout pas aux partisans ceuxlà même qui font le choix d‘acheter des billets pour remplir les gradins. Par ailleurs, j‘estime ne pas être du genre à défendre toutes les décisions de l‘organisation, mais de ce que je connais de de l‘Impact de Montréal, il n‘existe pas de match que la direction ne désire pas gagner. Il fut un temps où même un match amical pouvait représenter un danger pour quiconque de l‘effectif ne livrait pas la marchandise. Vu la tension ressentie sur les lignes de côté encore une fois cette année, je serais étonné que la situation ait beaucoup changé. Bref, tant dans les tribunes que dans l‘état-major, les attentes sont élevées voire parfois démesurées.
On réclamait Blake Smith... Les rotations ont du bon!
Le "trépas en fin de partie face au CD Heredia représente donc une amère déception":http://www.rds.ca/vidéos/une-performance-décevante-1.652250. Plusieurs des joueurs alignés avaient une occasion sans doute pas la plus aisée de gravir des échelons dans la hiérarchie de la formation. Malheureusement pour eux, mis à part Blake Smith ou Evan Bush, rares sont ceux qui auront forcé la main de Marco Schällibaum pour être plus souvent considérés comme titulaires. Une défense poreuse, un milieu sans patron et une attaque impuissante, voilà qui résume le triste portrait offert par le Bleu-blanc-noir au Stade Cementos Progreso.
Malgré un certain regain d'énergie en deuxième mi-temps, il faut reconnaître qu'il n'y avait rien de bien inspirant. Or, au-delà des erreurs techniques et du manque de cohésion dans le groupe, l'absence de repères dans le style de jeu du onze montréalais est sans doute ce qui était le plus désolant. L'équipe de Marco Schällibaum a fait de bons résultats cette année, mais elle ne s'est pas encore forgé une identité qui demeure la même peu importe le nom des titulaires. La plupart du temps, on compte sur les erreurs de l'adversaire. Et mercredi soir, le CD Heredia n‘en a pas beaucoup commises, sauf peut-être au moment de tirer sur la cage d‘Evan Bush.
Les rotations et la cohérence
Mais revenons aux décisions de la direction de garder des joueurs à la maison. Pour un Impact de Montréal qui compte bien un ou deux as dans sa manche, on s'est dit qu'il valait mieux ne pas brûler de carte maîtresse au Guatemala pour remporter une levée en apparence un peu moins relevée. Pendant 88 minutes, même à dix joueurs, le pari semblait tenu bien que le match ait été ardu. Peut-être devrait-on se rappeler que les coups de poker ne sourient pas à l'Impact? Qui a dit que le hasard faisait bien les choses?
En revanche, que la décision soit populaire ou non, on ne peut pas accuser le onze montréalais de manquer de vision ou de cohérence par rapport à sa stratégie en Ligue des Champions. Depuis juillet, le directeur sportif Nick De Santis a clairement fait savoir à quiconque lui posait la question que l‘Impact donnerait la priorité à sa saison en MLS. Bien situé au classement mais loin d‘être assuré de passer en séries, l‘Impact fonde ses espoirs sur une participation à l‘après-saison, un objectif réaliste même si plus modeste qu‘un utopique doublé. À trop spéculer sur un possible quart-de-finale en février, on risque de passer à côté d‘un automne en Ligue majeure auquel on n‘a pas encore goûté.
L'Impact a fait son choix mais peut-on pour autant affirmer qu'il a négligé la compétition continentale en faisant la rotation de son effectif? Ce serait faire fi de tout l'investissement mis dans ce déplacement au Guatemala: vol nolisé, chef cuisinier, gardes de sécurité, etc. Faut-il déplorer que le club ait fait confiance à des joueurs moins expérimentés? Vu les erreurs du passé dans la formation de la relève, j'aurais plutôt tendance à encourager une telle témérité. Enfin, l'éclairage apporté par Patrice Bernier dans son billet confirme les objectifs à long terme du club et rassurera peut-être ceux qui croient encore aux chances de l‘Impact en Ligue des Champions.
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J'en ai déjà assez dit. Ailleurs en MLS, l'attention sera portée sur Clint Dempsey et son premier match à Seattle contre Portland. Il y a 68,000 billets vendus!
C‘est simple, on ne se peut plus en Cascadie depuis que l‘arrivée de Deuce rend les Sounders favoris au titre dans le circuit Garber.
Parlant de Cascadie, un bel adversaire potentiel pour la sélection nationale du Québec, il semble que l'équipement de cette formation en devenir soit maintenant disponible. Va-t-il falloir que les Québécois s‘habillent en blanc pour les affronter?
Et voici donc la dernière capsule de la série sur le Tournoi des Peuples, Cultures et Tribus à Marseille. Une victoire à l'arraché pour la 3ème place, et un hommage à un charmant estaminet du Port de la cité phocéenne.
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Enfin, la fin de semaine sera chargée:
Samedi 12h25 RDS
Aston Villa - Liverpool
Samedi 18h30 RDS
Impact de Montréal - Dynamo de Houston
Lundi 14h55 RDS2
Manchester United - Chelsea
Vu les circonstances, un peu plus de pression sur les épaules de Di Vaio, Nesta, Ferrari et Bernier?
Et avez-vous vu le culot d‘Higuain?