Soccer, patinage et cie
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 17:21 mardi, 26 oct. 2010. 12:56La saga Rooney est finalement terminée depuis quelques jours. L’enfant terrible du Manchester United a fini par mettre fin aux rumeurs qu’il alimentait lui-même en signant un contrat de cinq ans avec son équipe, celle-là même qu’il disait vouloir quitter quelques jours plus tôt. Il n’en fallait pas plus pour que l’on voie à satiété des photos nous le montrant amicalement enlacé avec Sir Alex Ferguson, avec qui il était pourtant à couteaux tirés depuis quelques temps.
Alors, tactique ou règlement? Rooney a défrayé les manchettes ces derniers temps, non pas par ses performances sur le terrain, ma plutôt par ses performances dans sa vie personnelle. Était-ce une manière de dévier le débat que de mettre l’accent sur ses insatisfactions contractuelles afin de jeter de l’ombre sur ses joutes sur un autre terrain de jeu? La stratégie a fonctionné. Gageons que sa cheville qui le tenait supposément à l’écart du jeu ces derniers temps guérira bien vite…
Bale
Par ailleurs, un jeune joueur au profil moins frondeur et carnassier que Rooney, est en train de se faire un nom de la meilleure façon qui soit : avec des résultats. Quel talent que celui de Gareth Bale. Alors que son équipe Tottenham se faisait lessiver par l’Inter-Milan en Ligue des champions, il n’a jamais abandonné, jamais baissé les bras. Sa pointe de vitesse pour marquer son premier but à la 52e minute était de toute beauté. Et ses deux buts coup sur coup dans les arrêts de jeu témoignaient de sa détermination, de son opportunisme et de son talent. Pas étonnant que Harry Redknapp, son entraîneur, clame à qui veut l’entendre que son protégé n’est pas à vendre! Et il n’a que 21 ans.
Patinage de vitesse
Ce week-end, je suis allée faire un tour à l’aréna Maurice Richard pour assister à quelques finales de la Coupe du monde de patinage de vitesse courte piste. La faible assistance était un peu décevante compte tenu du spectacle offert. La plupart des médaillés olympiques étaient sur place et c’était une occasion rêvée de voir ces athlètes à l’œuvre. Avez-vous déjà vu « en personne » une course sur courte piste? C’est très impressionnant. On se demande comment les athlètes font pour rester debout sur leurs lames alors qu’ils négocient des virages serrés, des dépassements inimaginables en réussissant à se faufiler là où une souris – sur patins ou non – aurait de la difficulté à le faire.
Les performances des Québécois ont été encore une fois à la hauteur des attentes. La course de Guillaume Bastille à la finale du 1500m a été particulièrement excitante. Bon dernier avec quatre tours à faire, il a remonté graduellement le peloton pour se faufiler en quatrième place, gagner deux autres positions et finalement dépasser l’américain Travis Jayner dans le dernier tour pour remporter sa première médaille d’or en Coupe du Monde. Dans les gradins, j’ai travaillé aussi fort que lui!
Marianne Saint-Gelais et Charles Hamelin ont comblé leurs admirateurs en remportant chacun une médaille d’or à leur finale de 500m. Les gars sont allés chercher l’or au relais et les filles le bronze. (résultats complets: http://www.speedskating.ca/index_fr.cfm?id=2335) Qu’aurait-il fallu qu’ils fassent pour avoir plus de spectateurs dans les gradins? C’est souvent le problème de bien des événements, pourtant fort relevés, de sport dit « amateur » à Montréal. On aime voir nos athlètes remporter des médailles aux Jeux olympiques, mais on n’est pas là pour les encourager quand ils ont besoin de nous. Dommage. Et ce ne sont pas eux les grands perdants dans tout ça, mais bien le public qui se prive d’un spectacle extraordinaire.
Prix
Mes collègues du site web et du Grand club ont souligné les deux prix de journalisme en loisirs que j’ai remportés cette semaine. Je les en remercie. Mais je vous remercie aussi, vous qui me lisez dans mes chroniques et qui me suivez sur mon blogue. Que serait un auteur dans lecteur? Vos réactions, vos commentaires me poussent à continuer et à tenter de trouver des sujets qui vous intéressent et qui vous font faire, parfois, des découvertes.
C’est ainsi que cette série « Jouer au cowboy » a remporté le premier prix dans la catégorie Internet. Ce voyage au Montana aura donc été marquant pour moi à de nombreux niveaux : d’abord pour l’expérience, puis ces textes sur le blogue, et enfin le roman sorti le mois dernier aux éditions Libre expression, « Une histoire de cowboy » pour lequel ce voyage aura servi de recherche. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre trois coups! Quand au « Compostelle québécois » qui a pris la deuxième place, je me propose bien de le marcher moi-même l’été prochain. À marcher 350 kilomètres, on a le temps de penser à d’autres idées de romans, de textes et de blogues!